anastasia
J'entends d'ici
Le 09/10/2018
Tellement c'est ahurissant d'incompréhension : arrêtes tes jérémiades ! Il y a foule à rêver du soleil permanent si ennuyeux de la Côte. Je sais, je ne suis pas si injuste envers les cadeaux tombés au hasard des aléas du destin. Pas dans le déni d'un sort enviable pour au moins la moitié de la planète.
Néanmoins je me fais encore l'avocat du diable : la même moitié rêve de la cité des lumières, des amoureux, des rouspéteurs, des grèves, des cafés disponibles avec des serveurs grincheux, des ponts vous ouvrant une perspective qui titille à nulle autre pareille l'imagination selon la charge émotive de chacun...
Oui, je tombe de nouveau dans le piège de la nostalgie, de la douleur indicible, plaie ouverte par moi-même mais tel l'apprenti sorcier incapable de la fermer. V'là, l'histoire de ma vie.... ce n'est pas un chapitre avec le mot fin, c'est une fin en soi pour écrire mon histoire. Pour être honnête, ce n'est pas si mal ....
Néanmoins je me fais encore l'avocat du diable : la même moitié rêve de la cité des lumières, des amoureux, des rouspéteurs, des grèves, des cafés disponibles avec des serveurs grincheux, des ponts vous ouvrant une perspective qui titille à nulle autre pareille l'imagination selon la charge émotive de chacun...
Oui, je tombe de nouveau dans le piège de la nostalgie, de la douleur indicible, plaie ouverte par moi-même mais tel l'apprenti sorcier incapable de la fermer. V'là, l'histoire de ma vie.... ce n'est pas un chapitre avec le mot fin, c'est une fin en soi pour écrire mon histoire. Pour être honnête, ce n'est pas si mal ....
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Broyer du gris...
Le 08/10/2018
Adaptation, résilience, finalement acceptation, j'en ai entendu des recommandations, des reproches aussi. De quoi te plains-tu ? Grand espace (tu parles, comme si j'avais hérité du Grand Trianon ! ) ciel bleu, mer à deux encablures, toutes commodités petites bourgeoises autour du nouvel emplacement, je vous laisse inventer la suite.
Oui, mais moi je ne suis pas prête à abandonner pareil à un chiffon sale ma vie passée que je retrouvais au coin de ma rue, toujours la même depuis presqu'un demi-siècle... Ma mémoire se révolte, ne veut pas passer à la trappe, se fait vive, outrée, meurtrie par ce violent coup de pied asséné à la vas-vite ! Non, dit mon coeur en deuil de tout ce qu'il aimait, non dit mon cerveau habitué à réagir à d'autres stimuli que la conversation colorée des maraîchers et des passants chantant l'accent du midi...
Je n'ai pas peur de le crier jusqu'au sang de mes ancêtres : oui, je suis une fille du nord, des nuages poètes et des ponts sous lesquels coule la Seine...
Je vivoterai là où le destin l'a voulu avec cette plaie béante sans guérison probable au tréfonds de moi avec sur le dos le sac des moqueries et de l'incompréhension ambiante. Et puis zut, j'ai le droit de hurler, non ?
Oui, mais moi je ne suis pas prête à abandonner pareil à un chiffon sale ma vie passée que je retrouvais au coin de ma rue, toujours la même depuis presqu'un demi-siècle... Ma mémoire se révolte, ne veut pas passer à la trappe, se fait vive, outrée, meurtrie par ce violent coup de pied asséné à la vas-vite ! Non, dit mon coeur en deuil de tout ce qu'il aimait, non dit mon cerveau habitué à réagir à d'autres stimuli que la conversation colorée des maraîchers et des passants chantant l'accent du midi...
Je n'ai pas peur de le crier jusqu'au sang de mes ancêtres : oui, je suis une fille du nord, des nuages poètes et des ponts sous lesquels coule la Seine...
Je vivoterai là où le destin l'a voulu avec cette plaie béante sans guérison probable au tréfonds de moi avec sur le dos le sac des moqueries et de l'incompréhension ambiante. Et puis zut, j'ai le droit de hurler, non ?
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Les chaises musicales
Le 07/10/2018
A ce jeu là on est tous experts. Pensez-y un peu... Combien de fois on a changé ne serait-ce que de petit déjeuner pour emmerder quelqu'un, nos mères pour commencer. Vas-y que je te pousse, finalement il arrive un moment où on prend la place de l'autre, qu'on la mérite ou pas.
Mais de mémoire de l'immigrée que je resterais toujours aux oreilles de mes concitoyens, je n'avais jamais au grand jamais vécu des cocasseries pareilles. Des ministres qui jouent à la trampoline vite montés illico descendus, des phrases " je sème à tout vent" aussitôt démenties, un chef suprême à mille casquettes à s'y perdre dans les décors souvent pas jolis jolis, il y a de quoi vous laisser pantois.
Le grand hic est là mes potes. Les bras nous en tombent et nous avec. Ce peuple qui n'a pas inventé la révolution mais il y a mis beaucoup du sien, reste coi. Du moins pour l'instant...."La faute à Voltaire" ou prosaïquement au règne de l'image paralysante ? Anesthésiante ? Choisissez !
Mais de mémoire de l'immigrée que je resterais toujours aux oreilles de mes concitoyens, je n'avais jamais au grand jamais vécu des cocasseries pareilles. Des ministres qui jouent à la trampoline vite montés illico descendus, des phrases " je sème à tout vent" aussitôt démenties, un chef suprême à mille casquettes à s'y perdre dans les décors souvent pas jolis jolis, il y a de quoi vous laisser pantois.
Le grand hic est là mes potes. Les bras nous en tombent et nous avec. Ce peuple qui n'a pas inventé la révolution mais il y a mis beaucoup du sien, reste coi. Du moins pour l'instant...."La faute à Voltaire" ou prosaïquement au règne de l'image paralysante ? Anesthésiante ? Choisissez !
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Adieu ma belle
Le 28/09/2018
Terminus. J'y suis. Je quitte mon terrain, ma chasse gardée pour la jungle. Tout cela ne le prenez pas à la lettre, non !
Ma vie, telle que je l'ai vécue en bien, mal ou entre-les-deux, est belle et bien finie. Je change de trottoir et via ! vers de nouvelles aventures comme disait mon père, un grand philosophe.
Comme si j'avais des siècles devant ! La rigolade, je peux tirer le rideau à tout moment. On verra, on verra...
Ce que je sais pour sûr c'est que j'ai perdu toutes mes plumes. Mon âme avec.
Ma vie, telle que je l'ai vécue en bien, mal ou entre-les-deux, est belle et bien finie. Je change de trottoir et via ! vers de nouvelles aventures comme disait mon père, un grand philosophe.
Comme si j'avais des siècles devant ! La rigolade, je peux tirer le rideau à tout moment. On verra, on verra...
Ce que je sais pour sûr c'est que j'ai perdu toutes mes plumes. Mon âme avec.
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Qui suis-je ?
Le 28/09/2018
suite logique au précèdent...
La réponse ne le sera point. Aucune idée après tant d'années d'errance oscillatoire entre mes rêves et mes réalités. Parce que j'en ai vécu des nombreuses, des réalités.Enfin, ce que je supposais être comme telles.
D'ailleurs je ne me pose plus de questions, cela fait mal, personne pour suggérer un quelconque remède.
En connaissez-vous un ? je suis preneuse !
La réponse ne le sera point. Aucune idée après tant d'années d'errance oscillatoire entre mes rêves et mes réalités. Parce que j'en ai vécu des nombreuses, des réalités.Enfin, ce que je supposais être comme telles.
D'ailleurs je ne me pose plus de questions, cela fait mal, personne pour suggérer un quelconque remède.
En connaissez-vous un ? je suis preneuse !
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