On en est tous candidats, tôt ou tard on se fait éjecter dans l'espace ou vers le centre de la terre qui pourrait le savoir ?
Mais nunc et hic la vitesse avec laquelle nos chers têtes pensantes (à quoi? Dieu seul le sait parce qu'ils sont eux dans la mouise, passez moi l'expression) changent d'idées, de poste, de discours laisse rêveur si notre sort ne serait pas en jeu....
Moi,  calme ou soyons francs plutôt indifférente aux jeux politiques (attention ! je n'ai pas dit enjeu !) je me sens branchée en mode tournis ! C'est pour quand la nausée ?

Elle s'étale au grand jour, pas farouche pour un kopeck... Elle ne rode pas, elle fait du raz motte...pour ne rien laisser repousser en catimini. Cela ne fait pas des ronds de jambe, ni des ronds dans l'eau. Assise pas loin, presque mitoyenne, elle pique une soudaine et brève colère et nous fauche nos amours, nos voisins, nos ennemis aussi, elle fait pas dans le détail.
Je la vois s'approcher ces jours-ci de quelqu'un de connu.... Prévisible diriez-vous...l'âge, les maladies et tutti quanti.
À quand sa petite visite chez moi ? C'est pas que je sois pressée...mais elle demande pas nos avis la Garce !

C'est quoi la durée d'une vie ? Un pschitt dans le temps universel ? Même pas... Mais c'est la seule mesure pour un être minuscule comme ma pomme....
Donc, j'ai le droit de le dire : jamais, au grand jamais un tel dédain de tout n'a pris feu - ce n'est pas une parole en l'air - tout le long de "la plus belle avenue du monde"... On reste comme la statue du Commandeur : mort vivant ! Le coeur en suspens, le cerveau bloque sur l'impuissance et l'incompréhension...
Décidément il est grand temps que je cherche la lumière sur d'autres prairies, sûrement pas des champs élyséens....
Oui, moi, mais les autres ?

L'homme est un animal adaptable, j'en fais la énième expérience. Je m'adapte clopin clopant à ma nouvelle vie. Les gens survivent partout,  aux pôles, à l'équateur, tant bien que mal.
Allons, ne soyez pas dupes, pour une grosse partie je fais semblant... mais je pousse, je pousse...

De la page blanche....Blanches comme sont devenues mes nuits...sans rêves, sans espoir pourtant l'angoisse n'est pas là, elle même a fichu le camp...Un vide peuplé de chimères comme le vide inter cosmique... De la poussière...A quand le grand nettoyage du printemps ?