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anastasia

Drôle de sensation

Le 09/06/2019

De regarder son corps qu'on croît connaître ... un leurre... On a beau le soigner dans les moindres recoins, il reste notre plus mystérieux compagnon. Des fois je regarde ma main avec ses doigts qui commencent à ressembler à une branche d'olivier séculaire et je me dis : eh bien ma vieille c'est pour bientôt; comme tout un chacun tu vas y passer, pourriture, poussière, néant. Enfin on suppose, aucune certitude sauf celle de quitter le ici et notre minuscule mais tant chérie vie ! Bon sang, des milliers de sacs remplis de souvenirs, douleurs, joies, mensonges, mesquineries, poussées de bonté charitable, un amas qui ne servira à rien ni à personne. Notre mission fut de pousser un peu plus loin les cellules vivantes, les nôtres ou celles des autres.
Est-ce triste ? Pour moi oui, pour les autres, je ne suis pas présomptueuse... Et puis, sincèrement je m'en fous !

 

Rompre, briser ou s'y accrocher ?

Le 01/06/2019

Je connais que dale sur l'avancée de la science dans presque tous les domaines, mais je constate. Approche empirique.
Quelle souffrance indicible gît aux tréfonds de nos âmes qu'on appelle d'un raccourci - non toujours consensuel- subconscient et nous pourrit insidieusement l'existence ?
Le cordon obilical, voilà le coupable. Il doit être bigrement plein des réserves puisque depuis quelque temps on ne le jette plus aux orties, tout le contriare, en le récupérant on essaye d'en faire de la peau, des tissus organiques plus complexes, pourquoi pas des clones ? Je crois sans me tromper de beaucoup que c'est déjà fait.
Moi je le sens m'entortiller jusqu'à la suffocation, les autres ont beau dire qu'ils s'en sont dépatouiller, n'en croyez pas un mot !
Les alcooliques, les drogués, tous les paumés du monde même ceux qui crânent en serrant les dents n'ont pas appris à le rompre, à oublier son existence. Regardez tout autour, qui ne se traîne pas derrière ses aïeuls, en les maudissant ou en les vénérant ? (C'est pareil). Des fois on s'illusionne  qu'on trace notre propre chemin... Saperlipopette ! On n'avance pas, on se laisse mener par ce petit bout de chair qu'on  n'a jamais égaré depuis la naissance. Il est accroché à nos basques pour la longue éternité de notre courte vie.
Oui, une lignée de mères reliées à leurs mères,  ainsi va le monde ! Une armée de bébés jeunes, adultes vieillssants, moribonds... On est tous frères alors ?

 

Où es-tu ?

Le 30/05/2019

Ce qu'il y avait de formidable dans ma jeunesse c'était cet indicible sentiment d'attente ... De quoi ? On n'en avait cure... L'adorable frisson de l'arrivée imminente d'un merveilleux même pas défini...On vivait dans un état d'émotivité adolescentine les yeux écarquillés vers le futur.  Impérativement il devait arriver ce merveilleux tant désiré !
Comme de bien entendu il n'arriva jamais, ou alors on ne le reconnut pas ilico. Tant des choses que nous ont fui entre les mains par inadvertence.
Aujourd'hui le calme plat est non seulement de rigueur mais ardemment désiré.  Malheureusement il est là. Pourvu que cela dure ....encore. Quel ennui....

 

En terre paradisiaque

Le 30/05/2019

J'y suis ! D'où une envie de paresse.... Tout est là, oiseaux, arbres, petits et grands êtres vivants vacquant à leur vie programmée par la nature.... Le bruit de la normalité qui apaise...J'oublie tout et c'est tant mieux...

 

J'en pleure encore...

Le 21/05/2019

Sur les lointaines années de mon enfance... Elle ne fut ni heureuse ni malheureuse, une enfance délicieusement banale comme celles des autres de mon âge et de mon habitat. C'est à dire l'enfer d'une dictature idéologique qui mesurait avec un précis et sadique calcul ce qu'on avait ou n'avait pas le droit de vivre. Quand je dis vivre cela veut dire tout : manger, se déplacer d'un endroit à un autre, penser même.
Mais  pour nous les enfants, pour moi, tout cela était le fond du décor. Le supplice c'était pour les parents. Nous tels des poussins insouciants on se chauffait sous leurs ailes.J'ai une sacrée nostalgie de cette époque, la douleur me prend à la gorge, coupe la respiration, met le coeur en miettes. Bon Dieu,  je donnerais n'importe quoi pour juste un de ces moments de sérénité... Perdue à jamais sous les pans du manteau de peur qui couvre ma vie aujourd'hui... Allô, maman bobo ?!

 

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