anastasia
Charisma
Le 20/12/2018
Oui, je le sais dans ma chair, dans mon vécu... je n'en ai pas. C'est comme ça, on naît avec ou sans. La Parques n'ont pas voulu ou pu... Il était, dans ma famille, destiné à ma mère. Oh, j'en fus consciente depuis toute petite quand je regardais avec une béate admiration maman qui se paraît pour je ne sais plus quel fête ou événement.. Je me croyais déjà son premier fan...m'imaginant qu'avant moi le monde n'existait pas... Je suppose que cela fut mon premier désarroi, mon premier échec. Oui, je n'étais pas la première de cordée dans l'adoration de ma mère.En ai-je souffert ? Probablement. En tout cas pas sciemment. Ce ne fut ni voulu ni perçu comme tel dans mon cerveau (âme?) d'enfant ballotté d'une famille ( grands parents) à une autre non défini, ma mère ayant elle même la pauvre une vie assez chaotique. Ni programé par d'autres. Toujours ces foutues Parques.
La suite fut un miracle, dont je n'en reviens pas et que je garde farouchement, que dis-je ? que je défendrai becques et ongles jusqu'à mon dernier souffle.
Pourquoi cela revient maintenant avec violence dans mon âme déjà bien ébranlé ? L'approche des Fêtes sans doute... Et tant d'autres souvenirs qui écorchent ce qu'il me reste de force pour continuer...Non, je ne suis pas bien dans mes baskets, ce n'est pas nouveau direz-vous avec raison. Pourtant il faut pousser la charrette, les proches (enfin, n'exagère pas, le prétexte c'était le charisme, n'est--ce pas ? je ne peux pas compter là-dssus n'en ayant point) n'ont pas à payer la note à cause des Parques, n'est-ce pas ? Alors pousse ma chère, pas d'autres issues rapides à ce marasme mi-figue mi-raisin...
La suite fut un miracle, dont je n'en reviens pas et que je garde farouchement, que dis-je ? que je défendrai becques et ongles jusqu'à mon dernier souffle.
Pourquoi cela revient maintenant avec violence dans mon âme déjà bien ébranlé ? L'approche des Fêtes sans doute... Et tant d'autres souvenirs qui écorchent ce qu'il me reste de force pour continuer...Non, je ne suis pas bien dans mes baskets, ce n'est pas nouveau direz-vous avec raison. Pourtant il faut pousser la charrette, les proches (enfin, n'exagère pas, le prétexte c'était le charisme, n'est--ce pas ? je ne peux pas compter là-dssus n'en ayant point) n'ont pas à payer la note à cause des Parques, n'est-ce pas ? Alors pousse ma chère, pas d'autres issues rapides à ce marasme mi-figue mi-raisin...
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L'Attente
Le 14/12/2018
On passe notre vie baignant dans ce sentiment. Sans aucune mesure avec les autres... On commence par les neuf mois, peut-être les meilleurs, dans une obscurité douillette, bienfaisante, enfin d'après les récentes appréciations. Inutile de continuer l'énumération, on est tous passés par l'angoisse indescriptible de l'attente. Ces variantes sont d'une infinité désarmante. Somme toutes elle nous bouffe une bonne bouchée de notre si courte promenade par ici.
C'est même assez étonnant que à part Godot aucun fantasme ne hante ni la littérature, ni aucune autre forme de pensée.Et pourtant... on attend, on attend... Moi je sais quoi, et vous ?
C'est même assez étonnant que à part Godot aucun fantasme ne hante ni la littérature, ni aucune autre forme de pensée.Et pourtant... on attend, on attend... Moi je sais quoi, et vous ?
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Profession Casseur
Le 10/12/2018
Éclairez-moi, on entend dans tous les médias classe politique y compris cette mention en tant que métier établi. Y-a-t-il une université, des cours particuliers ou cela s'apprend sur le tas ? En tous cas c'est bigrement efficace. Stupéfiant, dirais-je même. Et apparemment tolérée en tant que telle. Oui, mes amis, on en apprend tous les jours, voilà un nouveau métier pour les jeunes. Ma question, assez angoissante je l'avoue, est : est-ce une occupation qui a un avenir ou c'est juste ponctuelle ? Qu'en pensez-vous ?
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O! Rage, O! Déséspoir !
Le 01/12/2018
Désemparée ? Triste ? Indignée ? Je penche pour ravagée sans jeux de mots non bienvenus hic et nunc....
Depuis ce matin je vois en petit sur l'écran tv ce qui se passe en trop grand dans la cité que je voulais, sentais mienne. Non, ce n'est pas ce que j'ai vu aujourd'hui... Incompréhensible ? Pas tellement.... Intolérable, cela devrait l'être...mais j'ai mes doutes assez fondés...
Pleurer ? Je le fais déjà depuis que je l'ai quittée... Là, je crois que c'est elle qui vient de le faire...Ou alors il y a malentendu des deux côtés.
Heureusement, Dieu a déjà tout prévu, je me fais vieille, je deviens aussi une malade comme il se doit...
Ce qui est bien c'est que, quoiqu'on dise ou fasse cette ville à nulle autre pareille sera toujours là. Pas moi, tant mieux.
Depuis ce matin je vois en petit sur l'écran tv ce qui se passe en trop grand dans la cité que je voulais, sentais mienne. Non, ce n'est pas ce que j'ai vu aujourd'hui... Incompréhensible ? Pas tellement.... Intolérable, cela devrait l'être...mais j'ai mes doutes assez fondés...
Pleurer ? Je le fais déjà depuis que je l'ai quittée... Là, je crois que c'est elle qui vient de le faire...Ou alors il y a malentendu des deux côtés.
Heureusement, Dieu a déjà tout prévu, je me fais vieille, je deviens aussi une malade comme il se doit...
Ce qui est bien c'est que, quoiqu'on dise ou fasse cette ville à nulle autre pareille sera toujours là. Pas moi, tant mieux.
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Du malheur de l'autre
Le 17/11/2018
Où es-tu le musicien qui dissipait les brumes de nos âmes à ma mère et à moi ? Je geins à longueur de journée pour un sort que beaucoup donnerait n'importe quoi d'avoir ! Mer, soleil et maison à soi !
Tout d'un coup en écoutant lors de mes nuits peuplées de rêves insensés, de souvenirs, d'angoisses imaginaires ses doigts magiques effleurant le clavier d'un piano soumis et heureux j'ai réalisé qu'il n'est plus visible. Depuis presqu'un an, fantomatique. On a le dernier cd beethovenien pour consolation. C'est tout. Un silence lourd comme une punition.
Mais lui ? Que doit-il vivre comme souffrance ? Par quel chemin de croix faut-il-lui passer pour revenir... s'il revient. Là, je me remplis de honte et de regrets pour mes épanchements indécents ! Qui suis-je pour manquer à d'autres, peut-être à mon chien et encore... pas sûr...
Je n'oublierai jamais la salle de plus de 1000 personnes applaudissant l'entrée de l'instrument comme préfiguration de l'exaltation qui tombera plus tard comme une bénédiction. Le son de la dernière note planait encore comme une plume légère se glissant en douce dans nos âmes reconnaissantes....
On t'attend, on t'attendra aussi longtemps qu'il faudra...cher petit Grand Homme et Artiste ! Ne tardes pas trop, tiens bon et reviens, nous on est là... on le sera toujours...enfin, tant que Dieu nous prête vie.
Je dois vous demander pardon Cher Maestro pour ces envolées d'amoureuse transie....Ce n'est pas exactement mon état d'âme.
C'est vrai, j'aime d'amour votre Art et votre pouvoir presque sorcier de le transmettre en le...racontant. Oui, vous êtes un conteur et votre musique est une féerie. Mais je m'arrête là. Cela s'arrête là.
Tout d'un coup en écoutant lors de mes nuits peuplées de rêves insensés, de souvenirs, d'angoisses imaginaires ses doigts magiques effleurant le clavier d'un piano soumis et heureux j'ai réalisé qu'il n'est plus visible. Depuis presqu'un an, fantomatique. On a le dernier cd beethovenien pour consolation. C'est tout. Un silence lourd comme une punition.
Mais lui ? Que doit-il vivre comme souffrance ? Par quel chemin de croix faut-il-lui passer pour revenir... s'il revient. Là, je me remplis de honte et de regrets pour mes épanchements indécents ! Qui suis-je pour manquer à d'autres, peut-être à mon chien et encore... pas sûr...
Je n'oublierai jamais la salle de plus de 1000 personnes applaudissant l'entrée de l'instrument comme préfiguration de l'exaltation qui tombera plus tard comme une bénédiction. Le son de la dernière note planait encore comme une plume légère se glissant en douce dans nos âmes reconnaissantes....
On t'attend, on t'attendra aussi longtemps qu'il faudra...cher petit Grand Homme et Artiste ! Ne tardes pas trop, tiens bon et reviens, nous on est là... on le sera toujours...enfin, tant que Dieu nous prête vie.
Je dois vous demander pardon Cher Maestro pour ces envolées d'amoureuse transie....Ce n'est pas exactement mon état d'âme.
C'est vrai, j'aime d'amour votre Art et votre pouvoir presque sorcier de le transmettre en le...racontant. Oui, vous êtes un conteur et votre musique est une féerie. Mais je m'arrête là. Cela s'arrête là.
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