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anastasia

Quand on est con....on est con !

Le 21/05/2019

C'est une lapalissade, pensez bien que j'en suis consciente.... Surtout que je fais partie du lot. Mais quand il y a mort d'homme, cela n'est pas seulement grave, c'est une perte (ou absence ? ) de ce qu'il y a d'humain en nous. Ne me rétorquez pas que cela arrive chez les animaux aussi. Hypocrites, ce n'est pas pareil et vous le savez bien.
Dites, c'est con ou criminel de partir en vadrouille (les prétextes n'ont rien d'une ombre d'excuse) dans des endroits déjà connus, surcartographiés et devenus des pièges à cons preuves à l'appui !
Qui pense deux ou trois semaines après aux héros sacrifiés pour ramener au bercail des irresponsables partis à l'aventure pour l'aventure, question personnelle mais zéro personnalité ? Qui osera interroger leurs consciences (s'il en ont une) et leurs âmes inscrites aux abonnés absents ?
Allez, on passe à autre chose... Il y a  des élections, des projets, des luttes à mener et autres broutilles. Et puis le sujet des sujets, les vacances. Il y a des centaines d'endroits à parcourir, sac à dos où le danger pointe son nez pour nous séduire....
C'est pas con tout ça ?

 

we don't need a hero

Le 05/05/2019

De cela je suis de plus en plus convainque... Les héros c'est pour la mythologie, c'est pas pour rien qu'on l'a inventée... Ce qu'on qualifie d'héroïque c'est le hasard d'un moment où chaque être peut sublimer ses pulsions, ses qualités, ses agissements. Je crois fermement que chacun de nous à un moment ou à un autre de notre vie est un héros. Pour une seconde, une minute ou un peu plus....
Je regarde sceptique les batailles rangées ou pas des rues qui arrivent avec la précision d'un métronome chaque samedi ou jour de fête pour peu qu'il y ait une occasion de sortir la haine qui gît en nous.Pas la prétention de jouer au psy pour donner des causes ou des noms à ce sentiment primaire. Soyons sérieux, on vit dans un pays où la misère certes existe mais elle est souvent de notre faute ou de la faute des circonstances pas jolies jolies. Il y a de par ce monde beaucoup, beaucoup d'endroits plus démunis, plus honnis par le sort que le nôtre.
Et pourtant, la haine de l'autre de ce qu'il a ou pourrait avoir est tout aussi forte, va savoir pourquoi. On est ainsi. Et on le fait sortir le cas échéant. Évidemment la société réagit. De part et d'autre surgissent de faux héros, ou des fois, mais c'est rare, des vrais. Curieux, le temps de l'adoration est de plus en plus court, l'oubli de plus en plus rapide et long.
Le paradoxe, le seul qui m'intrigue encore ( à mon âge peu de choses me paraissent inconnues, prétention ridicule de la vieillesse) est qu'on en demande sans cesse, des héros. Politiques, civiles ou militaires. On les désirent, on les réclament, on reproche à notre époque de ne pas en produire vite et bien, comme n'importe quel bien de consommation.
Est-on différent des autres époques ? J'en doute. Un héros est une création post événement. Achille fut honoré, exalté longtemps après sa mort. Il faut des poètes pour créer des légendes. Mais comme dit si bien la chanson " il y a bien longtemps que les poètes ont disparus"....

 

Pauvre Rafa..

Le 24/04/2019

Je suis ses défaites (relatives mais pour combien de temps) avec la tendresse d'une mère qui voit son bébé trébucher, se relever pour bis repetita. Sauf que ici c'est une autre paire de manches. Le bébé Nadal cela fait belle lurette qu'il a perdu ses couches et son Nord.
Je parlais tout à l'heure de mon corps. Eh ben, je suis comme tout le monde, il est comme tout un chacun. Mortel et vulnérable. Quoique jeune il commence à pourrir par l'intérieur. Son magnifique corps d'athlète cache les meurtrissures de l'âme. La rage l'habite toujours, pas la force. Les années mine de rien lui jouent des tours. Des fois il y croit à la gagne, des fois ça flanche. De plus en plus. C'est dur à encaisser, la gloire n'aidant en rien un vrai champion. Les petites défaites dans l'attente de la grande ne pardonnent pas. Pauvre et riche en même temps. Dur à gérer mon bébé, hein ?

 

À mon corps défendant...

Le 24/04/2019

Il y a des années que mon corps et moi vivions en nous ignorant l'un l'autre. Cela marchait relativement bien. Enfin, je le percevais ainsi.
Depuis un temps certain je me lève le matin avec la nette sensation de vivre dans un corps étranger ou étrange, ce n'est pas très clair dans mon cervelet (pour lui faire un petit câlin). Je ne me reconnais plus. Qui est cette dame résolument âgée qui craque de toutes ses articulations ? À qui est ce corps qui gagne en largeur tellement vite que mes vêtements ne suivent plus ? D'où viennent ces pointes de douleurs éparpillées de haut en bas sans que je puisse trouver une explication rationnelle ? Les médecins n'en sont pas plus avancés. J'ai eu droit à toutes les variantes de l'expression : "à votre âge..." Va comprendre.... L'âge est synonyme des douleurs en veux- tu en voilà ?
Je hais l'humour du : si tu ne sens rien au réveil c'est que tu es déjà mort ... Le fait est que mon corps, celui que j'habitais il y a pas si longtemps est définitivement mort. Ou il n'existe plus ce qui revient au même.
Je traîne une carcasse comme une punition, Sisif que je suis devenu jusqu'à quand ? Mes pires ennemis : les miroirs. Des amis ? None ! (mon penchant english ha !) Et toujours ce réveil avec en bouche un goût d'amertume, de stupeur. Je n'arrive pas à faire ami- ami avec ce corps qui se déplace en escargot et geint à longueur de couloir pour remettre la machine en marche vaille que vaille. Vivre avec son pire ennemi, voilà les joies dites pudiquement du troisième âge Je n'en veux pas du quatrième. À bon entendeur salut !

 

Pauvre Jésus...

Le 23/04/2019

Parait-il qu'il le fut, pauvre parmi les pauvres... Grandi néanmoins par sa foi inébranlable dans l'amélioration possible de l'humain. A regarder les horreurs qui furent commises en son nom faut croire que sa croyance était à côté de la plaque.
Ceci étant établi voyons un peu chez les voisins si ce fut mieux. Guère.
Pénible quand même d'assister à l'écroulement... Il n'y a pas que la cathédrale Notre Dame de Paris qui perd son toit et baisse sa flèche en signe de résignation. Tout - à tort ou à raison- jette sa pierre pour mettre à terre cet édifice virtuel qu'est la croyance en Jésus, plutôt à ce que lui il croyait.
C'est bien ? C'est mal ? L'avenir le dira peut-être, peut-être pas. Ma lanterne n'éclaire pas aussi loin...
Je ressens une profonde mélancolie à vivre en direct ce déclin.Non pas pour la mémoire de Jésus. S'il est fort il survivra. Sinon...
Ma mélancolie vient du peu de jugeote que manifeste une partie de l'humanité qui se réclame de lui. On fête Pâques mais on a oublié ce que cela veut dire. De Noël, n'en parlons pas. C'est purement mercantile. Ou alors prétexte de vacances. On ne veut plus de la religion (je peux comprendre) mais point de renoncement aux jours fériés s'y attachant. On ne se pose même plus ce genre de questions sur l'incohérence de la chose. On prend ces cadeaux comme un droit acquis sans rien donner en retour.
C'est vrai, on n'est plus à une incohérence prés. Le Premier Mai est la fête du travail mais c'est une journée fériée. De travail nenni. Etc, etc.
Le spectacle pourrait s'avérer comique mais la lame de fond n'est pas loin et ce ne sera pas si drôle que ça. Elle emportera pas mal de choses sur son passage forcément. Tant mieux, ou pas ? Cassandre va avoir du boulot et des larmes en perspective. Les oreilles sont bouchés depuis la nuit des temps...

 

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