anastasia
On change, change-t-on ?
Le 18/01/2018
Maintes disputes sur le masculin/féminin dans l'écriture et subsidiairement dans notre quotidien...
Stupéfaite devant cette accélération... On pédale dans la semoule mes amis ! On peut changer des choses, mêmes beaucoup, mais pas si vite. A trop vouloir d'un coup on risque l'indigestion.
Je me souviens d'un vieux qui faisait un métier curieux et pas adapté pour son âge : homme de ménage dans un magasin. Je l'ai entendu un jour quand tout en manipulant l'aspirateur il regardait la rue avec ses passants à travers la vitrine. Ils avaient l'air des fourmis dans un bocal attaquées par un danger inconnu. Et il fit cette réflexion philosophique : "ils courent, ils courent, ils vont dégringoler de l'autre côté ".
Je l'oublierai jamais. Arrêtez-vous un instant et pensez-y...
Stupéfaite devant cette accélération... On pédale dans la semoule mes amis ! On peut changer des choses, mêmes beaucoup, mais pas si vite. A trop vouloir d'un coup on risque l'indigestion.
Je me souviens d'un vieux qui faisait un métier curieux et pas adapté pour son âge : homme de ménage dans un magasin. Je l'ai entendu un jour quand tout en manipulant l'aspirateur il regardait la rue avec ses passants à travers la vitrine. Ils avaient l'air des fourmis dans un bocal attaquées par un danger inconnu. Et il fit cette réflexion philosophique : "ils courent, ils courent, ils vont dégringoler de l'autre côté ".
Je l'oublierai jamais. Arrêtez-vous un instant et pensez-y...
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Visitons, Revisitons...
Le 11/01/2018
On n'est plus heureux, c'est sûr ! Les preuves ne manquent pas : on revisite les gâteaux de nos grand'mères, les bons plats d'antan, alors pourquoi pas un Opéra ?
Polémique - pas si polémique que ça - autour d'une nouvelle mise en scène de Carmen à Florence. A la poubelle Bizet et sa cigarettière libre et volage, de Mérimée il n'en est plus question !
Franchement je n'ai pas vu le spectacle. Il est peut-être pas mauvais, possible bon. Aucune idée !
Je n'entre pas dans les discussions vaseuses sur les droits des protagonistes à faire tourner la mayonnaise dans l'autre sens, on verra si notre monde si pressé à changer de TOUT sera digeste ou pas.
Je regrette seulement que nos auteurs/artistes/compositeurs et les autres non plus aucune inspiration pour créer des oeuvres illustrant leurs désirs/croyances/convictions. On torture les pauvres anciens pour leur faire dire ce qu'ils ne disaient point. Il y a de la liberté ou de l'impotence dans tout cela ?
Tiens, puisqu'on parle du loup...Le flambeau du féminisme à tout cran a le vent en poupe ! C'est pas moi qui jetteras la pierre aux pauvres femmes opprimées depuis des lustres sous les pantoufles de ces Messieurs et qui ont décidées de sévir ! Mais de là à déterrer la hache de guerre pour tout et n'importe quoi, on se prépare des lendemains tristounets Mesdames. Pensez-y un peu : peut-on avoir le beurre et l'argent du beurre ?
Polémique - pas si polémique que ça - autour d'une nouvelle mise en scène de Carmen à Florence. A la poubelle Bizet et sa cigarettière libre et volage, de Mérimée il n'en est plus question !
Franchement je n'ai pas vu le spectacle. Il est peut-être pas mauvais, possible bon. Aucune idée !
Je n'entre pas dans les discussions vaseuses sur les droits des protagonistes à faire tourner la mayonnaise dans l'autre sens, on verra si notre monde si pressé à changer de TOUT sera digeste ou pas.
Je regrette seulement que nos auteurs/artistes/compositeurs et les autres non plus aucune inspiration pour créer des oeuvres illustrant leurs désirs/croyances/convictions. On torture les pauvres anciens pour leur faire dire ce qu'ils ne disaient point. Il y a de la liberté ou de l'impotence dans tout cela ?
Tiens, puisqu'on parle du loup...Le flambeau du féminisme à tout cran a le vent en poupe ! C'est pas moi qui jetteras la pierre aux pauvres femmes opprimées depuis des lustres sous les pantoufles de ces Messieurs et qui ont décidées de sévir ! Mais de là à déterrer la hache de guerre pour tout et n'importe quoi, on se prépare des lendemains tristounets Mesdames. Pensez-y un peu : peut-on avoir le beurre et l'argent du beurre ?
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Et de deux...
Le 09/01/2018
La Faucheuse traîne encore dans les coulisses de notre jeunesse passée, depuis belle lurette soyons francs...
Une jolie blonde pas poupée pour un sou est partie rejoindre nos gaités oubliées, perdues å jamais.
Encore une fois on nous donne à mâcher sa vie par bribes, toujours les mêmes d'ailleurs. Franchement les journalistes ne sont pas des abeilles laborieuses. Ils se repassent sans gène aucune les sempiternelles louanges d'une banalité affligeante...
France Gall étant plus insaisissable qu'on veuille nous la clouer dans notre imagerie, on ne peut que s'indigner mollement : raz les mirettes de voir sur toutes les chaînes encore et encore la blonde égérie, la femme comblée mais rattrapée sans cesse par le destin funeste, rythmer les trois ou quatre tubes que n'importe quel manant sait fredonner...
On a eu notre ration de Johnny, voilà bis repetita ! D'ailleurs un journaliste un tantinet cynique mais non sans raison a laissé échapper la vérité première : vu leurs âge on doit s'attendre à d'autres départ pour l'infini.... Pas bonne nouvelle mes gars, pas bonne mais vraie....
Une jolie blonde pas poupée pour un sou est partie rejoindre nos gaités oubliées, perdues å jamais.
Encore une fois on nous donne à mâcher sa vie par bribes, toujours les mêmes d'ailleurs. Franchement les journalistes ne sont pas des abeilles laborieuses. Ils se repassent sans gène aucune les sempiternelles louanges d'une banalité affligeante...
France Gall étant plus insaisissable qu'on veuille nous la clouer dans notre imagerie, on ne peut que s'indigner mollement : raz les mirettes de voir sur toutes les chaînes encore et encore la blonde égérie, la femme comblée mais rattrapée sans cesse par le destin funeste, rythmer les trois ou quatre tubes que n'importe quel manant sait fredonner...
On a eu notre ration de Johnny, voilà bis repetita ! D'ailleurs un journaliste un tantinet cynique mais non sans raison a laissé échapper la vérité première : vu leurs âge on doit s'attendre à d'autres départ pour l'infini.... Pas bonne nouvelle mes gars, pas bonne mais vraie....
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Cui prodest ?
Le 10/12/2017
A voir cette lave volcanique qui a déferlé sur Paris lors des obsèques de Johnny une question me titille les méninges : est-ce que ce garçon béni des muses qui suait la musique par tous les pores aurait vraiment aimé cet hommage à la démesure des héros antiques ?
Je précise, j'éclaircie mon propos : je l'admire sincèrement pour tout. Pour l'abandon de son être à chaque représentation, pour le colosse qu'il a su devenir, pour le courage de faire sauter pas mal d'interdits, de laisser des tas de démons l'habiter sans se laisser bouffer par eux et pour mille choses encore.
Mais -j'ai tort peut-être- je le voyais plutôt rentré en lui-même, portant en escargot son intimité de l'esprit qu'il n'ouvrait pas facilement, possible pas du tout. Cet étalement de ferveur lui semblerait rater la cible. J'en ai pour preuve son choix du lieu de sa tombe, modeste, ensoleillé, face à la mer et loin de toute ferveur surdimensionée. Comme je le comprends et peut-être l'aime pour cela uniquement.
Bien sûr comme tout artiste il devrait sentir sa vanité gonflée par le cortège de fans le montant plus haut que les podiums. Bien sûr qu'il aimerait qu'on ne l'oublie pas de sitôt...
Ceci étant dit, le passage du rebelle au rang de symbole national me paraît déroutant. La France serait-elle devenue du jour au lendemain hippie et rock'n roll ? Je pense toute la France, avec ses présidents, son intelligentsia, ses gavroches, ses motards, ses bourgeoises surbotoxées, ses cadres (moins dynamiques que lui), ses quidams de la rue,,,
Enfin, n'ergotons pas. Il l'a fait en voulant ou pas. Pour cette façade commémorative quelques uns ont tiré des ficelles.
Des pourquoi il y en a. Et pour les vrais protagonistes, allez, ça roule !
Je précise, j'éclaircie mon propos : je l'admire sincèrement pour tout. Pour l'abandon de son être à chaque représentation, pour le colosse qu'il a su devenir, pour le courage de faire sauter pas mal d'interdits, de laisser des tas de démons l'habiter sans se laisser bouffer par eux et pour mille choses encore.
Mais -j'ai tort peut-être- je le voyais plutôt rentré en lui-même, portant en escargot son intimité de l'esprit qu'il n'ouvrait pas facilement, possible pas du tout. Cet étalement de ferveur lui semblerait rater la cible. J'en ai pour preuve son choix du lieu de sa tombe, modeste, ensoleillé, face à la mer et loin de toute ferveur surdimensionée. Comme je le comprends et peut-être l'aime pour cela uniquement.
Bien sûr comme tout artiste il devrait sentir sa vanité gonflée par le cortège de fans le montant plus haut que les podiums. Bien sûr qu'il aimerait qu'on ne l'oublie pas de sitôt...
Ceci étant dit, le passage du rebelle au rang de symbole national me paraît déroutant. La France serait-elle devenue du jour au lendemain hippie et rock'n roll ? Je pense toute la France, avec ses présidents, son intelligentsia, ses gavroches, ses motards, ses bourgeoises surbotoxées, ses cadres (moins dynamiques que lui), ses quidams de la rue,,,
Enfin, n'ergotons pas. Il l'a fait en voulant ou pas. Pour cette façade commémorative quelques uns ont tiré des ficelles.
Des pourquoi il y en a. Et pour les vrais protagonistes, allez, ça roule !
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Envie
Le 07/12/2017
De revenir sur ce personnage.... bien obligée... On est comme violée par cette avalanche de louanges, de désir collectif de lui tailler un costume de héros d'effets spéciaux... Et pourtant, lisez - comme on devrait le faire à chaque moment - entre les lignes, triez les images à retenir et vous trouverez votre Johnny. Différent, complexe. Parce que plus que nous avec nos oreilles disponibles selon nos humeurs, il y en a une infinité. Au choix, selon notre besoin immédiat.
Moi, à part le fait qu'il a accompagné en parallèle (je ne fus qu'une fan occasionnelle pour deux ou trois chansons) ma jeunesse, je n'ai pas connu son parcours de chanteur, le considérant par désinvolture en deçà de mes goûts.
On ne doit jamais juger sans connaître. On fonctionne aux clichés : "bête de scène, rockeur et frimeur, éternel enfant gâté...etc". Mea culpa. Il y a (avait) sous ses blousons cloutés une vulnérabilité immense. L'utiliser comme il l'a fait, cela vous fabrique un héros. Oui, celui de nos jours, le temps d'Achille est bien révolu.
Moi, à part le fait qu'il a accompagné en parallèle (je ne fus qu'une fan occasionnelle pour deux ou trois chansons) ma jeunesse, je n'ai pas connu son parcours de chanteur, le considérant par désinvolture en deçà de mes goûts.
On ne doit jamais juger sans connaître. On fonctionne aux clichés : "bête de scène, rockeur et frimeur, éternel enfant gâté...etc". Mea culpa. Il y a (avait) sous ses blousons cloutés une vulnérabilité immense. L'utiliser comme il l'a fait, cela vous fabrique un héros. Oui, celui de nos jours, le temps d'Achille est bien révolu.
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