Connaissez-vous ce jeux surréaliste ? On pliait une feuille de papier généralement en quatre et chaque protagoniste dessinait un quart les autres parties étant cachées. A la fin on dépliait, le résultat du jeu : une création aléatoire souvent amusante, rarement révélatrice d'un sous-entendu cohérent. C'était voulu ainsi, le vécu n'est jamais linéaire.
Pourquoi ai-je pensé soudainement à ce jeu devenu marchandise ? Va savoir.... C'est la position obligée pour moi dans le lit après cette fichue opération. Position du cadavre. En bonus une hanche en métal noble et un ras le bol gigantesque de tout....
Une prison plus que confortable mais une prison quand même. Vous ne décidez de rien, les horaires, le programme, la bouffe, tout est imposé. La sortie aussi prévue au bon vouloir du juge-médecin. Et qui tarde à venir...
Ingrate que je suis... Toute une organisation pour me remettre sur pieds... Alors pourquoi cette mentalité de détenu ?
La partie sauvage qui ne veut pas mourir en nous pousse vers la liberté...Quitte à en rester sans une patte... Curieux, non ?

Profitez bien Mesdames, une journée par an vous est dédiée... Et encore qui la fête ? Point de statistiques la-dessus....
On la fête comment d'ailleurs ? Fleurs et bisous ?
Sur mon écran tv un éminent théologien est accusé de sévices violents et plus si affinités sur 4 femmes victimes pas si consentantes que cela....Une aiguille dans une botte de foin.... Combien d'entre nous avons cédé sans mettre du coeur à l'ouvrage aux désirs primaires de nos chers compagnons ? Cela compte pour des prunes ? Et puis quoi ? On s'insurge contre les lois de la nature ou de la pression sociétale ? Pour tout et n'importe quoi on a perdu la boule.
Alors fêtons tant qu'il n'est pas encore minuit ! Demain, retour à la case silence et tête baissée.
Pourtant je trouve grotesque la révolte tous azimuth qui balaye la planète, plutôt nordique que je sache. Tapons sur les pauvres mecs sans choix préliminaire ! Pas pour moi. Nostalgique que je suis du vrai amour, complémentaire ou fusionnel dont je fus un témoin privilégié. C'est donc possible. Alors Mesdames, au boulot ! Rien ne se fait tout seul !

Quelle présomption de ma part en lisant la bio de Montaigne de me glisser subrepticement dans le sillage.... Cependant comment ne pas resentir au plus profond de nous mêmes  ses doutes, sa quête des réponses impossibles, son plaisir à fouiller son âme jusqu'au vertige que peut donner la raison mise à l'épreuve ?
"Nous ne sommes jamais chez nous, nous sommes toujours au-delà"... Tout est dit ou presque...

Sujet brûlant : opération réussie et puis ? Pas besoin de vous avouer que si sympathique, petit génie du grand ballon qu'il soit, l'avenir du brésilien ne m'empêche pas de dormir....
D'ailleurs ce qui perturbe mes nuits à part mes soucis immédiats ce sont d'autres questions planétaires, il y en a plein, d'où l'embarras du choix...
Je suppose que l'expression "écran plat" pour nos tv n'est pas seulement un terme technique. Il aplatit à bon escient tout : news, potins pardon gossip, drames, tragédies trop souvent résultat de nos bêtises ou faiblesses. Tout a le droit au même minutage, pub comprise. Ne pas devenir idiot avec ça...

D'antan nous tombent dessus, limpide signal des cieux de notre impuissance. Il a suffit de 3-4 centimètres de poudreuse pour chambouler tout un pays. Et nos valeureux responsables d'être aux abonnés absents. Normal, pas d'élection en vue... Sinon on les voit partout : vaches, veaux, cochons et compagnie....
Étonnant ? Non ? Ce qui implique une certaine frange d'intérêts, ils sont tous là à donner de leur personne... Ce qui implique toute la population, on oublie. Nous aussi ?