anastasia
S.V.P. Sifflez la fin de la récréation
Le 14/02/2020
Y en a marre, mais vraiment marre de ces batailles de bulles puantes ! Les poubelles sont éparpillées dans nos vertes prairies et polluent à tout va nos idées, nos jugements donc nos choix ! Au raz des marécages nos commentateurs et leurs sujets.... Quitte à faire tomber des têtes en écrasant au passage des coeurs en pagaille, il vaut mieux s'arrêter un moment et faire usage des méninges. Il est grand temps de siffler la fin de cette récréation qui ressemble de plus en plus à la cour des miracles. Décidément je vais prendre un grand bol d'air et appuyer sur le bouton de ma télécommande. Elle a gagné son droit à la grève ! Que c'est reposant un écran noir ! Et puis les mimosas sont en fleur....
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Mon oncle Oscar
Le 12/02/2020
Pas d'insulte pour mes gentils lecteurs, ils connaissent tous l'anecdote du nom de la fameuse statuette. Par le bout de la lorgnette de mon côté midinette plutôt que par cinéphilie j'ai regardé cette tant attendue (par les protagonistes, nous on s'en fiche un peu n'est-ce pas ?) cérémonie. Bouche ouverte de stupeur et pas d'admiration. Je précise illico : je confirme mon consentement pour le grand prix, le film coréen est un petit chef d'oeuvre ! Faut pas trop demander de nos jours, on a d'autres chats à caresser à rebrousse poil... "Parasite" me rappelle (il connaît ses classiques le réalisateur !) le Bunuel de "Viridiana".... même oeil acerbe sur comme on disait hier et encore aujourd'hui et sûrement demain - sacré Marx ! - la lutte des classes. Avec courage et lucidité pour pointer les torts ... Sans jugement final, work in progress ! Bien vu Monsieur Bong Joon-ho !
Je n'ai pas vu beaucoup de ces films qui étaient en compétition, donc mal placée pour donner des points aux uns et aux autres. Quoique...je ne saurais expliquer pourquoi Brad Pitt et non Anthony Hopkins, etc...
Ma stupeur vient de la platitude de la cérémonie. Des protagonistes presque gênés d'être là, quelques faux rires et tapes amicales et vite allons je ne sais où mais ailleurs !
Mon âge pousse à la nostalgie ? Avec Orson Welles, Henri Fonda, Fred Astaire, Audrey Hepburn, Ingrid Bergman et tant d'autres cela avait une autre gueule l'oncle Oscar, ai-je tort ou raison ? O tempora.....
Je n'ai pas vu beaucoup de ces films qui étaient en compétition, donc mal placée pour donner des points aux uns et aux autres. Quoique...je ne saurais expliquer pourquoi Brad Pitt et non Anthony Hopkins, etc...
Ma stupeur vient de la platitude de la cérémonie. Des protagonistes presque gênés d'être là, quelques faux rires et tapes amicales et vite allons je ne sais où mais ailleurs !
Mon âge pousse à la nostalgie ? Avec Orson Welles, Henri Fonda, Fred Astaire, Audrey Hepburn, Ingrid Bergman et tant d'autres cela avait une autre gueule l'oncle Oscar, ai-je tort ou raison ? O tempora.....
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Je suis rentrée Mon Général
Le 09/02/2020
Sous un soleil brumeux, j'ai récupéré mes pénates. La statue du Général est à sa place, mes colocataires avec la gentillesse des retrouvailles. Même mon chien s'est fendu d'une joie inhabituelle.
Tout donc fut un rêve ?
Tout donc fut un rêve ?
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C'est pour demain
Le 09/02/2020
On m'arrache encore une fois à ma terre promise.... Demain, dans les affres de la partance, valises, bus, formalités d'embarquement, je serai comme anesthésiée, oublieuse pour quelques instants le prix exorbitant que je paie en m'éloignant de ce qui fut mon passé...
Là dans le silence de la nuit je croule sous la souffrance. Ça va passer, tout passe... Je me jure à moi-même qu'on m'y reprendra plus. Sauf pour l'idole, s'il vient, s'il est en bonne santé, s'il jouera....Que les Anges soient avec lui....et moi dans le sillage. Dieu seul le sait. Le dira-il ? Sceptique je suis et j'y reste.
But never say never, dit-on....
Là dans le silence de la nuit je croule sous la souffrance. Ça va passer, tout passe... Je me jure à moi-même qu'on m'y reprendra plus. Sauf pour l'idole, s'il vient, s'il est en bonne santé, s'il jouera....Que les Anges soient avec lui....et moi dans le sillage. Dieu seul le sait. Le dira-il ? Sceptique je suis et j'y reste.
But never say never, dit-on....
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Et poutant, pourtant je n'aime que toi....
Le 08/02/2020
Elle m'avait prévenu ma mère -quoi qu'il m'en coûtera- de ne pas quitter Paris....elle qui me connaissait mieux que personne. Non pas qu'elle fut ma mère, plus amie que mère d'ailleurs. Elle sentait les choses et les personnes comme un limier, d'instinct. Elle l'avait vécue comme une épiphanie l'amour total, absolu et définitif que je portais à cette ville. Aussi que je périrai tel un arbre déraciné si je m'éloignais d'elle. À l'heure de repartir, venue en touriste -ce que je déteste le plus comme étiquette- je pleure en me brisant le coeur une énième fois. Je tape dessus, des bribes s'éparpillent, le sang ne coule plus, j'en ai plus en réserve.
Consciente pleinement que c'est irrationnel, que j'ai pris un tournant à sens unique, pas de retour possible sinon en poussière de cimetière...Heureusement, je le pense en toute quiétude, le temps ne sera pas si long que cela....Dieu voudra bien de moi, même si c'est pour me botter le cul.
Je suis vraiment gonflée de revendiquer un droit quelconque sur cet endroit empoisonneur en diable ! Venue en demandeuse, quelle différence pourrais-je m'arroger face à ces pauvres qui se traînent devant les bouches du métro faute de pouvoir se faire un trou ne serait-ce que minuscule à eux ? La chance ? Oui. Pitoyable, mais vrai. La chance géographique. Et tout ce que cela implique....éducation, hasard, ténacité ? Plutôt une langueur dans l'obstination. Et le susmentionné instinct de maman. Cela colla tout de suite entre cette ville et moi. Oh ! Je suis loin d'être unique, une armée que nous sommes, liés par des chaînes invisibles, l'obstination d'un bouledogue, cabochard mais soumis.
Et pourtant, j'ai sauté par dessus les murs et me voilà libre et malheureuse.... La grande punition pour ne pas avoir donné raison à ma mère. Pardon, ma douce, je te demande pardon pour n'avoir pas pu (voulu) t'écouter. Je voudrais tant te revoir pour te raconter tout cela....
Consciente pleinement que c'est irrationnel, que j'ai pris un tournant à sens unique, pas de retour possible sinon en poussière de cimetière...Heureusement, je le pense en toute quiétude, le temps ne sera pas si long que cela....Dieu voudra bien de moi, même si c'est pour me botter le cul.
Je suis vraiment gonflée de revendiquer un droit quelconque sur cet endroit empoisonneur en diable ! Venue en demandeuse, quelle différence pourrais-je m'arroger face à ces pauvres qui se traînent devant les bouches du métro faute de pouvoir se faire un trou ne serait-ce que minuscule à eux ? La chance ? Oui. Pitoyable, mais vrai. La chance géographique. Et tout ce que cela implique....éducation, hasard, ténacité ? Plutôt une langueur dans l'obstination. Et le susmentionné instinct de maman. Cela colla tout de suite entre cette ville et moi. Oh ! Je suis loin d'être unique, une armée que nous sommes, liés par des chaînes invisibles, l'obstination d'un bouledogue, cabochard mais soumis.
Et pourtant, j'ai sauté par dessus les murs et me voilà libre et malheureuse.... La grande punition pour ne pas avoir donné raison à ma mère. Pardon, ma douce, je te demande pardon pour n'avoir pas pu (voulu) t'écouter. Je voudrais tant te revoir pour te raconter tout cela....
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