anastasia
On déboulonne, on déboulonne..
Le 18/08/2020
A tout va ! La maire(sse) de Paris a la main lourde....Sa dernière victime, Voltaire. C'est la faute à Voltaire comme dit Gavroche....Que ce grand personnage de la culture française ait eu des égarements de jugements, bon, on nous l'a bien rappelé. Mais de là à fouiner dans les entrailles de la France pour la faire avorter de tous ces penseurs et autres écrivains il y a un monde, dites-vous ? Non, il y a un pas. Et il est en train d'être franchi. On va où alors ? Vers quelles fossés ? Ou fosses (septiques ?)
Allez Madame, Paris est plein de statues. Vaste chantier le déboulonnage !
Allez Madame, Paris est plein de statues. Vaste chantier le déboulonnage !
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La Terre est grande, la Terre est petite...
Le 05/08/2020
Qu'est-ce qu'on fait sous une chaleur qui vous écrase comme une pierre tombale, qu'un vilain virus vous guette pour vous réduire en loque ou n'en faire qu'une bouchée, vieux ou pas d'ailleurs ? Oui, on scrute le net, la télé, le mobile à la main devenu un appendice de celle-ci.
Drôle quand même, tous parlent en général d'un seul sujet, dramatique , souvent dévastateur. On a la nette impression que tout est arrêté sur cet unique événement, rien ne se passe ailleurs. Petite planète réduite à un coin de rue ?
Quelques heures ou jours après on découvre un autre point brûlant de malheurs, ainsi de suite. À un endroit encore plus éloigné que celui d'avant...mais jamais deux à la fois, avez vous remarqué ? Vaste planète donc...
Ils nous ménagent les gentilles mass média, peut être trop pour nos petites mirettes. Alors, grande ou petite notre Terre ?
Drôle quand même, tous parlent en général d'un seul sujet, dramatique , souvent dévastateur. On a la nette impression que tout est arrêté sur cet unique événement, rien ne se passe ailleurs. Petite planète réduite à un coin de rue ?
Quelques heures ou jours après on découvre un autre point brûlant de malheurs, ainsi de suite. À un endroit encore plus éloigné que celui d'avant...mais jamais deux à la fois, avez vous remarqué ? Vaste planète donc...
Ils nous ménagent les gentilles mass média, peut être trop pour nos petites mirettes. Alors, grande ou petite notre Terre ?
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Sacrées statistiques !
Le 01/08/2020
Tous les jours un décompte macabre des morts et des survivants..Notre terre est assiégée...Vous ne pouvez pas y échapper, tv, internet, journaux, livres nous distillent les ravages tout en nous mettant en garde contre la relative efficacité des armes à disposition. Comme si la souffrance qui nous entoure ne suffisait pas à nous enfoncer davantage dans la peur, l'angoisse et le besoin de fuir comme des cafards d'un endroit à un autre. Les pretextes ne manquent pas : parents à voir, généralement éloignés, vacances des gosses, les nôtres aussi, achats impérieux nécessitant un long déplacement.... enfin l'été est le temps où il nous faut quitter les lieux pour d'autres tout aussi dangereux mais -qui sait- bénéfiques si on a de la chance !
Entre les hospitalisés graves, les bolnaves à domicile, les morts vieux de préférence, on perd notre latin (façon de parler, le latin il n'y a plus beaucoup qui l'on retrouvé) et je défie quiconque y compris ceux qui les font de démêler les fils de la vérité. Un coup on nous assène l'agressivité du nano-monstre, un autre on nous normalise la chose avec l'affirmation incontestable que l'on meurt dans le monde depuis des millénaires sans plus de chichis....
Cette pagaille universelle, cette conquête fulgurante du minuscule joufflu ( ce qui est drôle c'est que pour nous les potentiels mortels mais béotiens en biologie il est parfaitement invisible) personne ne l'a réussi jusq'à nos jours ! Ni le Grand Alexandre, ni l'abominable Staline, ni le monstre Hitler, .... Une planète à genoux et à ce qu'on nous prévoit, pour longtemps.
À moins que les statistiques soient comme tous les autres discours, à interprétation variable....
On peut toujours espérer, non ? Au fait, quelle langue parle le covid ? On n'est jamais trop prévoyant....
Entre les hospitalisés graves, les bolnaves à domicile, les morts vieux de préférence, on perd notre latin (façon de parler, le latin il n'y a plus beaucoup qui l'on retrouvé) et je défie quiconque y compris ceux qui les font de démêler les fils de la vérité. Un coup on nous assène l'agressivité du nano-monstre, un autre on nous normalise la chose avec l'affirmation incontestable que l'on meurt dans le monde depuis des millénaires sans plus de chichis....
Cette pagaille universelle, cette conquête fulgurante du minuscule joufflu ( ce qui est drôle c'est que pour nous les potentiels mortels mais béotiens en biologie il est parfaitement invisible) personne ne l'a réussi jusq'à nos jours ! Ni le Grand Alexandre, ni l'abominable Staline, ni le monstre Hitler, .... Une planète à genoux et à ce qu'on nous prévoit, pour longtemps.
À moins que les statistiques soient comme tous les autres discours, à interprétation variable....
On peut toujours espérer, non ? Au fait, quelle langue parle le covid ? On n'est jamais trop prévoyant....
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Répondre avec retard
Le 31/07/2020
À un ami voulant avec tendresse me donner une leçon de philosophie sur la mort. Il m'informait qu'un ami à lui considérait qu'il y a deux moments vraiment importants dans la vie : la naissance et la mort.
Je lui demande des tardives excuses mais cette affirmation frise le déjà entendu, elle n'est pas à mon humble avis d'un grand intérêt. Oublions la naissance dont personne n'a un souvenir même vague. Pour ma part l'évènement en soi ne m'a rien apporté parce qu'ignoré. La mort, j'en sais fichtrement rien, on ne meurt qu'une fois ! Comme expérience c'est mince. Je présume qu'il pensait à ce qui précède et qu'on ne peut pas appeler la mort.
La mort est une fulgurance, un éclair dans un orage ! Perceptible ? Qui le sait ?
Souvent c'est une maladie qui nous mobilise toutes nos forces et certainement notre esprit. On évite de penser au pire, on est fait ainsi. Salvador Dali, interrogé sur sa peur de la mort avait répondu : bien sûr que j'ai peur mais je crois qu'au dernier moment ça va s'arranger !
D'habitude on analyse, on étudie, on philosophe sur la mort quand on la croit assez éloignée... et qu'on est plus ou moins en bonne santé. Et puis je l'ai VU, on ne se rend pas compte du moment exact. S'imaginer qu'on vit cela en pleine conscience est une forme quasi poétique d'envisager l'évènement qu'on veut tous sans exception malgré nos plaintes et nos supplications, plus tardif possible. Pour cela la nature a tout prévu. Le cerveau produit une hormone qui nous sauve de la peur, nous "vole" cette sensation.
Non, ce que je crois important c'est l'approche consciente de l'imminence de notre trépas et ça c'est encore la VIE. On regrette beaucoup, alors beaucoup de choses : ce qu'on a fait, ce qu'on n'a pas fait, ce qu'on a loupé tout en le faisant... Dans ces moments-là la vie prend sa véritable dimension parce qu'on sait que c'est fichu ! On réalise notre impuissance et c'est dur à accepter.
Pour tout cela je crois fermement que le plus important moment c'est la VIE.
Voilà.
Je lui demande des tardives excuses mais cette affirmation frise le déjà entendu, elle n'est pas à mon humble avis d'un grand intérêt. Oublions la naissance dont personne n'a un souvenir même vague. Pour ma part l'évènement en soi ne m'a rien apporté parce qu'ignoré. La mort, j'en sais fichtrement rien, on ne meurt qu'une fois ! Comme expérience c'est mince. Je présume qu'il pensait à ce qui précède et qu'on ne peut pas appeler la mort.
La mort est une fulgurance, un éclair dans un orage ! Perceptible ? Qui le sait ?
Souvent c'est une maladie qui nous mobilise toutes nos forces et certainement notre esprit. On évite de penser au pire, on est fait ainsi. Salvador Dali, interrogé sur sa peur de la mort avait répondu : bien sûr que j'ai peur mais je crois qu'au dernier moment ça va s'arranger !
D'habitude on analyse, on étudie, on philosophe sur la mort quand on la croit assez éloignée... et qu'on est plus ou moins en bonne santé. Et puis je l'ai VU, on ne se rend pas compte du moment exact. S'imaginer qu'on vit cela en pleine conscience est une forme quasi poétique d'envisager l'évènement qu'on veut tous sans exception malgré nos plaintes et nos supplications, plus tardif possible. Pour cela la nature a tout prévu. Le cerveau produit une hormone qui nous sauve de la peur, nous "vole" cette sensation.
Non, ce que je crois important c'est l'approche consciente de l'imminence de notre trépas et ça c'est encore la VIE. On regrette beaucoup, alors beaucoup de choses : ce qu'on a fait, ce qu'on n'a pas fait, ce qu'on a loupé tout en le faisant... Dans ces moments-là la vie prend sa véritable dimension parce qu'on sait que c'est fichu ! On réalise notre impuissance et c'est dur à accepter.
Pour tout cela je crois fermement que le plus important moment c'est la VIE.
Voilà.
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Finalement
Le 03/07/2020
Me voilà "chez moi"....Entourée de champs labourés, de fleurs, d'arbres , d' oiseaux, lézards, musareignes et autres créatures qui oh ! merveille ont survecu plutôt bien en mon absence prolongée. Arrivée au coucher de soleil de ces couchers qui vous percent les yeux par sa beauté sans que vous la lui demandiez ( elle s'en fiche vraiment). Elle vous berce l'âme et vous reconcilie avec tout. Elle a au plus haut degrée le don de l'oubli. Vous vous perdez dedans sans savoir si vous êtes morte ou vivante. Vous êtes, c'est tout.
Décrire les couleurs ? Je n'en saurais point. Il y a tant de nuances et l'agencement est si sublime qu'il vaut mieux rester coit.
Je ne peux pas m'empécher de penser que toutes ces couleurs réunies (vous vous rappelez l'école ? mais si, le disque de Newton !?) si on les mélange cela donne....du blanc ! Seule couleur à être bannie de nos jours, ellle n'a plus la cote. Et pourtant elle est la somme de toutes. Une non-couleur comme le noir d'ailleurs. Le blanc les récompose, le noir les absorbe. Ironique, non ? C'est de la physique, une des sciences et non " la science" nommée par les couettes viking. Serions-nous devenus aveugles, amnésiques et lâches ? Pressés comme un citron pour rendre tout ce qu'il nous reste de jugement, simplement de bon sens ? Coquille vide et repentante par dessus le marché ?
Non, je ne me sens coupable d'aucune forfaiture, j'ai eu comme beaucoup mon lot d'injustices, d'insultes et de mépris. Le chemin de la vie est ainsi fait. Il n'est pas conçu pour se retourner sur ses pas. Le passé ne m'appartient aucunement. Je n'en suis ni participante ni responsable. Le futur par contre, je peux encore agir dessus. Pas beaucoup. En attendant j'essaie de comprendre, j'essaie de tempérer, de passer par un tamis séléctif ce que je vois et j'entends. Mais les bornes du compréhensible s'éloignent de plus en plus et le Maître auquel je ne veux plus me soumettre pour avoir connu ses méfaits terribles c'est l'Absurde qu'on provoque sciemment.
Le Risible serait supportable mais très souvent il se fourvoie sur des terrains où tout devient possible, de l'injustice jusqu'au crime.
De loin, je préfère les couchers de soleil. Il y a aussi du blanc dedans et même si on accélère bien le mouvement (vous savez ? Newton!) il n'y a que ça. L'union de toutes les couleurs. Ça mérite une petite reflexion, non ?
Décrire les couleurs ? Je n'en saurais point. Il y a tant de nuances et l'agencement est si sublime qu'il vaut mieux rester coit.
Je ne peux pas m'empécher de penser que toutes ces couleurs réunies (vous vous rappelez l'école ? mais si, le disque de Newton !?) si on les mélange cela donne....du blanc ! Seule couleur à être bannie de nos jours, ellle n'a plus la cote. Et pourtant elle est la somme de toutes. Une non-couleur comme le noir d'ailleurs. Le blanc les récompose, le noir les absorbe. Ironique, non ? C'est de la physique, une des sciences et non " la science" nommée par les couettes viking. Serions-nous devenus aveugles, amnésiques et lâches ? Pressés comme un citron pour rendre tout ce qu'il nous reste de jugement, simplement de bon sens ? Coquille vide et repentante par dessus le marché ?
Non, je ne me sens coupable d'aucune forfaiture, j'ai eu comme beaucoup mon lot d'injustices, d'insultes et de mépris. Le chemin de la vie est ainsi fait. Il n'est pas conçu pour se retourner sur ses pas. Le passé ne m'appartient aucunement. Je n'en suis ni participante ni responsable. Le futur par contre, je peux encore agir dessus. Pas beaucoup. En attendant j'essaie de comprendre, j'essaie de tempérer, de passer par un tamis séléctif ce que je vois et j'entends. Mais les bornes du compréhensible s'éloignent de plus en plus et le Maître auquel je ne veux plus me soumettre pour avoir connu ses méfaits terribles c'est l'Absurde qu'on provoque sciemment.
Le Risible serait supportable mais très souvent il se fourvoie sur des terrains où tout devient possible, de l'injustice jusqu'au crime.
De loin, je préfère les couchers de soleil. Il y a aussi du blanc dedans et même si on accélère bien le mouvement (vous savez ? Newton!) il n'y a que ça. L'union de toutes les couleurs. Ça mérite une petite reflexion, non ?
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bravos !!!