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anastasia

Inacceptable....

Le 29/05/2021

C'est le mot transmis en écho sur tous les réseaux médiatiques. Impossible de le rater, il est partout, dans toutes les bouches qui la ouvrent, ça ils la ouvre la bouche.
Je ne sais pas pourquoi il -le mot inacceptable- ne m'inspire pas confiance. À vous ?

 

The Father

Le 20/05/2021

Le film avec Anthony Hopkins bien entendu. Ce que j'ai compris et qui m'a bouleversé au delà du propos : la vieillesse avec l'arrivée souvent redoutée de l'Alzheimer : la douleur de la rupture, de la sortie du placenta. On ne guérit jamais de notre entrée dans le monde extérieur. Au stade ultime de notre conscience, quand tout fout le camp, souvenirs et sentiments, ce qui nous reste , profond, inconsolable,  c'est la séparation du ventre de notre mère.
Je ne veux pas dire de plus que ce que la critique ou les spectateurs ont sûrement  perçu : le film s'étire un peu sur la démonstration de la souffrance (perte petit à petit du sens des réalités), performance inouïe de Hopkins, technique déjà maîtrisée du montage pour fusionner illusion et réalité. Justement quelle réalité, quelle illusion ? Tout est vu, perçu à travers la vision du protagoniste. Est-il malade ou les autres ont décrété qu'il l'est ? Les limites sont floues à bon escient. Oublions la lâcheté des autres, bien excusables vu l'immensité du gouffre.
Oui, on n'est jamais revenu de la rupture avec le ventre maternel. Nous sommes inachevés, c'est irrémédiable.Et rien, jamais ne saura réparer cela.

 

On dit....

Le 18/05/2021

Qu'avant de fermer l'oeil pour de bon, toute notre vie défile devant un écran imaginaire.... Faux. Ou alors on meurt un certain nombre de fois... Moi j'ai des flash très, trop souvent. Il suffit d'une chanson, d'un paysage...ou alors ma conscience qui me jette devant un nom, un son et boum, des pans entiers de ma vie saucissonée comme une série télé me hantent jusqu'à me mettre KO. Ça fait bigrement mal de s'apercevoir que le train est passé emportant parents, amis, tous les êtres qui me furent chers ou qui ont parsemé mon chemin de souvenirs. Dans ces moments de souffrance aigüe je voudrais ne plus avoir de mémoire.

 

Réseaux sociaux, connais pas.

Le 16/05/2021

Il parait que des faits tragiques et pas du tout divers comme on les appelait jadis seraient à l'origine des égarements de notre jeunesse. Connais pas, à part quelques lignes sur FB qu'une amie m'avait conseillé "pour se faire des copains"- disait-elle, moi je ne me suis embarquée dans rien. La bonne blague ! Un tas d'autres "nécessités" sont apparues dans le sillage...Et me voila obligée de surfer -quelle hypocrisie- sur ce clavier une bonne partie de la journée, ne serait-ce que pour réagir à des sollicitations diverses et variées dont franchement je n'ai rien à f...
Je découvre avec effroi que rien dans tout ça n'est ni innocent, ni aléatoire, bref je ne maitrise aucune de mes mots, signes, même le silence devient parlant. Pour qui ? J'ai ma petite idée , la seule d'ailleurs.
J'ai surtout découvert que la jeunesse d'où qu'elle crèche, utilise souvent les réseaux avec malveillance, méchanceté, dangerosité . Croyant à l'impunité de  la soi-disante protection des données. Encore une fois, le régime totalitaire que j'avais subi dans mes jeunes années m'ont mis la puce à l'oreille! Ha ! Encore un jeu de mot......Suis-je seule à le comprendre ?
Ce qui se passe me terrifie, cela ne me donne ni pouvoir ni compréhension sur les événements.
Un ras-le-bol général à suivre ? Pas même ça. Épuisée, ma seule réaction salvatrice c'est le total éloignement jusqu'au départ. Et vous ? Une recette qui vaut ce qu'elle vaut : lisez Jacques le Fataliste. Vous savez je présume, c'est de Diderot.

 

Parlons cinéma

Le 06/05/2021

Bientôt les salles vont ouvrir....Le grand écran, le silence, ça manquait....
Mais les films ? N'importe lesquels et d'où qu'ils viennent le choix ne peut se faire que entre deux catégories : morale du jour dominante ou castagne à qui possède le budget le plus gonflé pour casser, exploser, mutiler, bref rentrer dans le décor.
La nostalgie des bonnes comédies italiennes ou des joyeuses pirouettes à la Fred Astaire me travaille , me plonge dans de  vieux souvenirs de franche rigolade. Notre époque a choisi la morosité. Déjà qu'on la vit tous les jours, on doit la subir comme une punition dans nos spectacles supposés nous faire rêver.
Drôle de rêves.... et ne soyez pas étonnés avec ça que la consommations de drogues légales augmente. C'est pour nous couper l'habitude -ou la nécessité ?! - d'évasion dans une  joie innocente. D'évasion tout court d'ailleurs, pour bouger en liberté -quand c'est permis - il faut des pass, beaucoup. Autant vous faire passer l'envie de partir.
Drôle de vie....n'est-ce pas ?

 

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