anastasia
Ça y est !
Le 16/11/2018
Avec ma cité tant chère à mon coeur j'ai rompu le cordon ombilical. Pas pour naître à un autre soleil, pour mourir à petit feu tapie dans un coin que j'abhorre. Rien ni personne ne console mon âme meurtrie. Au fait ? Pourquoi tant de rejet, complet, viscéral ?
Première réponse -au cas où vous en vouliez une, ce que je n'ai pas l'audace de croire ni de solliciter d'ailleurs : ce ne fut pas mon choix. Cela me met en rogne, coup de trafalgar dans mon orgueil, plus sincèrement dans ce que me restait de libre arbitre. LA RESPONSABILITÉ, voilà ! Ce péché mignon a bouleversé ma vie en la traînant vers un permanent et ennuyeux ciel bleu, d'autres vont me haïr pour ce ressentiment. Tant pis, je le dis et redis : mon habit d'éternelle étrangère me collera à la peau plus que jamais.
Même pas un endroit où me faire la belle....
Deuzio : ce n'est pas mon "endroit".... Je ne retrouve sur ces trottoirs piétinés par des zombies (ça grouille, vous pouvez me croire) à quoi accrocher mes rêves, encore moins mes habitudes si chèrement acquises en longeant depuis près d'un demi-siècle le chemin qui était devenu mon semblable, mon frère.
Me voilà en exil, un cauchemar qui vient de loin, de très loin me rappelant avec cynisme ce pourquoi j'avais fui le lieu de ma naissance. Tiens, ma naissance, parlons-en. Une mère jeune, à peine sortie de l'enfance, qui ironie du sort, m'a précédé dans cette aventure. Elle avait quitté un cocon douillet, beau sans être riche, pour une misère simulée qui, la guerre aidant, devint réelle. Blague du destin, de nos vie entremêlées ?
Elle, avec sa beauté et son caractère enjoué s'en est bien sortie finalement. Je dois reconnaître pour mon profit aussi.
Et maintenant, que vais-je faire ? -dit la chanson....
Je sais : attendre, un de ces jours mon tour viendra de me faire la malle. Pour de bon.
Première réponse -au cas où vous en vouliez une, ce que je n'ai pas l'audace de croire ni de solliciter d'ailleurs : ce ne fut pas mon choix. Cela me met en rogne, coup de trafalgar dans mon orgueil, plus sincèrement dans ce que me restait de libre arbitre. LA RESPONSABILITÉ, voilà ! Ce péché mignon a bouleversé ma vie en la traînant vers un permanent et ennuyeux ciel bleu, d'autres vont me haïr pour ce ressentiment. Tant pis, je le dis et redis : mon habit d'éternelle étrangère me collera à la peau plus que jamais.
Même pas un endroit où me faire la belle....
Deuzio : ce n'est pas mon "endroit".... Je ne retrouve sur ces trottoirs piétinés par des zombies (ça grouille, vous pouvez me croire) à quoi accrocher mes rêves, encore moins mes habitudes si chèrement acquises en longeant depuis près d'un demi-siècle le chemin qui était devenu mon semblable, mon frère.
Me voilà en exil, un cauchemar qui vient de loin, de très loin me rappelant avec cynisme ce pourquoi j'avais fui le lieu de ma naissance. Tiens, ma naissance, parlons-en. Une mère jeune, à peine sortie de l'enfance, qui ironie du sort, m'a précédé dans cette aventure. Elle avait quitté un cocon douillet, beau sans être riche, pour une misère simulée qui, la guerre aidant, devint réelle. Blague du destin, de nos vie entremêlées ?
Elle, avec sa beauté et son caractère enjoué s'en est bien sortie finalement. Je dois reconnaître pour mon profit aussi.
Et maintenant, que vais-je faire ? -dit la chanson....
Je sais : attendre, un de ces jours mon tour viendra de me faire la malle. Pour de bon.
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Tout ça pour ça ?
Le 11/11/2018
Aurait-dit un poilu ressuscité des champs de s batailles les plus meurtrières qu'a connu l'Europe....
Comme dit la chanson, ils sont venus , ils sont tous là....
Et alors ? Depuis que j'ai foulé le sol de cette chère terre de France, la situation ici et dans le monde n'a jamais été plus ambiguë.... On sent la grogne des peuples, ici ou là un fou tente un geste insensé, des groupuscules se forment véhiculant des idées contradictoires, on a l'impression d'une marmite où les ingrédients ne se mélangent pas et la sauce ne va prendre quoi qu'on fasse....
Il faut espoir garder quand même, n'est-ce pas ?
Comme dit la chanson, ils sont venus , ils sont tous là....
Et alors ? Depuis que j'ai foulé le sol de cette chère terre de France, la situation ici et dans le monde n'a jamais été plus ambiguë.... On sent la grogne des peuples, ici ou là un fou tente un geste insensé, des groupuscules se forment véhiculant des idées contradictoires, on a l'impression d'une marmite où les ingrédients ne se mélangent pas et la sauce ne va prendre quoi qu'on fasse....
Il faut espoir garder quand même, n'est-ce pas ?
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Pourquoi j'ai un chien
Le 03/11/2018
au lieu d'un chat ?
Parce que j'ai besoin d'un ami, pas d'un colocataire....
Parce que j'ai besoin d'un ami, pas d'un colocataire....
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Les Dieux du Stade
Le 02/11/2018
Nos nouvels idoles, nos fébriles croyances.... En ce moment tennis à Bercy... Ils sont là presque tous, plus ou moins avec leurs auréoles...
Obligation nous est faite de prendre partie pour l'un ou l'autre, la marge est petite. Il y a la "vieille garde" ( la trentaine est synonymes de tombeau à ce niveau là) et les jeunes promis qui poussent derrière. Enfin, vous savez tout par coeur, pas besoin de faire la maligne!
Encore une fois, excusez ma perplexité.... On dit, non sans raison, les temps sont durs sinon incertains. C'est un leurre ou alors on est tous des vrais cons ( mille pardons je demande). On sort des vacances d'été à peine que nous voilà à la Toussaint...Les routes embouteillées, quoiqu'on essaie de faire ou demander, les préposés sont en vacances ! Vous ne perdez rien pour attendre... Quoi ? Je vous le donne en mille : Noël parbleu !
Je sais, je sais, je saute impardonnablement sur le sort des milliers, centaines de milliers, voulez-vous plus ? qui eux restent sagement dans leurs pénates. C'est aussi mon cas d'ailleurs, mais j'ose à peine à me plaindre.
Que fait-on ? On regarde les dieux du stade bien sur ! Les muscles saillants, la transpiration presqu'érotique, leurs souffrances sur les terrains nous vengent de la petitesse de notre paresse médiocre... oh la la, ne pensez pas trop mes potes, c'est trop triste... On a qu'une vie.... que-est-ce on en fait ?
Obligation nous est faite de prendre partie pour l'un ou l'autre, la marge est petite. Il y a la "vieille garde" ( la trentaine est synonymes de tombeau à ce niveau là) et les jeunes promis qui poussent derrière. Enfin, vous savez tout par coeur, pas besoin de faire la maligne!
Encore une fois, excusez ma perplexité.... On dit, non sans raison, les temps sont durs sinon incertains. C'est un leurre ou alors on est tous des vrais cons ( mille pardons je demande). On sort des vacances d'été à peine que nous voilà à la Toussaint...Les routes embouteillées, quoiqu'on essaie de faire ou demander, les préposés sont en vacances ! Vous ne perdez rien pour attendre... Quoi ? Je vous le donne en mille : Noël parbleu !
Je sais, je sais, je saute impardonnablement sur le sort des milliers, centaines de milliers, voulez-vous plus ? qui eux restent sagement dans leurs pénates. C'est aussi mon cas d'ailleurs, mais j'ose à peine à me plaindre.
Que fait-on ? On regarde les dieux du stade bien sur ! Les muscles saillants, la transpiration presqu'érotique, leurs souffrances sur les terrains nous vengent de la petitesse de notre paresse médiocre... oh la la, ne pensez pas trop mes potes, c'est trop triste... On a qu'une vie.... que-est-ce on en fait ?
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Il pleut il pleut bérgère
Le 01/11/2018
Tu l'as voulu, tu l'as ! Depuis deux jours il pleut des cordes sur la fameuse Côte ! Que les natifs, les fanas, les touristes me pardonnent cette humeur massacrante.... mais moi j'aime la pluie. C'est comme la bêtise -excusez l'incongru de la comparaison- la pluie a des variantes infinies, elle est mystérieuse, malveillante, fertile et vous tombe sur la tête que vous la souhaitiez ou pas. L'éternel ciel bleu c'est d'un ennui...Il est, c'est tout. Aucun sous-entendu, aucune surprise derrière le coin du chemin à attendre. Vous retrouverez toujours ce bleu intact, inexpressif à vous taper sur les méninges.
Au diable les joies de la bronzette qui vous file vite fait un petit cancer de la peau...
Ah! Le ciel de Paris.... vous m'en direz des nouvelles... Moi j'en ai pas et je suis triste à mourir.... enfin, façon de se plaindre encore un peu...
Au diable les joies de la bronzette qui vous file vite fait un petit cancer de la peau...
Ah! Le ciel de Paris.... vous m'en direz des nouvelles... Moi j'en ai pas et je suis triste à mourir.... enfin, façon de se plaindre encore un peu...
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