anastasia
Pas de regrets
Le 24/01/2025
Le temps de la vieillesse est aussi le temps des desamours.... Faut laisser tomber ce besoin, le besoin d’amour qui nous creuse l’âme et les meninges pour peu qu’ils nous en restent. Celui qui nous manque vraiment. D’abord les miens, la plus proche famille, la seule d’ailleurs. Ensuite nos rêves, partis au diable vauvert. Pas disparus mais remis dans la boîte à oubli, celle-là de plus en plus accessible. Le manque d’amour qui étouffe l’humanité entière, l’amour la chose la plus éphémère, la plus convoitée, la plus indicible, obscure, mystérieuse.
Nous en train de pleurnicher sans savoir ni comment le donner ni le recevoir cet amour. Vraiment ? Des regrets vers la fin ? Non, on le chouchoute, on le soigne le cœur, le nôtre, pour nous garder encore un peu en vie. C'est tout. Fuck it.
Nous en train de pleurnicher sans savoir ni comment le donner ni le recevoir cet amour. Vraiment ? Des regrets vers la fin ? Non, on le chouchoute, on le soigne le cœur, le nôtre, pour nous garder encore un peu en vie. C'est tout. Fuck it.
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Le Destin
Le 21/01/2025
.J’y crois fermement. Et totalement incapable de lui donner une définition, au moins quelques bribes d’indications pour s’y retrouver. Nada. Pourtant tout ce que j’ai vécu - moi-même et beaucoup d'autres sont des preuves irréfutables.
D’abord orpheline passant des années pas roses du tout, ensuite miraculeusement projetée dans un monde qui même maintenant me semble féerique. J’y ai eu droit ( pourquoi ?). Vous appelez cela comment ?
Regardez ma chienne : provenant d’une lignée de chiens de rue, par le plus pur du hasard (est-ce le hasard ?) fut ramassée sur une route poussiéreuse quelque part dans un bled perdu en Roumanie par des âmes charitables. Pourquoi y-a-t-il tant de chiens de rue là-bas c’est une longue histoire à ne pas raconter le soir aux chers petites têtes blondes.
Bref, les temps modernes tels les Parques sont intervenus pour la sauver d’une morte imminente. Sa photo circulant sur le net - autre hasard ?! - un ami parisien succombant à un brusque élan sentimental promit de s’en occuper à condition qu’elle lui soit livrée en France. Premier coup heureux du destin. Suivit une ascension fulgurante. Je l’ai vite héritée et la voilà prenant avec son charme et sa débrouillardise possession de trois lieux de vie enviables : Paris, Côte d'Azur, Costa Brava. Depuis elle se la coule douce inconsciente du chemin parcouru. Le destin...son destin. Si vous trouvez une explication vous êtes forts !!!!
D’abord orpheline passant des années pas roses du tout, ensuite miraculeusement projetée dans un monde qui même maintenant me semble féerique. J’y ai eu droit ( pourquoi ?). Vous appelez cela comment ?
Regardez ma chienne : provenant d’une lignée de chiens de rue, par le plus pur du hasard (est-ce le hasard ?) fut ramassée sur une route poussiéreuse quelque part dans un bled perdu en Roumanie par des âmes charitables. Pourquoi y-a-t-il tant de chiens de rue là-bas c’est une longue histoire à ne pas raconter le soir aux chers petites têtes blondes.
Bref, les temps modernes tels les Parques sont intervenus pour la sauver d’une morte imminente. Sa photo circulant sur le net - autre hasard ?! - un ami parisien succombant à un brusque élan sentimental promit de s’en occuper à condition qu’elle lui soit livrée en France. Premier coup heureux du destin. Suivit une ascension fulgurante. Je l’ai vite héritée et la voilà prenant avec son charme et sa débrouillardise possession de trois lieux de vie enviables : Paris, Côte d'Azur, Costa Brava. Depuis elle se la coule douce inconsciente du chemin parcouru. Le destin...son destin. Si vous trouvez une explication vous êtes forts !!!!
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Fin d ’année et fin de quoi encore ?
Le 30/12/2024
Plus que jamais les Fêtes me ramènent à ma jeunesse. Pas possible d’échapper au cliché, oui, ce qu’il y a de vraiment merveilleux, irrépétible dans la vie c'est cette bénie et trop courte étape. On ne le savait pas mais on était beaux et joyeux sans tenir compte des circonstances. Presque tous on avait encore les parents pour fairebarrage aux boulets de la société qui à l’époque ne fut ni gaie ni prospère.
Je regarde avec tristesse l’Arbre de Noël pourtant beau, plein du sourire des bougies et de boules scintillantes. De moins en moins d’âme sœur avec laquelle le partager. Le temps a bien travaillé en usant mes rêves jusqu'à les faire disparaître. Désespérément j’attends une étincelle de magie...en vain.
Que c'est triste Venise- où je n’y suis point - sûre pourtant que même là-bas la magie, ma magie a quitté les lieux pour d’autres enchantements.
Et vous ? Auriez-vous plus de chance ? Mes vœux vous accompagnent, puisse la Magie opérer !
Je regarde avec tristesse l’Arbre de Noël pourtant beau, plein du sourire des bougies et de boules scintillantes. De moins en moins d’âme sœur avec laquelle le partager. Le temps a bien travaillé en usant mes rêves jusqu'à les faire disparaître. Désespérément j’attends une étincelle de magie...en vain.
Que c'est triste Venise- où je n’y suis point - sûre pourtant que même là-bas la magie, ma magie a quitté les lieux pour d’autres enchantements.
Et vous ? Auriez-vous plus de chance ? Mes vœux vous accompagnent, puisse la Magie opérer !
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Ça y est, j’y suis
Le 06/12/2024
Privée de presque tous mes pouvoirs, pas encore immobilisée mais non loin, j’ai commencé mon chemin de robot et je vis principalement par procuration. Pas originale pour un kopeck, on est une armada de vieux qui ont quitté la vie avant qu’elle ne les quitte. Comment je gère ce pénible état ?! Je cherche et je trouve, de tant en tant. Vous voudriez le savoir, hein ?
Je suis avare de conseils. Trouvez par vous-même, si ce n’est déjà fait. Bon vent ! On est de plus en plus nombreux à naviguer dans nos rêves, yeux mi-clos, des doléances pleines les besaces. Sûr que vous sauriez faire le bon choix. Bien obligés, le seul moyen de survivre.
Je suis avare de conseils. Trouvez par vous-même, si ce n’est déjà fait. Bon vent ! On est de plus en plus nombreux à naviguer dans nos rêves, yeux mi-clos, des doléances pleines les besaces. Sûr que vous sauriez faire le bon choix. Bien obligés, le seul moyen de survivre.
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Lock in
Le 25/08/2024
Non, je ne souffre pas de ce syndrome. N’empêche je viens de réaliser que je suis en train de vivre une de ses variantes... Triste découverte...Rien à reprocher à quiconque. Tous ceux qui m’approchent d’une manière ou d’une autre me couvrent d’une gentille attention. La compassion vole au dessus de ma tête sans aide réelle. Normal, la vie m’a donné quelques pichenettes, bien placée donc pour ne rien attendre. Chacun vaque à ses soucis, les miens rien à foutre. D’ailleurs c’est la loi de la nature. Le contraire serait inhumain.
Qui pourrait me faire revivre ? Me pousser, me sortir brutalement (pourquoi pas?) de l’état de morte-vivante ? idiote, enfantillages tout ça ! Les miracles sont rares, oublie l’espoir, reste dans ton petit coin. Encore heureux que tu en possède un. Et pourtant....
Mare de traîner entre le lit et le canapé. Mare d’avoir perdu le goût de l’air frais, du son du gravier qui me prouve que , oui, je marche sans peur , sans douleur, sans but. Bouger pour bouger. Juste pour la sensation d’un corps obéissant , juste pour poser me yeux un peu plus loin que les murs de ma prison. Enfermée dans l’impuissance (encore relative) physique, humiliée par la perte du moindre désir, je défile l’écheveau du temps le regard vide, le cœur à peine battant... J’attends la fin ou (encore ???) Le Prince Salvateur ? Assez jouée à la belle au Bois dormant. Moche, vieille, avachie, je ne trouve plus en moi le don de renaître ne serait-ce que pour un, un seul moment où je me sentirais vivante. Et pourtant ma grande tu es ton seul espoir. Tache de le dénicher quelque part, n’importe où.
Qui pourrait me faire revivre ? Me pousser, me sortir brutalement (pourquoi pas?) de l’état de morte-vivante ? idiote, enfantillages tout ça ! Les miracles sont rares, oublie l’espoir, reste dans ton petit coin. Encore heureux que tu en possède un. Et pourtant....
Mare de traîner entre le lit et le canapé. Mare d’avoir perdu le goût de l’air frais, du son du gravier qui me prouve que , oui, je marche sans peur , sans douleur, sans but. Bouger pour bouger. Juste pour la sensation d’un corps obéissant , juste pour poser me yeux un peu plus loin que les murs de ma prison. Enfermée dans l’impuissance (encore relative) physique, humiliée par la perte du moindre désir, je défile l’écheveau du temps le regard vide, le cœur à peine battant... J’attends la fin ou (encore ???) Le Prince Salvateur ? Assez jouée à la belle au Bois dormant. Moche, vieille, avachie, je ne trouve plus en moi le don de renaître ne serait-ce que pour un, un seul moment où je me sentirais vivante. Et pourtant ma grande tu es ton seul espoir. Tache de le dénicher quelque part, n’importe où.
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