anastasia
This is the end my friend....
Le 22/11/2017
Des nouvelles inquiétantes nous sont envoyées au compte goutte sur notre Johnny national. La famille, les préposés divers et variés philtrent efficacement notre soif de participer à ses malheurs. Compréhensible, quoique les stars en le devenant signent pour toujours un pacte avec nous les anonymes, fans ou pas.
Allez , avouez vous avez tous un jour ou l'autre prêter oreille complaisante sinon enthousiaste à une de ses chansons.
Johnny est et restera une sacrée bête de scène !
Je ne suis pas de celles qui se sont arrachés les coeurs au pied du podium lors de ses mega show très médiatisés. N'empêche, sans aucune honte ou regret je l'admire et lui souhaite passage léger ... Il en restera du moins un temps certain "l'idole des jeunes et de moins jeunes".. Il y compte bien je suppose.
Que voulez vous, l'âge, le fait d'avoir côtoyer la Grande Faucheuse il y a peu de temps m'a rendu vulnérable non pas à la disparition mais au passage. .. On le vit comment ? Est-ce qu'on le vit vraiment ou la mort précède la conscience ? J'ai vécu à côté de ma tant aimée maman ce mystère, on l'a mal vécu je dois le dire. Peur, regrets, remords, tout y passe dans le désordre le plus devastateur supportable. ... Et tout cela pour une seconde de passage... Moins ? Va, je le saurai un jour. Bientôt ?
Allez , avouez vous avez tous un jour ou l'autre prêter oreille complaisante sinon enthousiaste à une de ses chansons.
Johnny est et restera une sacrée bête de scène !
Je ne suis pas de celles qui se sont arrachés les coeurs au pied du podium lors de ses mega show très médiatisés. N'empêche, sans aucune honte ou regret je l'admire et lui souhaite passage léger ... Il en restera du moins un temps certain "l'idole des jeunes et de moins jeunes".. Il y compte bien je suppose.
Que voulez vous, l'âge, le fait d'avoir côtoyer la Grande Faucheuse il y a peu de temps m'a rendu vulnérable non pas à la disparition mais au passage. .. On le vit comment ? Est-ce qu'on le vit vraiment ou la mort précède la conscience ? J'ai vécu à côté de ma tant aimée maman ce mystère, on l'a mal vécu je dois le dire. Peur, regrets, remords, tout y passe dans le désordre le plus devastateur supportable. ... Et tout cela pour une seconde de passage... Moins ? Va, je le saurai un jour. Bientôt ?
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Un petit pas
Le 07/11/2017
Vers le Divin.... Heureusement il y a de ces êtres qui nous creusent une brèche dans le toit épais du Paradis...
Vous aurez compris, de nouveau Maître Perahia, plus frêle que jamais devant son piano, (le temps n'est pas aimable, même avec les génies) nous a montré le chemin vers le bonheur. Éphémère comme il se doit.... La musique étant l'Art de l'instant plus que tout autre....Mais mon Dieu que ces instants furent merveilleux ! A garder dans un coin de l'âme cette sensation de lévitation au-dessus de notre pain quotidien....
C'est émouvant de voir qu'avançant en âge, Maître Perahia oublie à bon escient de penser technique ou éblouissement du public par des tours de passe-passe très prisés par les jeunes interprètes juchés trop vite au rang de vedette, se laisse aller à ouvrir son âme et nous la prêter le temps d'un concert. On devient des enfants les oreilles bien écarquillées devant le conteur d'une féerie unique. Comme si on n'avait jamais écouté le 5e de Beethoven.... On se laisse envoûtés, on repart heureux, bénis par son charisme.
Merci Maître, à la prochaine !
Vous aurez compris, de nouveau Maître Perahia, plus frêle que jamais devant son piano, (le temps n'est pas aimable, même avec les génies) nous a montré le chemin vers le bonheur. Éphémère comme il se doit.... La musique étant l'Art de l'instant plus que tout autre....Mais mon Dieu que ces instants furent merveilleux ! A garder dans un coin de l'âme cette sensation de lévitation au-dessus de notre pain quotidien....
C'est émouvant de voir qu'avançant en âge, Maître Perahia oublie à bon escient de penser technique ou éblouissement du public par des tours de passe-passe très prisés par les jeunes interprètes juchés trop vite au rang de vedette, se laisse aller à ouvrir son âme et nous la prêter le temps d'un concert. On devient des enfants les oreilles bien écarquillées devant le conteur d'une féerie unique. Comme si on n'avait jamais écouté le 5e de Beethoven.... On se laisse envoûtés, on repart heureux, bénis par son charisme.
Merci Maître, à la prochaine !
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La mémoire qui flanche
Le 04/11/2017
sous le poids des souvenirs pèle-mêle...Pour admettre, pour surpasser, il faut absolument trier ... Garder uniquement, ainsi qu'un trésor, la flamme du charisme de ma mère. Je ne connais personne qui n'y ait succombé...
En marchant sur ses pas côté maladie invalidante, je dois m'appuyer sur la béquille de son courage inattendu. Je dis cela parce que je ne vois autour de moi que lâcheté et peur. De tout. Des bobos, de l'avenir - forcément assez court me concernant - de la nécessité de donner de sa personne pour un brin de bonheur à offrir à autrui. Et inattendu, parce qu'elle paraissait tel un papillon innocent surfer gaiement sur les aléas de sa vie. Tant pis si on la suivait ou pas, elle ne regardait pas sur les côtés ! Sa beauté lui attribuait une fragilité qui s'est avérée apparente. Un papillon devenu albatros affrontant vents et marées souvent contraires.
On tricote sa vie, chacun y met son habilité et sa laine. Duveteuse ou âpre, c'est selon. Moi je peux essayer du moins me nourrir à son courage. Elle a su souffrir de longues années et garder sa dignité avec entêtement jusqu'au bout.
Puisse Dieu m'aider à faire pareil, quoique je crois que je vise haut !
De temps en temps, je réalise que je suis devenue orpheline. Une vraie, ayant perdu les deux êtres les plus chers à mon coeur. Rentrer dans le rang... Accepter le normal, le naturel. Inacceptable....Et pourtant...
En marchant sur ses pas côté maladie invalidante, je dois m'appuyer sur la béquille de son courage inattendu. Je dis cela parce que je ne vois autour de moi que lâcheté et peur. De tout. Des bobos, de l'avenir - forcément assez court me concernant - de la nécessité de donner de sa personne pour un brin de bonheur à offrir à autrui. Et inattendu, parce qu'elle paraissait tel un papillon innocent surfer gaiement sur les aléas de sa vie. Tant pis si on la suivait ou pas, elle ne regardait pas sur les côtés ! Sa beauté lui attribuait une fragilité qui s'est avérée apparente. Un papillon devenu albatros affrontant vents et marées souvent contraires.
On tricote sa vie, chacun y met son habilité et sa laine. Duveteuse ou âpre, c'est selon. Moi je peux essayer du moins me nourrir à son courage. Elle a su souffrir de longues années et garder sa dignité avec entêtement jusqu'au bout.
Puisse Dieu m'aider à faire pareil, quoique je crois que je vise haut !
De temps en temps, je réalise que je suis devenue orpheline. Une vraie, ayant perdu les deux êtres les plus chers à mon coeur. Rentrer dans le rang... Accepter le normal, le naturel. Inacceptable....Et pourtant...
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Sans protection
Le 31/10/2017
Je commence à percevoir de plus en plus mon avenir, disons immédiat. Peut-être que les épreuves à venir sont le paravent qui cache celle qui m'a mis k.o. La chimie aidant, j'avance vaille que vaille mais je trébuche à chaque pas....
De toute évidence je suis faible quand d'autres ( par politesse) me croient seulement affaiblie.
Tout autour ce n'est pas mieux. Cela ne me console guère, pétrifiée je me sens, à l'antichambre du néant. Décidément, même diminuée jusqu'à l'os, je me prends pour le centre du monde
De toute évidence je suis faible quand d'autres ( par politesse) me croient seulement affaiblie.
Tout autour ce n'est pas mieux. Cela ne me console guère, pétrifiée je me sens, à l'antichambre du néant. Décidément, même diminuée jusqu'à l'os, je me prends pour le centre du monde
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Passent les jours. ...
Le 05/10/2017
Et les heures, pourtant je demeure....
C'est drôle comme la douleur change de couleur, de consistance.... Du noir je glisse involontairement vers le gris. Il est sombre, creusant mon coeur avec des sillions saignant le désespoir, mais les jours passent, je demeure. ...
L'absence puisqu'elle est définitive, inguerrissable, autant l'apprivoiser....
Comme si c'était possible....
C'est drôle comme la douleur change de couleur, de consistance.... Du noir je glisse involontairement vers le gris. Il est sombre, creusant mon coeur avec des sillions saignant le désespoir, mais les jours passent, je demeure. ...
L'absence puisqu'elle est définitive, inguerrissable, autant l'apprivoiser....
Comme si c'était possible....
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