anastasia
Tel chien tel maître
Le 20/02/2024
J’ai à dessein inversé le dicton.... Chez nous la priorité appartient au chien et cela dès que j’ai mis le nez dehors depuis le ventre maternel.
Drôle de destin, en parallèle. Enfin, presque....Lui, cette fois c’est une elle, issue de nulle part, débarquée par hasard, un coup de bol inouï. Ramassée dans un bled perdu d’un pays émergent, chiot patte cassée et plaie sur une cuisse, elle bénéficia dans un laps de temps raccourci au minimum d’une ascension assez spectaculaire. La vie nous réserve de ces surprises...Elle débarqua à Paris et pas n’importe où. Passy comme cage dorée, Bois de Boulogne comme jardin privatif. Ensuite vacances idylliques au bord méditerranéen en Espagne avec petit arrêt à Nice histoire de s’habituer au changement de climat. Mais le mental on ne le change pas si facilement. Chien ou pas chien d’ailleurs. La génétique bien plantée dans le caractère, elle conserva quelques bonnes et saines habitudes. On domine là où on peut, le reste on s’adapte ou on se barre.
Comme points communs on en a pas mal. Déjà en ayant vécu nos premiers pas presque seules. Elle dans la rue, moi à la maison avec un seul parent - quand il était là. Je ne verse pas dans le larmoyant . Pure vérité. On a dépassé le chagrin en nous appuyant sur nous mêmes. Le sort aidant, la récupération d’une entité familiale est venue pour les deux . Le bonheur faisant partie du paquetage. Ça unit d’avoir un sort commun. En tout cas moi j’en suis consciente, elle je crois pas trop. Un chien vit dans le présent, tout en traînant discrètement quelques séquelles. Des séquelles elle garde l’instinct de défense en suractivant la dominance. Ça lui sied à merveille. Ce sont les autres, tous les autres, chiens et humains qui s’y sont adaptés. Je devrais apprendre. Assimiler c’est lourd. Et trop tard.
Drôle de destin, en parallèle. Enfin, presque....Lui, cette fois c’est une elle, issue de nulle part, débarquée par hasard, un coup de bol inouï. Ramassée dans un bled perdu d’un pays émergent, chiot patte cassée et plaie sur une cuisse, elle bénéficia dans un laps de temps raccourci au minimum d’une ascension assez spectaculaire. La vie nous réserve de ces surprises...Elle débarqua à Paris et pas n’importe où. Passy comme cage dorée, Bois de Boulogne comme jardin privatif. Ensuite vacances idylliques au bord méditerranéen en Espagne avec petit arrêt à Nice histoire de s’habituer au changement de climat. Mais le mental on ne le change pas si facilement. Chien ou pas chien d’ailleurs. La génétique bien plantée dans le caractère, elle conserva quelques bonnes et saines habitudes. On domine là où on peut, le reste on s’adapte ou on se barre.
Comme points communs on en a pas mal. Déjà en ayant vécu nos premiers pas presque seules. Elle dans la rue, moi à la maison avec un seul parent - quand il était là. Je ne verse pas dans le larmoyant . Pure vérité. On a dépassé le chagrin en nous appuyant sur nous mêmes. Le sort aidant, la récupération d’une entité familiale est venue pour les deux . Le bonheur faisant partie du paquetage. Ça unit d’avoir un sort commun. En tout cas moi j’en suis consciente, elle je crois pas trop. Un chien vit dans le présent, tout en traînant discrètement quelques séquelles. Des séquelles elle garde l’instinct de défense en suractivant la dominance. Ça lui sied à merveille. Ce sont les autres, tous les autres, chiens et humains qui s’y sont adaptés. Je devrais apprendre. Assimiler c’est lourd. Et trop tard.
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Sacrée nostalgie
Le 12/02/2024
On dit d’elle qu’elle est douce. Pour moi elle a un goût de rance, de poison sournois qui pourrit les peu de souvenirs qui me reviennent. Je ne les prie pas de venir, ils s’invitent aux moments les moins opportuns. Faut reconnaître que je les aide un tantinet de temps en temps histoire de croire qu’ils ont existé pour de bon.
La poisse, pour m'enfoncer dans la déprime, il y a toujours les bons, les doux, ceux qui me sont favorables qui font surface. Au diable ces pincements du cœur qui arrivent avec.
(To be continued.... ou pas)
La poisse, pour m'enfoncer dans la déprime, il y a toujours les bons, les doux, ceux qui me sont favorables qui font surface. Au diable ces pincements du cœur qui arrivent avec.
(To be continued.... ou pas)
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Bravo
Le 08/02/2024
D’abord à une dame d’un âge avancé qui refuse vaillamment de quitter le champ de bataille. Pétrie des douleurs dûes à l’état de son squelette (qu’elle n’est pas prête à laisser aux croque-morts) elle garde la gueule vivace, les demandes de soins dans la politesse du protocole légèrement oublié par le système hospitalier et trouve le temps à s’occuper de la vie de la communauté qu’on a établi à plusieurs avec chance et petits bonheurs. Tout en étant sous morphine chaque mouvement lui coûte une douleur à peine supportable. Chapeau ! Quelle génération les nonagéneres ! Je l’ai vécu avec ma mère, avec d’autres femmes tout aussi accrochées au vivant. Nous les épigons faiblards et geignant pour la moindre petite contrariée je me demande comment on est descendu si bas ? Trop choyés par les trente glorieuses ? Sans expérience aucune des épreuves passées ou à venir ?
Quoique hier j’ai entendu une nouvelle stupéfiante : une de mes copines a décidé à 86 ans de se séparer de son conjoint ..... Probablement à bout de souffle des ennuis quotidiens, que sais-je de l’intimité d’un couple ? En tout cas j’en suis pantoise et....admirative. Tout n’est pas écrit ou alors le destin facétieux nous concoctent des surprises. Eh ben ....
Quoique hier j’ai entendu une nouvelle stupéfiante : une de mes copines a décidé à 86 ans de se séparer de son conjoint ..... Probablement à bout de souffle des ennuis quotidiens, que sais-je de l’intimité d’un couple ? En tout cas j’en suis pantoise et....admirative. Tout n’est pas écrit ou alors le destin facétieux nous concoctent des surprises. Eh ben ....
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Tiens ....
Le 01/02/2024
Autre question respirant la banalité. Cependant ce serait bête d’ignorer son importance : on dit cerveau mais on subodore âme. Un mot qu’on a presque honte de prononcer....N’existe plus dans le vocabulaire politiquement correct.
Et pourtant on reparle depuis peu si les animaux ont une âme. Enfin, peu... je m’égare. Les églises ont abordé ce piège depuis longtemps sans apporter ne serait-ce qu’une étincelle pour éclairer ce gouffre où l’on jette tout ce qui nous est inconnu. Les écologistes poussent aussi vers les monde végétal. Dans le cas des animaux c’est bien résolu et depuis longtemps. Quiconque a eu ne serait-ce qu’un hamster connaît la simple vérité : oui, ils en ont une peut-être plus abyssale que la nôtre. Pour les végétaux on est en pleine exploration. Pour ma part je trouve que même les pierres en on une. La preuve,elles gardent une mémoire qui nous dépasse largement en ancienneté.
Je suis perplexe néanmoins : on est au bord de tous les gouffres. Qu’on a occulté, qu ’on n’a pas soupçonnait....notre regard étant ailleurs, principalement vers nos égos tellement enflés qu’on aperçoit plus rien en dessous du propre ventre. Alors pourquoi un manque terrible nous taraude ? On cherche des âmes tout autour. À coup de jérémiades, d’égarements dans de idéologies fantaisistes, des discours politiques savamment enbobineurs. Serait-ce parce que on a oublié qu’on en a une nous aussi ? Ce qui est sûr c'est qu’aujourd'hui on ne saurait quoi faire avec.
Et pourtant on reparle depuis peu si les animaux ont une âme. Enfin, peu... je m’égare. Les églises ont abordé ce piège depuis longtemps sans apporter ne serait-ce qu’une étincelle pour éclairer ce gouffre où l’on jette tout ce qui nous est inconnu. Les écologistes poussent aussi vers les monde végétal. Dans le cas des animaux c’est bien résolu et depuis longtemps. Quiconque a eu ne serait-ce qu’un hamster connaît la simple vérité : oui, ils en ont une peut-être plus abyssale que la nôtre. Pour les végétaux on est en pleine exploration. Pour ma part je trouve que même les pierres en on une. La preuve,elles gardent une mémoire qui nous dépasse largement en ancienneté.
Je suis perplexe néanmoins : on est au bord de tous les gouffres. Qu’on a occulté, qu ’on n’a pas soupçonnait....notre regard étant ailleurs, principalement vers nos égos tellement enflés qu’on aperçoit plus rien en dessous du propre ventre. Alors pourquoi un manque terrible nous taraude ? On cherche des âmes tout autour. À coup de jérémiades, d’égarements dans de idéologies fantaisistes, des discours politiques savamment enbobineurs. Serait-ce parce que on a oublié qu’on en a une nous aussi ? Ce qui est sûr c'est qu’aujourd'hui on ne saurait quoi faire avec.
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Attendez !
Le 25/01/2024
J’ai une autre lapalissade pour vous, une que vous vivez chaque jour mais dont vous n'en percevez pas l’évidence. On a beau nous bourrer le crâne depuis les temps immémoriaux dans tous les langages religieux, ésotériques, païens, que nous sommes uniques, entité indissoluble, acide sulfurique exclu, et qu’il faut par tous les moyens physiques ou mentales harmoniser tout cela. Et allons-y chez lez gourous, prêtres et autres psychiatriques pour finir en un morceau bien agencé.
Bilevesée ! Bulshit ! Il y a longtemps que je me suis rendu compte de cette immense supercherie ! Mon cerveau vit sa vie , rien à foutre avec le reste. Il demande, il décide il m’enfonce ou me sauve selon ses propres lois ( désirs, nécessités ?). Le corps suit cahin caha, la plupart du temps ne suit pas. Va savoir, depuis quelque temps on dit qu’on a une quantité de cerveaux, au cœur, à l’estomac, enfin le nombre n’est pas encore fini. Vous connaissez la chanson. Mais aucune idée où cela nous mène.
Voilà pourquoi on est en décalage, surtout quand on vieillit. Le cerveau et le reste ne roulent pas à la même vitesse. Honteusement je me retrouve avec un mental d’adolescent attardé dans un corps qui visiblement a fait sont temps, il en a marre, cherche avec de plus en plus de persévérance à prendre sa retraite. Éternelle, le plus vite possible. Que ça saute, quoi !
Je bute dans cet impasse, ni le cerveau ni le corps n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente. Mes frères, on n’est pas prêt à sortir de cette galère, n’est-ce pas ?
Bilevesée ! Bulshit ! Il y a longtemps que je me suis rendu compte de cette immense supercherie ! Mon cerveau vit sa vie , rien à foutre avec le reste. Il demande, il décide il m’enfonce ou me sauve selon ses propres lois ( désirs, nécessités ?). Le corps suit cahin caha, la plupart du temps ne suit pas. Va savoir, depuis quelque temps on dit qu’on a une quantité de cerveaux, au cœur, à l’estomac, enfin le nombre n’est pas encore fini. Vous connaissez la chanson. Mais aucune idée où cela nous mène.
Voilà pourquoi on est en décalage, surtout quand on vieillit. Le cerveau et le reste ne roulent pas à la même vitesse. Honteusement je me retrouve avec un mental d’adolescent attardé dans un corps qui visiblement a fait sont temps, il en a marre, cherche avec de plus en plus de persévérance à prendre sa retraite. Éternelle, le plus vite possible. Que ça saute, quoi !
Je bute dans cet impasse, ni le cerveau ni le corps n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente. Mes frères, on n’est pas prêt à sortir de cette galère, n’est-ce pas ?
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