anastasia
Dans le sentimental
Le 20/09/2020
Je tombe comme tous les gens d'un certain âge dans une espèce d'une incontinence sentimentale comme disait ma mère en riant avec la lucidité qui ne l'a pas quittée jusqu'au dernier moment...
Le tournoi de Rome -l'échauffement pour le Roland Garros- ne fut pas souriant pour mon chouchou - Rafa. Je l'admets : ce que j'aime par dessus tout chez lui c'est ce qu'aiment toutes les vieilles dames. Je confirme sans rougir : sa bonne éducation, sa modestie innée, sa ténue irréprochable dans toute circonstance. Ce que j'avoue moins c'est l'admiration pour son physique et Dieu seul sait ce que cela coûte pour l'avoir et le maintenir...
Je vois en lui la jeunesse, la peau qui brille sous un bronzage parfait, les dents blanchis à la javel, son maintien de lutteur de grande classe... Bref, j'essaye de vivre par procuration ce rayonnement, ce court moment où on peut jouir de la vie en pleine inconscience
En le voyant perdre à Rome j'ai eu un pincement au cœur .. tout doucement sa jeunesse prend son envol vers d'autres champions.... C'est pas pour demain je l'espère mais l'après-demain qui sait ?... Un petit répit....
Et moi alors, vers qui ira battre mon cœur ? Va, ce n'est pas la jeunesse qui disparaît, elle mute c'est tout. Je compte bien que ce sera pareil pour moi. Je ne vais pas disparaître, je vais muter, voilà !
Le tournoi de Rome -l'échauffement pour le Roland Garros- ne fut pas souriant pour mon chouchou - Rafa. Je l'admets : ce que j'aime par dessus tout chez lui c'est ce qu'aiment toutes les vieilles dames. Je confirme sans rougir : sa bonne éducation, sa modestie innée, sa ténue irréprochable dans toute circonstance. Ce que j'avoue moins c'est l'admiration pour son physique et Dieu seul sait ce que cela coûte pour l'avoir et le maintenir...
Je vois en lui la jeunesse, la peau qui brille sous un bronzage parfait, les dents blanchis à la javel, son maintien de lutteur de grande classe... Bref, j'essaye de vivre par procuration ce rayonnement, ce court moment où on peut jouir de la vie en pleine inconscience
En le voyant perdre à Rome j'ai eu un pincement au cœur .. tout doucement sa jeunesse prend son envol vers d'autres champions.... C'est pas pour demain je l'espère mais l'après-demain qui sait ?... Un petit répit....
Et moi alors, vers qui ira battre mon cœur ? Va, ce n'est pas la jeunesse qui disparaît, elle mute c'est tout. Je compte bien que ce sera pareil pour moi. Je ne vais pas disparaître, je vais muter, voilà !
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Casquette à l'envers
Le 19/09/2020
Signe de ralliement d'une identité qu'une certaine jeunesse revendique ? Ou tout bêtement un suivi de mode venu d'outre atlantique ? N'empêche, il y en a qui la porte (la casquette) à l'envers, à eux de savoir pourquoi. Le savent-ils ?
Je trouve cela assez moche, en plus je n'en vois pas l'utilité. Le rebord sur la nuque ne protège rien, l'élastique devant écrase les cheveux qui, sous le poids de la canicule n'en demandaient pas tant. Bref, moi, je ne trouve pas de raison valable à cette habitude. Cela bien entendu ne signifie pas qu'il n'y en a pas. L'éternel incompréhension des générations ? Plus que probable.
Néanmoins ça ne me semble pas si futile ni innocent que cela.Tout un monde qui sépare la mode "apache" des bistrots d'antan et les jeunes multiculturels d'aujourd'hui. Les jeans troués qui entre parenthèses coûtent une petite fortune, les fesses pratiquement à l'air sont assez sexy avouons-le. C'est la fraîcheur des ceux qui les portent qui les met en valeur, ça c'est indéniable. Mais la fraîcheur dure peu, malheureusement, à peu près la vie d'un pantalon qu'on porte tous les jours
comme un uniforme, un signe d'appartenance à une tranche d'âge, une petite tranche de vie. Toute petite.... cela passe vite le temps des fleurs.
Mais la casquette à l'envers dans tout cela ? Une autre paire de manches, plus compliquée, n'est-ce pas ? Pensez-y....
Je trouve cela assez moche, en plus je n'en vois pas l'utilité. Le rebord sur la nuque ne protège rien, l'élastique devant écrase les cheveux qui, sous le poids de la canicule n'en demandaient pas tant. Bref, moi, je ne trouve pas de raison valable à cette habitude. Cela bien entendu ne signifie pas qu'il n'y en a pas. L'éternel incompréhension des générations ? Plus que probable.
Néanmoins ça ne me semble pas si futile ni innocent que cela.Tout un monde qui sépare la mode "apache" des bistrots d'antan et les jeunes multiculturels d'aujourd'hui. Les jeans troués qui entre parenthèses coûtent une petite fortune, les fesses pratiquement à l'air sont assez sexy avouons-le. C'est la fraîcheur des ceux qui les portent qui les met en valeur, ça c'est indéniable. Mais la fraîcheur dure peu, malheureusement, à peu près la vie d'un pantalon qu'on porte tous les jours
comme un uniforme, un signe d'appartenance à une tranche d'âge, une petite tranche de vie. Toute petite.... cela passe vite le temps des fleurs.
Mais la casquette à l'envers dans tout cela ? Une autre paire de manches, plus compliquée, n'est-ce pas ? Pensez-y....
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EPOUSTOUFLANTES DÉCISIONS
Le 11/09/2020
Ils ( qui exactement, je voudrais des noms ha ! ha !) ont décidés de nouvelles règles pour accéder aux Oscars - vous savez la statuette qui ressemble à un oncle de je ne sais plus qui..
Loin de moi une prétention quelconque à une connaissance approfondie et compétente pour juger qui et pour quels mérites ont eu droit à la fameuse récompense. Il me semble qu'il est question ici d'autre chose. Encore une fois aucun jugement de ma part, simple constatation : dorénavant les films devront coller au plus près à toutes les réalités, ethniques, particularités sexuelles, physiques et tout cela imposé dans chaque oeuvre sous peine d'exclusion de compétition et surtout d'opprobre publique.
De tous temps cavernes incluses, les artistes ont essayé de dépasser la réalité pour créer des mondes imaginaires insoupçonnés, des rêves, quoi ! Eh bien que nenni, on rentre dans le réalisme le plus brutal, le quotidien, tout ce qu'on essayé de fuir en allant "au spectacle". Je ne nie aucunement le talent et les possibilités infinies d'utiliser un acteur indifférent de son appartenance à une communauté quelle qu'elle soit. Le fait de l'imposer au dessus de tout autre critère ( talent, correspondance au rôle etc ) me parait périlleux. Cela me rappelle une époque précise, une époque que j'ai vécue et qui s'appelait le réalisme socialiste. Heureusement quelques artistes réussissaient par des habiles subterfuges à biaiser avec le système. Souvent à leurs risques et périls. Enfin, triste époque qui n'a laissé pas des chefs d'oeuvres que je sache. Le mur de Berlin est là pour nous le rappeler.
On verra. Le pauvre oncle Oscar en a vu d'autres, peut-être pas aussi radicale. Il faut raison garder, n'est-ce pas ?
Tiens, le maire de Bordeaux a décidé : pas d'arbre (de Noël) mort sur la place publique. Et si on plantait un, bien vivant à la place ? Une idée aussi, non ?
Loin de moi une prétention quelconque à une connaissance approfondie et compétente pour juger qui et pour quels mérites ont eu droit à la fameuse récompense. Il me semble qu'il est question ici d'autre chose. Encore une fois aucun jugement de ma part, simple constatation : dorénavant les films devront coller au plus près à toutes les réalités, ethniques, particularités sexuelles, physiques et tout cela imposé dans chaque oeuvre sous peine d'exclusion de compétition et surtout d'opprobre publique.
De tous temps cavernes incluses, les artistes ont essayé de dépasser la réalité pour créer des mondes imaginaires insoupçonnés, des rêves, quoi ! Eh bien que nenni, on rentre dans le réalisme le plus brutal, le quotidien, tout ce qu'on essayé de fuir en allant "au spectacle". Je ne nie aucunement le talent et les possibilités infinies d'utiliser un acteur indifférent de son appartenance à une communauté quelle qu'elle soit. Le fait de l'imposer au dessus de tout autre critère ( talent, correspondance au rôle etc ) me parait périlleux. Cela me rappelle une époque précise, une époque que j'ai vécue et qui s'appelait le réalisme socialiste. Heureusement quelques artistes réussissaient par des habiles subterfuges à biaiser avec le système. Souvent à leurs risques et périls. Enfin, triste époque qui n'a laissé pas des chefs d'oeuvres que je sache. Le mur de Berlin est là pour nous le rappeler.
On verra. Le pauvre oncle Oscar en a vu d'autres, peut-être pas aussi radicale. Il faut raison garder, n'est-ce pas ?
Tiens, le maire de Bordeaux a décidé : pas d'arbre (de Noël) mort sur la place publique. Et si on plantait un, bien vivant à la place ? Une idée aussi, non ?
Mes dérisoires bobos
Le 10/09/2020
J'ai honte, vraiment. Regarder autour, quand je dis autour il s'agit de notre pauvre petite planète, me fait monter en moi une indicible honte pour mes bobos somme toute normaux. Ils touchent chacun sans exception, quelques uns sans avoir eu mes chances, petites mais oh combien rares et d'autant plus précieuses.
Je plains la perte de mes chers parents survenue à mon âge assez avancé pour ne pas dire plus. Autour beaucoup de tristesse, de chamboulements, de maladies impitoyables... Oui. Excusez mes jérémiades, elles sonnent pitoyables vue ce que se passe de nos jours. Je me souviens des mots d'un ami cher à mon coeur : quand je regarde le monde je n'ai aucun regret de le quitter.
Le gros et insoluble problème : est-t-on sûr de le quitter pour de bon ou on est condamné à une perpétuelle errance avec le désespoir de ne rien pouvoir faire et cela pour l'éternité ? Quelle effroyable perspective !
Je plains la perte de mes chers parents survenue à mon âge assez avancé pour ne pas dire plus. Autour beaucoup de tristesse, de chamboulements, de maladies impitoyables... Oui. Excusez mes jérémiades, elles sonnent pitoyables vue ce que se passe de nos jours. Je me souviens des mots d'un ami cher à mon coeur : quand je regarde le monde je n'ai aucun regret de le quitter.
Le gros et insoluble problème : est-t-on sûr de le quitter pour de bon ou on est condamné à une perpétuelle errance avec le désespoir de ne rien pouvoir faire et cela pour l'éternité ? Quelle effroyable perspective !
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Chassez la tristesse
Le 07/09/2020
Elle revient au galop.... Ces deux derniers jours j'ai revécu la disparition de maman point par point.... Cela fait trois ans, déjà... Jamais comme aujourd'hui je ne me suis sentie aussi orpheline....mutilée, perdue...Errant ici ou ailleurs dans l'attente que cela m'arrive aussi. Grande philosophe que je suis... s'il y a une certitude qui fait l'unanimité c'est qu'on est tous mortels.
L'accepte-t-on ? Autre bêtise, évidement non.
Ce ne sont pas ces pensées banales et morbides qui me pourrissaient hier et avant-hier les nuits et les jours, non. C'est - tardivement - que j'ai des remords tellement douloureux que j'en suis malade pour de bon. Qu'ai-je raté ? Les soins que je n'ai pas donnés, les mots que j'aurais dû prononcer, les gestes manqués, quoi ?
Je me souviens bien, c'était la peur. J'étais paralysée, je sentais que la fatalité rôdait et ne savais pas comment m'y prendre. La conjurer ? Accompagner avec un sentiment intelligent ou une intelligence sentimentale ? Aider mais comment ? Soulager la souffrance et le pressentiment qu'elle avait pour me l'avoir dit ? Noir, le noir absolu, humiliant et tenace, j'y étais noyée jusqu'au cerveau. Muette, lâche, pétrifiée.
C'est pourquoi quand cela arriva - soudain, sans préparation préalable- je fus abrutie, presqu'inerte. Un robot qui fit son devoir c'est tout. Cela ne me concernait pas, c'était inconcevable que maman me quitte et me laisse sur le bord de la route sans me donner un mode d'emploi.
C'est maintenant que je commence à comprendre, admettre non, je ne suis pas encore là mais entrevoir que oui, c'est possible, cela arrive à tous, cela va m'arriver et personne moi y compris ne saura quoi faire quoi dire pour adoucir le moment. Va-t-il survenir par surprise ? Escamoter l'instant pour que je ne le sente pas ? Sûrement, je n'admets pas la réalité de la Mort. Je me dis avec vaillance que peut me chaud quand et comment. Hypocrite jusqu'à la moelle ! La peur, voilà ce que je sens me remplir à ras bord. La peur, point barre.
Rira bien qui rira le dernier ! Et ce ne sera pas moi, c'est sûr !
L'accepte-t-on ? Autre bêtise, évidement non.
Ce ne sont pas ces pensées banales et morbides qui me pourrissaient hier et avant-hier les nuits et les jours, non. C'est - tardivement - que j'ai des remords tellement douloureux que j'en suis malade pour de bon. Qu'ai-je raté ? Les soins que je n'ai pas donnés, les mots que j'aurais dû prononcer, les gestes manqués, quoi ?
Je me souviens bien, c'était la peur. J'étais paralysée, je sentais que la fatalité rôdait et ne savais pas comment m'y prendre. La conjurer ? Accompagner avec un sentiment intelligent ou une intelligence sentimentale ? Aider mais comment ? Soulager la souffrance et le pressentiment qu'elle avait pour me l'avoir dit ? Noir, le noir absolu, humiliant et tenace, j'y étais noyée jusqu'au cerveau. Muette, lâche, pétrifiée.
C'est pourquoi quand cela arriva - soudain, sans préparation préalable- je fus abrutie, presqu'inerte. Un robot qui fit son devoir c'est tout. Cela ne me concernait pas, c'était inconcevable que maman me quitte et me laisse sur le bord de la route sans me donner un mode d'emploi.
C'est maintenant que je commence à comprendre, admettre non, je ne suis pas encore là mais entrevoir que oui, c'est possible, cela arrive à tous, cela va m'arriver et personne moi y compris ne saura quoi faire quoi dire pour adoucir le moment. Va-t-il survenir par surprise ? Escamoter l'instant pour que je ne le sente pas ? Sûrement, je n'admets pas la réalité de la Mort. Je me dis avec vaillance que peut me chaud quand et comment. Hypocrite jusqu'à la moelle ! La peur, voilà ce que je sens me remplir à ras bord. La peur, point barre.
Rira bien qui rira le dernier ! Et ce ne sera pas moi, c'est sûr !
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Tout ce que vous dites me semble placé sous le sceau du bon sens. Continuez !