anastasia
Sans respirer
Le 06/09/2018
C'est possible.... je crois que je serais capable de battre tous les champions de plongée à ce jeu-là...
Cela fait juste, juste un an que, hébétée je contemplais le visage enfin reposé de ma mère. Ma mère qui venait à l'instant de rendre son dernier soupir qui fut pourtant un cri de rage ! Tant que je viverai une question me toumentera sans cesse : sa mort fut heureuse ou déséspérée ?! Elle avait l'air de dormir, les mains posées sagement sur sa poitrine, la tête légèrement inclinée sur son oreiller, un des tant de moments de répit ou de repos paisible, qu'elle eut sûrement tout au long de sa vie. Aucune peine, aucune souffrance ne semblait marquer son joli visage.
Paisible, calme, pour toujours endormie. Oui, mais le râle ?!?! Un millième de seconde de parfaite lucidité ? Plus que cela, de clairvoyance ? Maman fut toute sa vie une intuitive, elle fonctionnait à l'instinct... Cela a dû compter, j'en suis sûre...ou pas ?
Ce soir c'est uniquement à elle que je pense, pas un seul mot sur mon incontestable et définitive inutilité.
S'il existe cet endroit des justes, où on est pardonés et absous, si tu as atteint ton paradis à toi, sois-y heureuse mère, j'essaye maladroitement de t'envoyer de la joie ! Ne serait-ce que pour entreapercevoir encore une fois ton sourire...et avoir pour une dernière fois mes yeux remplis de ta beauté !
Cela fait juste, juste un an que, hébétée je contemplais le visage enfin reposé de ma mère. Ma mère qui venait à l'instant de rendre son dernier soupir qui fut pourtant un cri de rage ! Tant que je viverai une question me toumentera sans cesse : sa mort fut heureuse ou déséspérée ?! Elle avait l'air de dormir, les mains posées sagement sur sa poitrine, la tête légèrement inclinée sur son oreiller, un des tant de moments de répit ou de repos paisible, qu'elle eut sûrement tout au long de sa vie. Aucune peine, aucune souffrance ne semblait marquer son joli visage.
Paisible, calme, pour toujours endormie. Oui, mais le râle ?!?! Un millième de seconde de parfaite lucidité ? Plus que cela, de clairvoyance ? Maman fut toute sa vie une intuitive, elle fonctionnait à l'instinct... Cela a dû compter, j'en suis sûre...ou pas ?
Ce soir c'est uniquement à elle que je pense, pas un seul mot sur mon incontestable et définitive inutilité.
S'il existe cet endroit des justes, où on est pardonés et absous, si tu as atteint ton paradis à toi, sois-y heureuse mère, j'essaye maladroitement de t'envoyer de la joie ! Ne serait-ce que pour entreapercevoir encore une fois ton sourire...et avoir pour une dernière fois mes yeux remplis de ta beauté !
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Vacances, les belles vacances...
Le 03/08/2018
Ne me parlez pas de vacances... cela fait des années que j'en ai pas eues du moins dans le sens où tout le monde les vit, les rêve....etc. C'est personnel, pas vraiment mon choix, pas le bagne non plus !
A regarder autour c'est à n'y rien comprendre... La crise coupable fourre-tout n'empêche ni les embouteillages ni la montée des affaires pour le commerce du tourisme ... On s'écrase les gambettes sur les plages bondées de quel côté qu'on regarde sur le mappemonde. Je ne commente ni les moyens ni les raisons des uns et des autres, j'avoue mon ignorance absolue dans le domaine.
D'ailleurs noyée comme je suis dans mes chagrins avec le peu de synapses qui me soient restées je m'en fiche un peu de ce que font les autres pour tromper l'ennui ou les soucis. Perplexe,je ne pige pas depuis des lustres ce paradoxe : on souffre de bougeotte chronique mais on a peur de la bougeotte des autres.... On rêve d'un chez soi pour le quitter au moindre prétexte. Décidément, l'être humain est un migrant .... sauf moi. Je vais y laisser ma peau pour ce dernier voyage, je le sens trop pour ne pas être dans le vrai.... Que sera sera dit la chanson.... J'ai pas tellement le coeur à chanter pourtant...
A regarder autour c'est à n'y rien comprendre... La crise coupable fourre-tout n'empêche ni les embouteillages ni la montée des affaires pour le commerce du tourisme ... On s'écrase les gambettes sur les plages bondées de quel côté qu'on regarde sur le mappemonde. Je ne commente ni les moyens ni les raisons des uns et des autres, j'avoue mon ignorance absolue dans le domaine.
D'ailleurs noyée comme je suis dans mes chagrins avec le peu de synapses qui me soient restées je m'en fiche un peu de ce que font les autres pour tromper l'ennui ou les soucis. Perplexe,je ne pige pas depuis des lustres ce paradoxe : on souffre de bougeotte chronique mais on a peur de la bougeotte des autres.... On rêve d'un chez soi pour le quitter au moindre prétexte. Décidément, l'être humain est un migrant .... sauf moi. Je vais y laisser ma peau pour ce dernier voyage, je le sens trop pour ne pas être dans le vrai.... Que sera sera dit la chanson.... J'ai pas tellement le coeur à chanter pourtant...
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Toujours
Le 25/07/2018
aussi poignant de vivre l'absence.... Je ne me doutais point que cela va être si dur.... Maman évoquait de plus en plus souvent son "départ" peut-être pour l'exorciser ?! et moi pétrifiée par l'absurdité d'envisager l'événement je changeais de sujet... J'en étais convaincue, la chose était impossible, elle était, elle devait être immortelle. Ou du moins vivre autant que moi. Je n'étais pas sensée avoir à gérer les souvenirs, son absence définitive et mon insupportable désarroi dont, j'en suis sûre maintenant je ne m'en débarrasserai jamais.
Soudain j'ai envie d'écouter l'aire de Chimène du Cid de Massenet : nos aïeuls ont-t-ils décidé de nous faire souffrir sans échappatoire possible ? Qui nous inflige cette implacable douleur ?
Pleurez mes yeux, tombez triste rosée....la voix de Maria l'unique pleure dans nos coeurs à tous... toi aussi tu nous manque sublime Callas...
Soudain j'ai envie d'écouter l'aire de Chimène du Cid de Massenet : nos aïeuls ont-t-ils décidé de nous faire souffrir sans échappatoire possible ? Qui nous inflige cette implacable douleur ?
Pleurez mes yeux, tombez triste rosée....la voix de Maria l'unique pleure dans nos coeurs à tous... toi aussi tu nous manque sublime Callas...
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Les Ecuries d'Augias
Le 23/07/2018
Nettoyer, nettoyer, il restera toujours des saletés qui empoisonnent notre bonheur ! Cela me fait quand même marrer....
Depuis que j'ai foulé le sol béni de ce pays où vous pouvez voir encore des miracles, j'ai bien compris une chose : on a fait, on fait et on fera la révolution pour changer de Prince. Quitte à lui couper l'herbe sous les pieds si ce n'est plus la tête... Alors ? Toujours étonné ? Sans blaaague !!!!
Depuis que j'ai foulé le sol béni de ce pays où vous pouvez voir encore des miracles, j'ai bien compris une chose : on a fait, on fait et on fera la révolution pour changer de Prince. Quitte à lui couper l'herbe sous les pieds si ce n'est plus la tête... Alors ? Toujours étonné ? Sans blaaague !!!!
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Passent les jours...
Le 17/07/2018
et les semaines disait le poète ajoutant que ni les jours ni les amours reviennent... Pas entièrement d'accord...
Nos amours, nos vrais, ne nous quittent pas pour notre bonheur/malheur/douleur/joie ! On nous est donné de passer par toutes les embûches, l'âme chargée comme un mulet de souvenirs apparus pèle-mêle.
Ce qui est curieux c'est que souvent, le plus souvent la souffrance de l'absence nous vient du rappel des moments les plus banals, les plus anodins. Un geste, un pas fait à côté de l'autre pour aller on ne s'en souvient même plus où et vlan ! le couteau entrant profondément dans la plaie et le coeur saigne, on croît mourir sur le coup. Mais non, cela passe, nous passons à autre chose et via, la vie continue...jusqu'au prochain flash ! Bon courage, tant que la mémoire ne flanche pas notre destinée sera cette douce souffrance, enfin douce....c'est pour l'amadouer, comme si c'était possible...
Nos amours, nos vrais, ne nous quittent pas pour notre bonheur/malheur/douleur/joie ! On nous est donné de passer par toutes les embûches, l'âme chargée comme un mulet de souvenirs apparus pèle-mêle.
Ce qui est curieux c'est que souvent, le plus souvent la souffrance de l'absence nous vient du rappel des moments les plus banals, les plus anodins. Un geste, un pas fait à côté de l'autre pour aller on ne s'en souvient même plus où et vlan ! le couteau entrant profondément dans la plaie et le coeur saigne, on croît mourir sur le coup. Mais non, cela passe, nous passons à autre chose et via, la vie continue...jusqu'au prochain flash ! Bon courage, tant que la mémoire ne flanche pas notre destinée sera cette douce souffrance, enfin douce....c'est pour l'amadouer, comme si c'était possible...
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