Grand remous dans tous les sens pour les consciences pensantes ou croyant l'être.... Est-on en train de chambouler les populations d'un continent ou même plusieurs ? Comment appréhender ces vagues ni amies, ni ennemis qui déferlent sur nos terres oublieuses des migrations antérieures ?
Grand dommage, nos lointains ancêtres n'ont pas laisser le mode d'emploi. Des fresques, quelques écrits à prendre avec des pincettes, des légendes qui en disent long, plus long que toutes ces palabres bien encadrées par des comités, ONG et autres commissions-planque pour des décideurs qui ne peuvent rien décider, des vraies réponses point. Peut-être qu'il n'y en a pas ? La roue de l'histoire, pensez-y et allez faire dodo. Si vous y arrivez....

Il y va de l'amitié comme avec de l'eau courante ! C'est bon de l'avoir, un grand pas vers la civilisation, mais elle s'en va aussitôt arrivée et on passe à autre chose... A-t-on le temps pour s'y attarder ? Que nenni....Jeune on y croit, âge moyen on s'y attache ainsi qu'à une bouée,  vieux on l'oublie, rangée dans un tiroir comme une vieille paire de chaussettes. D'ailleurs, vieux, tout glisse vers les oubliettes, tout fatigue, tout nous ennuie....
Bon sang, que c'est long cette courte vie !
Je m'"oblomovise" de plus en plus  ( au cas ou vous n'aurez pas compris je deviens un avatar d'Oblomov, explications suivront plus tard) et -cerise sur le gâteau- j'aime cela. Point barre.

Sur les hauteurs où nichent nos vaillants aiguilleurs de nos destinées. Et vlan, un crochet de voyou dans les gencives ( ou ailleurs, soyons polis au moins nous les minables en bas de l'échelle) auquel répond une fausse élégance remplie de crachats vénéneux ! On est là en arbitre ou en rigolards ? Vous savez quoi ? On est perdants de toute façon.  Eux toujours sur le perchoir, nous dans la m.... Je doute que le globe entier suive notre adage optimiste : en France tout finit par des chansons... Pourvu que ce ne soit pas le chant du cygne !

Voeux pieux.... Les forêts brûlent.... Il n'y a pas plus triste qu'un arbre qui meurt... on se sent mourir avec....
Je me suis toujours demandée de quelle profondeur de l'âme (conscience ?!) vient cette douleur indicible devant un arbre moribond.... Et vous, le savez-vous ?

Qui  me fait faire ces tours de passe-passe à (me) donner l'illusion que je suis encore au moins l'ombre de mes parents ici où ils furent jadis en terre conquise.
En tout petit, je réalise ce que grandeur, puis oubli veut dire. Cela touche avec l'éternité comme poussoir tout le monde, je veux dire ceux qui sont sortis du lot. Néanmoins je rame encore en hantant la salle moderne et pas jolie pour un rond en écoutant des géants interprétés par des médiocres. Souvent en souffrant beaucoup (cela on la partage, la souffrance) pour pas grand résultat. N'importe d'ailleurs, la masse applaudit, les billets ne sont pas donnés alors on veut croire qu'on a eu pour son argent. De toute façon la connaissance ou la sensibilité pour la musique n'est pas équitablement répartie parmi les aficionados !