Retour vers ma ville bien-aimée...c'est pour bientôt et mon coeur et mes jambes ne sont pas  prêts pour ce plongeon dans les profondeurs de mes bonheurs/souffrances passés.... Va savoir ce que mes atomes en ébullition vont me concocter comme résilience.... Ha ! Moderne, hein ?

Ou empruntée d'ailleurs ? C'est la collecte ! En soi ce serait une noble attitude comme qui dirait.... mais soulevons les couvercles et cela n'est plus si ragoutant....Un coup pour un quidam qui distribue des coups, un autre pour ceux qui les ont reçus... on peut, c'est déjà fait, y perdre son latin....
Moi je propose une - je ne blague pas - pour les chiens errants de tous les pays du monde. Il y en a, les pauvres.... A part la B.B. nationale (donnons à César ce qui lui est dû, elle a fait beaucoup pour les animaux, chapeau Madame mais vous êtes fatiguée, légèrement croulante et de moins en moins audible) il n'y a plus de battant pour s'enquerrir de ces malheureux. Vous me direz et les S.P.A. du monde entier ? Dépassées mes potes. Tout se passe par internet, tout devient virtuel.
Allez-y, sortez le pognon, virtuel bien entendu, et collectez. Vous aimez les adorables petits chiots qui inondent nos FB et autres réseaux ? Il n'y a que cela qu'on voit d'ailleurs. Petits chiens, petits chats si mignons qui rapportent des centaines ou des milliers d'euro via les pubs à leurs fiers possesseurs. Taxons-les - autre idée dans le vent ! Il y en a dans ma caboche, hein ?
Savez quoi ? On commence, je commence à en avoir la nausée...

depuis toujours....emportant dernièrement mon âme et son passé....
Chi se ne fregga dirait-t-on vulgairement en italien, je suis pardonnée d'office, tout est vulgaire, c'est devenu d'un commun....
Comme solution -que dis-je ?- il n'y en a pas, comme balayage sous le tapis pour mes souffrances, occupons-nous de celles des autres. Occuper c'est présomptueux et mal venu, disons prêter oreille....
Un révolte, petite révolution ? ou chamboulement général est en marche....En désordre, en pagaille, en discontinuité. Avec des à côtés peu reluisants comme il se doit. L'homme est de loin le plus agressif des animaux, il a développé des ces formes variées insoupçonnées par la Nature ou alors c'est elle qui en sous-main dirige l'affaire ?
Ce qui est sûr c'est que ça bouge, on n'a pas compris si c'est dans le bon sens. Il y en a un d'ailleurs ? Patience, unique sortie et qualité de la vieillesse....

Une nouvelle année, une autre corvée ? Plus l'envie, aurais-je le temps ? Le temps de regretter, de m'ennuyer ferme, d'éviter les larmes inutiles donc humiliantes.
Le monde bouge, la belle affaire ! Il n'arrête pas depuis des lustres, il n'y a que moi de figée dans mes petits malheurs...
Pleurniche ma vieille, pour ce que cela compte pour quelqu'un...

Oui, je le sais dans ma chair, dans mon vécu... je n'en ai pas. C'est comme ça, on naît avec ou sans. La Parques n'ont pas voulu ou pu... Il était, dans ma famille, destiné à ma mère. Oh, j'en fus  consciente depuis toute petite quand je regardais avec une béate admiration maman qui se paraît pour je ne sais plus quel fête ou événement.. Je me croyais déjà son premier fan...m'imaginant qu'avant  moi le monde n'existait pas... Je suppose que cela fut mon premier désarroi, mon premier échec. Oui, je n'étais pas la première de cordée dans l'adoration de ma mère.En ai-je souffert ? Probablement. En tout cas pas sciemment. Ce ne fut ni voulu ni perçu comme tel dans mon cerveau (âme?) d'enfant ballotté d'une famille ( grands parents) à une autre non défini, ma mère ayant elle même la pauvre une  vie assez  chaotique. Ni programé par d'autres. Toujours ces foutues Parques.
La suite fut un miracle, dont je n'en reviens pas et que je garde farouchement, que dis-je ? que je défendrai becques et ongles jusqu'à mon dernier souffle.
Pourquoi cela revient maintenant avec violence dans mon âme déjà bien ébranlé ? L'approche des Fêtes sans doute... Et tant d'autres souvenirs qui écorchent ce qu'il me reste de force pour continuer...Non, je ne suis pas bien dans mes baskets, ce n'est pas nouveau direz-vous avec raison. Pourtant il faut pousser la charrette, les proches (enfin, n'exagère pas, le prétexte c'était le charisme, n'est--ce pas ? je ne peux pas compter là-dssus n'en ayant point) n'ont pas à payer la note à cause des Parques, n'est-ce pas ? Alors pousse ma chère, pas d'autres issues rapides à ce marasme mi-figue mi-raisin...