anastasia
En lisant Proust
Le 27/01/2025
<....Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel.>
C'est le passage tellement méconnu sur la fameuse madeleine. Il eveilla en moi une désespérance si grande ,je crois ne pas pouvoir m’en remettre d’aussitôt.
Quelle est ma madeleine à moi ? Pas encore ressenti le goût. En vain je cherche des souvenirs lointains, mon cerveau en roue libre se retient obstinément à rétropédaler. Pas plus mal? Qui sait.... Je risque de faire psychanalyse, une idiotie inutile ou carrément dangereuse. Ce que je voudrais ce serait de retrouver mon regard enfantin qui voyait la vie supportable. M’en fiche des détails des rues, maisons, musées que j’avais arpentés il y a quelques décennies, des siècles ! Je cherche dans mon âme en train de se désecher mon moi que je percevais entier, inébranlable.
Pas encore trouvé ma madeleine....
C'est le passage tellement méconnu sur la fameuse madeleine. Il eveilla en moi une désespérance si grande ,je crois ne pas pouvoir m’en remettre d’aussitôt.
Quelle est ma madeleine à moi ? Pas encore ressenti le goût. En vain je cherche des souvenirs lointains, mon cerveau en roue libre se retient obstinément à rétropédaler. Pas plus mal? Qui sait.... Je risque de faire psychanalyse, une idiotie inutile ou carrément dangereuse. Ce que je voudrais ce serait de retrouver mon regard enfantin qui voyait la vie supportable. M’en fiche des détails des rues, maisons, musées que j’avais arpentés il y a quelques décennies, des siècles ! Je cherche dans mon âme en train de se désecher mon moi que je percevais entier, inébranlable.
Pas encore trouvé ma madeleine....
Commentaires textes : Écrire
Pas de regrets
Le 24/01/2025
Le temps de la vieillesse est aussi le temps des desamours.... Faut laisser tomber ce besoin, le besoin d’amour qui nous creuse l’âme et les meninges pour peu qu’ils nous en restent. Celui qui nous manque vraiment. D’abord les miens, la plus proche famille, la seule d’ailleurs. Ensuite nos rêves, partis au diable vauvert. Pas disparus mais remis dans la boîte à oubli, celle-là de plus en plus accessible. Le manque d’amour qui étouffe l’humanité entière, l’amour la chose la plus éphémère, la plus convoitée, la plus indicible, obscure, mystérieuse.
Nous en train de pleurnicher sans savoir ni comment le donner ni le recevoir cet amour. Vraiment ? Des regrets vers la fin ? Non, on le chouchoute, on le soigne le cœur, le nôtre, pour nous garder encore un peu en vie. C'est tout. Fuck it.
Nous en train de pleurnicher sans savoir ni comment le donner ni le recevoir cet amour. Vraiment ? Des regrets vers la fin ? Non, on le chouchoute, on le soigne le cœur, le nôtre, pour nous garder encore un peu en vie. C'est tout. Fuck it.
Commentaires textes : Écrire
Le Destin
Le 21/01/2025
J’y crois fermement. Et totalement incapable de lui donner une définition, au moins quelques bribes d’indications pour s’y retrouver. Nada. Pourtant tout ce que j’ai vécu - moi-même et beaucoup d'autres sont des preuves irréfutables.
D’abord orpheline passant des années pas roses du tout, ensuite miraculeusement projetée dans un monde qui même maintenant me semble féerique. J’y ai eu droit ( pourquoi ?). Vous appelez cela comment ?
Regardez ma chienne : provenant d’une lignée de chiens de rue, par le plus pur du hasard (est-ce le hasard ?) fut ramassée sur une route poussiéreuse quelque part dans un bled perdu en Roumanie par des âmes charitables. Pourquoi y-a-t-il tant de chiens de rue là-bas c’est une longue histoire à ne pas raconter le soir aux chers petites têtes blondes.
Bref, les temps modernes tels les Parques sont intervenus pour la sauver d’une morte imminente. Sa photo circulant sur le net - autre hasard ?! - un ami parisien succombant à un brusque élan sentimental promit de s’en occuper à condition qu’elle lui soit délivré en France. Premier coup heureux du destin. Suivit une ascension fulgurante. Je l’ai vite héritée et la voilà prenant avec son charme et sa débrouillardise possession de trois lieux de vie enviables : Paris, Côte d'Azur, Costa Brava. Depuis elle se la coule douce inconsciente du chemin parcouru. Le destin...son destin. Si vous trouvez une explication vous êtes forts !!!!
D’abord orpheline passant des années pas roses du tout, ensuite miraculeusement projetée dans un monde qui même maintenant me semble féerique. J’y ai eu droit ( pourquoi ?). Vous appelez cela comment ?
Regardez ma chienne : provenant d’une lignée de chiens de rue, par le plus pur du hasard (est-ce le hasard ?) fut ramassée sur une route poussiéreuse quelque part dans un bled perdu en Roumanie par des âmes charitables. Pourquoi y-a-t-il tant de chiens de rue là-bas c’est une longue histoire à ne pas raconter le soir aux chers petites têtes blondes.
Bref, les temps modernes tels les Parques sont intervenus pour la sauver d’une morte imminente. Sa photo circulant sur le net - autre hasard ?! - un ami parisien succombant à un brusque élan sentimental promit de s’en occuper à condition qu’elle lui soit délivré en France. Premier coup heureux du destin. Suivit une ascension fulgurante. Je l’ai vite héritée et la voilà prenant avec son charme et sa débrouillardise possession de trois lieux de vie enviables : Paris, Côte d'Azur, Costa Brava. Depuis elle se la coule douce inconsciente du chemin parcouru. Le destin...son destin. Si vous trouvez une explication vous êtes forts !!!!
Commentaires textes : Écrire
Fin d ’année et fin de quoi encore ?
Le 30/12/2024
Plus que jamais les Fêtes me ramènent à ma jeunesse. Pas possible d’échapper au cliché, oui, ce qu’il y a de vraiment merveilleux, irrépétible dans la vie c'est cette bénie et trop courte étape. On ne le savait pas mais on était beaux et joyeux sans tenir compte des circonstances. Presque tous on avait encore les parents pour fairebarrage aux boulets de la société qui à l’époque ne fut ni gaie ni prospère.
Je regarde avec tristesse l’Arbre de Noël pourtant beau, plein du sourire des bougies et de boules scintillantes. De moins en moins d’âme sœur avec laquelle le partager. Le temps a bien travaillé en usant mes rêves jusqu'à les faire disparaître. Désespérément j’attends une étincelle de magie...en vain.
Que c'est triste Venise- où je n’y suis point - sûre pourtant que même là-bas la magie, ma magie a quitté les lieux pour d’autres enchantements.
Et vous ? Auriez-vous plus de chance ? Mes vœux vous accompagnent, puisse la Magie opérer !
Je regarde avec tristesse l’Arbre de Noël pourtant beau, plein du sourire des bougies et de boules scintillantes. De moins en moins d’âme sœur avec laquelle le partager. Le temps a bien travaillé en usant mes rêves jusqu'à les faire disparaître. Désespérément j’attends une étincelle de magie...en vain.
Que c'est triste Venise- où je n’y suis point - sûre pourtant que même là-bas la magie, ma magie a quitté les lieux pour d’autres enchantements.
Et vous ? Auriez-vous plus de chance ? Mes vœux vous accompagnent, puisse la Magie opérer !
Commentaires textes : Écrire
Ça y est, j’y suis
Le 06/12/2024
Privée de presque tous mes pouvoirs, pas encore immobilisée mais pas loin, j’ai commencé mon chemin de robot et je vis principalement par procuration. Pas originale pour un kopeck, on est une armada de vieux qui on quitté la vie avant qu’elle ne les quitte. Comment je gère ce pénible état ?! Je cherche et je trouve, de tant en tant. Vous voudriez le savoir, hein ?
Je suis avare de conseils. Trouvez par vous-même, si ce n’est déjà fait. Bon vent ! On est de plus en plus nombreux à naviguer dans nos rêves, yeux mi-clos, des doléances pleines les besaces. Sûr que vous sauriez faire le bon choix. Bien obligés, le seul moyen de survivre.
Je suis avare de conseils. Trouvez par vous-même, si ce n’est déjà fait. Bon vent ! On est de plus en plus nombreux à naviguer dans nos rêves, yeux mi-clos, des doléances pleines les besaces. Sûr que vous sauriez faire le bon choix. Bien obligés, le seul moyen de survivre.
Commentaires textes : Écrire