anastasia
En terre paradisiaque
Le 30/05/2019
J'y suis ! D'où une envie de paresse.... Tout est là, oiseaux, arbres, petits et grands êtres vivants vacquant à leur vie programmée par la nature.... Le bruit de la normalité qui apaise...J'oublie tout et c'est tant mieux...
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J'en pleure encore...
Le 21/05/2019
Sur les lointaines années de mon enfance... Elle ne fut ni heureuse ni malheureuse, une enfance délicieusement banale comme celles des autres de mon âge et de mon habitat. C'est à dire l'enfer d'une dictature idéologique qui mesurait avec un précis et sadique calcul ce qu'on avait ou n'avait pas le droit de vivre. Quand je dis vivre cela veut dire tout : manger, se déplacer d'un endroit à un autre, penser même.
Mais pour nous les enfants, pour moi, tout cela était le fond du décor. Le supplice c'était pour les parents. Nous tels des poussins insouciants on se chauffait sous leurs ailes.J'ai une sacrée nostalgie de cette époque, la douleur me prend à la gorge, coupe la respiration, met le coeur en miettes. Bon Dieu, je donnerais n'importe quoi pour juste un de ces moments de sérénité... Perdue à jamais sous les pans du manteau de peur qui couvre ma vie aujourd'hui... Allô, maman bobo ?!
Mais pour nous les enfants, pour moi, tout cela était le fond du décor. Le supplice c'était pour les parents. Nous tels des poussins insouciants on se chauffait sous leurs ailes.J'ai une sacrée nostalgie de cette époque, la douleur me prend à la gorge, coupe la respiration, met le coeur en miettes. Bon Dieu, je donnerais n'importe quoi pour juste un de ces moments de sérénité... Perdue à jamais sous les pans du manteau de peur qui couvre ma vie aujourd'hui... Allô, maman bobo ?!
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Quand on est con....on est con !
Le 21/05/2019
C'est une lapalissade, pensez bien que j'en suis consciente.... Surtout que je fais partie du lot. Mais quand il y a mort d'homme, cela n'est pas seulement grave, c'est une perte (ou absence ? ) de ce qu'il y a d'humain en nous. Ne me rétorquez pas que cela arrive chez les animaux aussi. Hypocrites, ce n'est pas pareil et vous le savez bien.
Dites, c'est con ou criminel de partir en vadrouille (les prétextes n'ont rien d'une ombre d'excuse) dans des endroits déjà connus, surcartographiés et devenus des pièges à cons preuves à l'appui !
Qui pense deux ou trois semaines après aux héros sacrifiés pour ramener au bercail des irresponsables partis à l'aventure pour l'aventure, question personnelle mais zéro personnalité ? Qui osera interroger leurs consciences (s'il en ont une) et leurs âmes inscrites aux abonnés absents ?
Allez, on passe à autre chose... Il y a des élections, des projets, des luttes à mener et autres broutilles. Et puis le sujet des sujets, les vacances. Il y a des centaines d'endroits à parcourir, sac à dos où le danger pointe son nez pour nous séduire....
C'est pas con tout ça ?
Dites, c'est con ou criminel de partir en vadrouille (les prétextes n'ont rien d'une ombre d'excuse) dans des endroits déjà connus, surcartographiés et devenus des pièges à cons preuves à l'appui !
Qui pense deux ou trois semaines après aux héros sacrifiés pour ramener au bercail des irresponsables partis à l'aventure pour l'aventure, question personnelle mais zéro personnalité ? Qui osera interroger leurs consciences (s'il en ont une) et leurs âmes inscrites aux abonnés absents ?
Allez, on passe à autre chose... Il y a des élections, des projets, des luttes à mener et autres broutilles. Et puis le sujet des sujets, les vacances. Il y a des centaines d'endroits à parcourir, sac à dos où le danger pointe son nez pour nous séduire....
C'est pas con tout ça ?
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we don't need a hero
Le 05/05/2019
De cela je suis de plus en plus convainque... Les héros c'est pour la mythologie, c'est pas pour rien qu'on l'a inventée... Ce qu'on qualifie d'héroïque c'est le hasard d'un moment où chaque être peut sublimer ses pulsions, ses qualités, ses agissements. Je crois fermement que chacun de nous à un moment ou à un autre de notre vie est un héros. Pour une seconde, une minute ou un peu plus....
Je regarde sceptique les batailles rangées ou pas des rues qui arrivent avec la précision d'un métronome chaque samedi ou jour de fête pour peu qu'il y ait une occasion de sortir la haine qui gît en nous.Pas la prétention de jouer au psy pour donner des causes ou des noms à ce sentiment primaire. Soyons sérieux, on vit dans un pays où la misère certes existe mais elle est souvent de notre faute ou de la faute des circonstances pas jolies jolies. Il y a de par ce monde beaucoup, beaucoup d'endroits plus démunis, plus honnis par le sort que le nôtre.
Et pourtant, la haine de l'autre de ce qu'il a ou pourrait avoir est tout aussi forte, va savoir pourquoi. On est ainsi. Et on le fait sortir le cas échéant. Évidemment la société réagit. De part et d'autre surgissent de faux héros, ou des fois, mais c'est rare, des vrais. Curieux, le temps de l'adoration est de plus en plus court, l'oubli de plus en plus rapide et long.
Le paradoxe, le seul qui m'intrigue encore ( à mon âge peu de choses me paraissent inconnues, prétention ridicule de la vieillesse) est qu'on en demande sans cesse, des héros. Politiques, civiles ou militaires. On les désirent, on les réclament, on reproche à notre époque de ne pas en produire vite et bien, comme n'importe quel bien de consommation.
Est-on différent des autres époques ? J'en doute. Un héros est une création post événement. Achille fut honoré, exalté longtemps après sa mort. Il faut des poètes pour créer des légendes. Mais comme dit si bien la chanson " il y a bien longtemps que les poètes ont disparus"....
Je regarde sceptique les batailles rangées ou pas des rues qui arrivent avec la précision d'un métronome chaque samedi ou jour de fête pour peu qu'il y ait une occasion de sortir la haine qui gît en nous.Pas la prétention de jouer au psy pour donner des causes ou des noms à ce sentiment primaire. Soyons sérieux, on vit dans un pays où la misère certes existe mais elle est souvent de notre faute ou de la faute des circonstances pas jolies jolies. Il y a de par ce monde beaucoup, beaucoup d'endroits plus démunis, plus honnis par le sort que le nôtre.
Et pourtant, la haine de l'autre de ce qu'il a ou pourrait avoir est tout aussi forte, va savoir pourquoi. On est ainsi. Et on le fait sortir le cas échéant. Évidemment la société réagit. De part et d'autre surgissent de faux héros, ou des fois, mais c'est rare, des vrais. Curieux, le temps de l'adoration est de plus en plus court, l'oubli de plus en plus rapide et long.
Le paradoxe, le seul qui m'intrigue encore ( à mon âge peu de choses me paraissent inconnues, prétention ridicule de la vieillesse) est qu'on en demande sans cesse, des héros. Politiques, civiles ou militaires. On les désirent, on les réclament, on reproche à notre époque de ne pas en produire vite et bien, comme n'importe quel bien de consommation.
Est-on différent des autres époques ? J'en doute. Un héros est une création post événement. Achille fut honoré, exalté longtemps après sa mort. Il faut des poètes pour créer des légendes. Mais comme dit si bien la chanson " il y a bien longtemps que les poètes ont disparus"....
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Pauvre Rafa..
Le 24/04/2019
Je suis ses défaites (relatives mais pour combien de temps) avec la tendresse d'une mère qui voit son bébé trébucher, se relever pour bis repetita. Sauf que ici c'est une autre paire de manches. Le bébé Nadal cela fait belle lurette qu'il a perdu ses couches et son Nord.
Je parlais tout à l'heure de mon corps. Eh ben, je suis comme tout le monde, il est comme tout un chacun. Mortel et vulnérable. Quoique jeune il commence à pourrir par l'intérieur. Son magnifique corps d'athlète cache les meurtrissures de l'âme. La rage l'habite toujours, pas la force. Les années mine de rien lui jouent des tours. Des fois il y croit à la gagne, des fois ça flanche. De plus en plus. C'est dur à encaisser, la gloire n'aidant en rien un vrai champion. Les petites défaites dans l'attente de la grande ne pardonnent pas. Pauvre et riche en même temps. Dur à gérer mon bébé, hein ?
Je parlais tout à l'heure de mon corps. Eh ben, je suis comme tout le monde, il est comme tout un chacun. Mortel et vulnérable. Quoique jeune il commence à pourrir par l'intérieur. Son magnifique corps d'athlète cache les meurtrissures de l'âme. La rage l'habite toujours, pas la force. Les années mine de rien lui jouent des tours. Des fois il y croit à la gagne, des fois ça flanche. De plus en plus. C'est dur à encaisser, la gloire n'aidant en rien un vrai champion. Les petites défaites dans l'attente de la grande ne pardonnent pas. Pauvre et riche en même temps. Dur à gérer mon bébé, hein ?
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