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anastasia

À mon corps défendant...

Le 24/04/2019

Il y a des années que mon corps et moi vivions en nous ignorant l'un l'autre. Cela marchait relativement bien. Enfin, je le percevais ainsi.
Depuis un temps certain je me lève le matin avec la nette sensation de vivre dans un corps étranger ou étrange, ce n'est pas très clair dans mon cervelet (pour lui faire un petit câlin). Je ne me reconnais plus. Qui est cette dame résolument âgée qui craque de toutes ses articulations ? À qui est ce corps qui gagne en largeur tellement vite que mes vêtements ne suivent plus ? D'où viennent ces pointes de douleurs éparpillées de haut en bas sans que je puisse trouver une explication rationnelle ? Les médecins n'en sont pas plus avancés. J'ai eu droit à toutes les variantes de l'expression : "à votre âge..." Va comprendre.... L'âge est synonyme des douleurs en veux- tu en voilà ?
Je hais l'humour du : si tu ne sens rien au réveil c'est que tu es déjà mort ... Le fait est que mon corps, celui que j'habitais il y a pas si longtemps est définitivement mort. Ou il n'existe plus ce qui revient au même.
Je traîne une carcasse comme une punition, Sisif que je suis devenu jusqu'à quand ? Mes pires ennemis : les miroirs. Des amis ? None ! (mon penchant english ha !) Et toujours ce réveil avec en bouche un goût d'amertume, de stupeur. Je n'arrive pas à faire ami- ami avec ce corps qui se déplace en escargot et geint à longueur de couloir pour remettre la machine en marche vaille que vaille. Vivre avec son pire ennemi, voilà les joies dites pudiquement du troisième âge Je n'en veux pas du quatrième. À bon entendeur salut !

 

Pauvre Jésus...

Le 23/04/2019

Parait-il qu'il le fut, pauvre parmi les pauvres... Grandi néanmoins par sa foi inébranlable dans l'amélioration possible de l'humain. A regarder les horreurs qui furent commises en son nom faut croire que sa croyance était à côté de la plaque.
Ceci étant établi voyons un peu chez les voisins si ce fut mieux. Guère.
Pénible quand même d'assister à l'écroulement... Il n'y a pas que la cathédrale Notre Dame de Paris qui perd son toit et baisse sa flèche en signe de résignation. Tout - à tort ou à raison- jette sa pierre pour mettre à terre cet édifice virtuel qu'est la croyance en Jésus, plutôt à ce que lui il croyait.
C'est bien ? C'est mal ? L'avenir le dira peut-être, peut-être pas. Ma lanterne n'éclaire pas aussi loin...
Je ressens une profonde mélancolie à vivre en direct ce déclin.Non pas pour la mémoire de Jésus. S'il est fort il survivra. Sinon...
Ma mélancolie vient du peu de jugeote que manifeste une partie de l'humanité qui se réclame de lui. On fête Pâques mais on a oublié ce que cela veut dire. De Noël, n'en parlons pas. C'est purement mercantile. Ou alors prétexte de vacances. On ne veut plus de la religion (je peux comprendre) mais point de renoncement aux jours fériés s'y attachant. On ne se pose même plus ce genre de questions sur l'incohérence de la chose. On prend ces cadeaux comme un droit acquis sans rien donner en retour.
C'est vrai, on n'est plus à une incohérence prés. Le Premier Mai est la fête du travail mais c'est une journée fériée. De travail nenni. Etc, etc.
Le spectacle pourrait s'avérer comique mais la lame de fond n'est pas loin et ce ne sera pas si drôle que ça. Elle emportera pas mal de choses sur son passage forcément. Tant mieux, ou pas ? Cassandre va avoir du boulot et des larmes en perspective. Les oreilles sont bouchés depuis la nuit des temps...

 

Les Gladiatores

Le 21/04/2019

Oui cela existe, les femmes aussi peuvent tenir la dragée haute aux joueurs masculins de tennis.
Aujourd'hui Roumanie vs France.... Qui a gagné n'est pas mon propos. Voir une journée entière ferrailler des filles bâties comme des amazones c'est une spectacle très prisé par les temps qui courent.
Qu'est-ce peut motiver ces athlètes à sacrifier leur vie future - qui ne sera pas gai ni saine- à taper comme des obsédées à longueur d'année dans une petite balle jaune ?  L'appât du gain ? Elles en ont pas mal déjà, du pognon. Parait-il pas autant pour s'arrêter de se mutiler l'âme et le corps. Mais encore ? La gloire ? Elle change de camp à chaque coup perdu ou gagné.
Le public est volatile, demande l'absolu et il est impitoyable quand il ne l'obtient pas.Donc ? Le vertigo du métier ? Une fois dedans on tourne pareil à une toupie, jusqu'à tomber d'épuisement. Vraies gladiateures vous dis-je. Mais nous, le public, on est quoi ? Voyeurs, va ! On est là pour la chute... ça remplace le sang...à peine, n'est-ce pas ?

 

Cause toujours...

Le 21/04/2019

Tu ne m'intéresses pas. Le spectacle auquel on écarquille les yeux tous les samedis est pour le moins stupéfiant. A l'époque de la communication à outrance on voit des Frances qui s'invectivent à coups de grosses poubelles vraies ou virtuelles. De l'entente, point.
En masse, l'être humain, déjà grégaire par nature, devient une hydre capable de presque tout.
Pas la peine d'analyser à gorge déployée, ce curieux animal transgénerations agit avec une constance remarquable dans le flux de l'histoire. Qu'on l'appelle comme on veut, révolte, révolution, mouvement contestataire,
cela ne finit jamais en chansons mais en violence soigneusement préméditée pour être utilisée plus tard par des roublards jongleurs ès politique.
Å chaque nouvelle manif, une surenchère grotesque surgit, aujourd'hui on a frôlé l'ignominie. Quelle réaction de l'autre masse ? On attend les calendes grecques ?

 

Coeur de pierre, pierre de coeur...

Le 15/04/2019

Le coeur brisé, cela existe... Le nôtre, le mien saigne pour de bon en ce jour de stupéfaction et de deuil...
Notre Dame, faite, sentie, vécue pour être éternelle ne me survivra pas, du moins ainsi qu'elle l'était jusqu'à ce soir...
Ma ville, mon rêve de toutes les nuits, blessée pour de bon....Pas de mots, seulement mon âme qui pleure en dedans ...
Un autre pan de notre culture qui s'effondre sous le coup de la fatalité.... On était en train de mourir à petit feu, là la grosse flambée nous bouffe tous vite fait ! Dieu, es-tu là ? Sinon, où ?

 

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