anastasia
L'opium du peuple
Le 24/06/2018
Dixit camarade Lénine à propos de la religion, n'est-ce pas ? Eh ben non, il s'était gouré ferme.... C'est le foot ! Scotché nez à l'écran (de plus en plus grand et cher) on kiffe sur des hommes musclés en short qui courent après un ballon pour le rejeter aussitôt. Oui, mais le nombre d'heures d'entraînement, la bataille de la sélection, le pognon qui arrose les plus chanceux, cela dépasse et de loin les quelques petits vieux ou moins vieux qui se traînent avec la peur (honte?) du délinquant vers des églises quasiment vides. Certaines si elles ont de la chance elles sont hissées au titre de monument historique. C'est pas pour cela qu'elles sont plus fréquentées ou alors par les éternels touristes avec leur téléphones-photo. Question de ramener un souvenir dont on a oublié l'emplacement et l'histoire.
L'opium du peuple ? La rigolade ! Le peuple c'est lui qui nous apprend où est l'opium, façon de parler. Parce que les poudres de perlimpinpin dont on se gave chez les riches et les moins riches, autant dire, un peu chez tout le monde a changé de substance. Substantiellement. Il est même question d'en faire une loi permissive. Et puis le peuple, c'est nous, n'est-ce pas ?
L'opium du peuple ? La rigolade ! Le peuple c'est lui qui nous apprend où est l'opium, façon de parler. Parce que les poudres de perlimpinpin dont on se gave chez les riches et les moins riches, autant dire, un peu chez tout le monde a changé de substance. Substantiellement. Il est même question d'en faire une loi permissive. Et puis le peuple, c'est nous, n'est-ce pas ?
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Ulysse n'est pas mon héros
Le 20/06/2018
L'errance avec expériences initiatiques c'est l'histoire de l'humanité, voyez le présent. On dit migrants mais on pense à soi. On ne se voit jamais comme tel et pourtant c'est ce qu'on fait sans cesse. Regardez seulement la fièvre des vacances. On part sur les routes chargés comme des escargots avec nos petits indispensables en rêvant d'un inconnu révélateur qui rarement en est un.
Je cite sans le nommer (persona non grata dans la philosophie roumaine qui n'a pu soit-dit en passant jamais pu se hisser au niveau des grands penseurs universels) : après 40 ans, l'être humain n'a plus soif de nouveauté, il cherche sans relâche le déjà-connu. Pour se rassurer, pour avancer vaille que vaille sur le chemin restant...
Moi il me semble que je l'ai toujours fait... et pourtant j'ai roulé ma bosse moins que certains mais assez pour ma capacité de digestion.
Décidément je ne suis pas capable d'avaler ce qui m'arrive vers l'hiver de ma vie. L'ultime épreuve physique que j'ai infligé à bon escient à mon corps a coupé court mes rêves de relative jeunesse. Tires ma belle un trait sur tes élucubrations. La fin est là, longue ou pas, mais moche à souhait. L'obstination d'Ulysse n'est pas mienne et je ne suis pas sûre qu'il fut si heureux que ça de rentrer au bercail. Retrouver sa Pénélope, vieillie et aigrie, la barbe !
Il aurait mieux valu rester sur place, vieillir côte à côte n'est pas plus gai mais on l'observe moins. Et puis cette satanée commodité qui bouffe toute velléité d'aventure ! Quelle chance mes vieux ! Sauvés par l'indolence ! La mort c'est pour plus tard....ou bientôt....pas la peine de presser le pas, elle vient quand bon lui semble ! Toujours trop tôt, n'est-ce pas ?
Je cite sans le nommer (persona non grata dans la philosophie roumaine qui n'a pu soit-dit en passant jamais pu se hisser au niveau des grands penseurs universels) : après 40 ans, l'être humain n'a plus soif de nouveauté, il cherche sans relâche le déjà-connu. Pour se rassurer, pour avancer vaille que vaille sur le chemin restant...
Moi il me semble que je l'ai toujours fait... et pourtant j'ai roulé ma bosse moins que certains mais assez pour ma capacité de digestion.
Décidément je ne suis pas capable d'avaler ce qui m'arrive vers l'hiver de ma vie. L'ultime épreuve physique que j'ai infligé à bon escient à mon corps a coupé court mes rêves de relative jeunesse. Tires ma belle un trait sur tes élucubrations. La fin est là, longue ou pas, mais moche à souhait. L'obstination d'Ulysse n'est pas mienne et je ne suis pas sûre qu'il fut si heureux que ça de rentrer au bercail. Retrouver sa Pénélope, vieillie et aigrie, la barbe !
Il aurait mieux valu rester sur place, vieillir côte à côte n'est pas plus gai mais on l'observe moins. Et puis cette satanée commodité qui bouffe toute velléité d'aventure ! Quelle chance mes vieux ! Sauvés par l'indolence ! La mort c'est pour plus tard....ou bientôt....pas la peine de presser le pas, elle vient quand bon lui semble ! Toujours trop tôt, n'est-ce pas ?
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Ultima suta de metri...
Le 18/06/2018
Inaintez à reculons spre sfârsitul erei mele pariziene... Gata, c'est parti mon Kiki....Nu mai am nici lacrimi, sunt hiponotizata de clipa prezenta si restul...e în întuneric.
Sa fiu sincera, nu stiu daca refuzul meu de magar încapatânat se datoreaza starii mele deperesive sau e chiar durerea unui nou exil... Les deux probablement...
Sa termin cu postura de martir, lipsita de eleganta sufleteasca si în plus ridicol de inutila..Asta a fost sa fie...
Alegerile nu ni se dau des în viata, e drept ca tocmai atunci sunt capitale ! Am trecut cu steagul prostiei pe drumuri neprielnice mie. Acum deabia înteleg. Cearceaful pe care ni-l asternem e facut din mici si mijlocii prostii, neatentii, slabiciuni si comoditati. Norocul non c'entra (in italianan!!!) sau foarte parcimonios.
Vom încerca un pas în fata celuilalt cu conditia sa ma mai tina picioarele ! Sau scheletul... Oricum pe el ma bazez, e singurul care dispare ultimul !!!
Sa fiu sincera, nu stiu daca refuzul meu de magar încapatânat se datoreaza starii mele deperesive sau e chiar durerea unui nou exil... Les deux probablement...
Sa termin cu postura de martir, lipsita de eleganta sufleteasca si în plus ridicol de inutila..Asta a fost sa fie...
Alegerile nu ni se dau des în viata, e drept ca tocmai atunci sunt capitale ! Am trecut cu steagul prostiei pe drumuri neprielnice mie. Acum deabia înteleg. Cearceaful pe care ni-l asternem e facut din mici si mijlocii prostii, neatentii, slabiciuni si comoditati. Norocul non c'entra (in italianan!!!) sau foarte parcimonios.
Vom încerca un pas în fata celuilalt cu conditia sa ma mai tina picioarele ! Sau scheletul... Oricum pe el ma bazez, e singurul care dispare ultimul !!!
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Le charme éternel
Le 18/06/2018
Fait cet après-midi un exploit minuscule : visite au domaine Chantilly. Je n'aurais pas pu choisir un plus mauvais moment : dimanche, donc touristes en abondance, prix de Diane, encore des amateurs de courses et de m'as tu vu, rassemblement des passionnés de vieux tacots, etc...
Et pourtant... quelle merveille ! Soleil, arbres en majesté, château dégorgeant de visiteurs... les mots sont inutiles. Ma mémoire est pleine de mes souvenirs d'antant, arpantant avec mes parents, mes chiens, mes amis ces mêmes lieux. Quel bonheur, se ballader sous les arbres centenaires, voir tant de beauté..avec mes fantômes à côté. A l'époque j'avais tout vu : la collection remarquable de tableaux (je me souviens d'un Filippo Lippi, élève de Botticelli que j'ai découvert là-bas), les douves, les écuries, et la fôret ! un enchantement qui m'est revenu en boomerang aujourd'hui avec d'autant plus de poids que j'ai comme une impression que c'était la dernière fois...
Et j'ai (re)commencé à pleurer sur le charme indescriptible de ce pays avec sa lumière si particulière, si envoûtante du moins pour moi. Décidément mon destin me joue encore un mauvais tour : j'adore le nord et je suis renvoyée vers le sud armes et bagages. Le sud qui sûrement a du charme mais dont je ne connais ni ne souhaite en connaitre le goût. Prions...oui, mais qui ?
Et pourtant... quelle merveille ! Soleil, arbres en majesté, château dégorgeant de visiteurs... les mots sont inutiles. Ma mémoire est pleine de mes souvenirs d'antant, arpantant avec mes parents, mes chiens, mes amis ces mêmes lieux. Quel bonheur, se ballader sous les arbres centenaires, voir tant de beauté..avec mes fantômes à côté. A l'époque j'avais tout vu : la collection remarquable de tableaux (je me souviens d'un Filippo Lippi, élève de Botticelli que j'ai découvert là-bas), les douves, les écuries, et la fôret ! un enchantement qui m'est revenu en boomerang aujourd'hui avec d'autant plus de poids que j'ai comme une impression que c'était la dernière fois...
Et j'ai (re)commencé à pleurer sur le charme indescriptible de ce pays avec sa lumière si particulière, si envoûtante du moins pour moi. Décidément mon destin me joue encore un mauvais tour : j'adore le nord et je suis renvoyée vers le sud armes et bagages. Le sud qui sûrement a du charme mais dont je ne connais ni ne souhaite en connaitre le goût. Prions...oui, mais qui ?
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Le temps de tous les malheurs ?
Le 13/06/2018
Décidément, pas d'époque faste pour moi en ce moment - qui s'étire un peu trop à mon goût...
Pour ajouter à ma mélancolique survie le Maestro des Maestros dont la musique a bercée nos heures les plus dures à maman et à moi, a suspendu tous ses concerts ce printemps... Pas qu'à Paris, partout...
On n'est pas au café du commerce pour colporter des rumeurs, inventer des fake news (on est modernes ou m...alors !) ni faire des suppositions idiotes. Mais je ne peux m'empêcher, vu mon état émotionnel sautant l'échelle du supportable, de penser au pire. Tout en souhaitant me tromper du tout au tout.
J'ai une vague connaissance de sa bio pour avoir quelques indices. Je peux tout aussi bien être à côté de la plaque...
L'important pour moi et pour des milliers d'autres c'est qu'il nous revienne. Point barre.
Que le bonheur, rien que lui, ainsi que vous le souhaitez vous berce les années à venir cher Murray Perahia.
Pour ajouter à ma mélancolique survie le Maestro des Maestros dont la musique a bercée nos heures les plus dures à maman et à moi, a suspendu tous ses concerts ce printemps... Pas qu'à Paris, partout...
On n'est pas au café du commerce pour colporter des rumeurs, inventer des fake news (on est modernes ou m...alors !) ni faire des suppositions idiotes. Mais je ne peux m'empêcher, vu mon état émotionnel sautant l'échelle du supportable, de penser au pire. Tout en souhaitant me tromper du tout au tout.
J'ai une vague connaissance de sa bio pour avoir quelques indices. Je peux tout aussi bien être à côté de la plaque...
L'important pour moi et pour des milliers d'autres c'est qu'il nous revienne. Point barre.
Que le bonheur, rien que lui, ainsi que vous le souhaitez vous berce les années à venir cher Murray Perahia.
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