anastasia
Gata sã fie ?
Le 02/07/2021
Au hotãrât Parcele cã firul trebuie rupt ? Abia mi-am regãsit prietenul tinereții si s-au decis sá mi-l ia ? Nu e vremea amintirilor ci a trimisului unui inger sã-i facã trecerea uşoară .... Lui, nu nouă.
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Revu le film The Father
Le 30/06/2021
Pas d'explication pourquoi j'ai senti le besoin de revivre avec Anthony Hopkins une des tragédies qui nous est donnée en cadeau l'âge venant. Heureusement pas à tout le monde. Je bénis le ciel de m'avoir épargné cela avec ma mère.
Cette fois j'ai vu autre chose (à la première vision j'avais bien compris qu'on doit vivre l'histoire à travers les yeux d'un pauvre homme qui souffre d'Alzheimer) : combien ceux qui sont dans la soi-disante normalité ont du mal à accepter le délire d'un autre s'il lui est proche, surtout s'il lui est proche. La non-acceptation de ce pas vers des univers incompréhensibles qu'un être cher provoque sans le vouloir, anticipe la colère puis l'amplifie, on peut arriver presque à appeler la mort ou dans un coup de folie la provoquer du moins la fantasmer. Image insoutenable qui déclanche une autre insoutenable culpabilité. C'est pourquoi on finit par les déposer aux soins des inconnus, spécialistes ou pas, ne pouvant juste assister, accompagner la déchéance d'un être proche. On se voit dans un possible miroir ? On craint la contagion ? Ou plus banal on ne veut plus être dérangé dans notre petit train-train quotidien ? Le sacrifice nous est insupportable ? Et l'amour dans tout ça ?
Je crois que ce n'est pas pour rien qu'on a choisi le personnage du père. Dans notre imaginaire ( pour combien de temps ? Le monde moderne ou post-moderne si vous voulez n'a de cesse que de déboulonner la Statue du Commandeur) le père est la Force, le Guide, notre rempart contre tout. Le voilà faible, démuni, régressif.... il cherche pour échaper à ce cauchemar, à toutes les douleurs qui viennent avec, les bras de la Mère Protectrice. Finalement, Alzheimer ou pas on veut tous ça, n'est-ce pas ?
Cette fois j'ai vu autre chose (à la première vision j'avais bien compris qu'on doit vivre l'histoire à travers les yeux d'un pauvre homme qui souffre d'Alzheimer) : combien ceux qui sont dans la soi-disante normalité ont du mal à accepter le délire d'un autre s'il lui est proche, surtout s'il lui est proche. La non-acceptation de ce pas vers des univers incompréhensibles qu'un être cher provoque sans le vouloir, anticipe la colère puis l'amplifie, on peut arriver presque à appeler la mort ou dans un coup de folie la provoquer du moins la fantasmer. Image insoutenable qui déclanche une autre insoutenable culpabilité. C'est pourquoi on finit par les déposer aux soins des inconnus, spécialistes ou pas, ne pouvant juste assister, accompagner la déchéance d'un être proche. On se voit dans un possible miroir ? On craint la contagion ? Ou plus banal on ne veut plus être dérangé dans notre petit train-train quotidien ? Le sacrifice nous est insupportable ? Et l'amour dans tout ça ?
Je crois que ce n'est pas pour rien qu'on a choisi le personnage du père. Dans notre imaginaire ( pour combien de temps ? Le monde moderne ou post-moderne si vous voulez n'a de cesse que de déboulonner la Statue du Commandeur) le père est la Force, le Guide, notre rempart contre tout. Le voilà faible, démuni, régressif.... il cherche pour échaper à ce cauchemar, à toutes les douleurs qui viennent avec, les bras de la Mère Protectrice. Finalement, Alzheimer ou pas on veut tous ça, n'est-ce pas ?
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Mon père
Le 26/06/2021
Je vais tout le long de ma vie (ce qui m'en reste) revenir vers lui. Il m'a tout, absolument tout donné, souvent même sans le vouloir ou sans s'en rendre compte. Tous mes efforts pour le remercier ne suffiront jamais.
Cette fois ci il s'agit d'une opportunité ou destin, nommée la comme bon vous semble. Dans mes jeunes années n'en déplaise à Madame Simone de Beauvoir, sans être poussée ni par l'éducation ni par la société qui à l'époque fut très restrictive (pour ne pas dire castratrice des rêves) je songeais sans cesse trouver le prince charmant, celui d'une fille en fleur rongée par des hormones. Normal, l'âge de la stupide adolescence. Souvent je fixais mon dévolu sur un garçon tout aussi fourvoyé mais sur des sentiers différents. . Comme la vie nous réunissait souvent il fut évident qu'on partagea nos rêves. Enfin, pas de vrai partage, des illusions qu'on voulaient semblables. Belle, merveilleuse, bénie époque. Cela nous a aidé plus tard à faire la part des choses et à nouer quelques (peu donc précieuses) solides amitiés. Le prince charmant ne fut pas de la partie.
Hélas le temps est cruel ! Je viens juste d'en récupérer un. A peine la joie des retrouvailles consommée, le destin s'en mêle et nous punit méchamment.. Je suis en train de revivre un ancien épisode, ça fait mal en diable. Et la solitude qui vient avec plus lourde à porter. On verse des larmes, on ne sait pas si c'est pour le présent, le passé ou le futur. Le bobo de la vieillesse atteint, on perd petit à petit à peu près tout....En plus privé des forces pour faire face .Qui nous aidera ? Dieu ? Depuis qu'on l'invoque il avait tout le temps de venir dans nos parages....
Cette fois ci il s'agit d'une opportunité ou destin, nommée la comme bon vous semble. Dans mes jeunes années n'en déplaise à Madame Simone de Beauvoir, sans être poussée ni par l'éducation ni par la société qui à l'époque fut très restrictive (pour ne pas dire castratrice des rêves) je songeais sans cesse trouver le prince charmant, celui d'une fille en fleur rongée par des hormones. Normal, l'âge de la stupide adolescence. Souvent je fixais mon dévolu sur un garçon tout aussi fourvoyé mais sur des sentiers différents. . Comme la vie nous réunissait souvent il fut évident qu'on partagea nos rêves. Enfin, pas de vrai partage, des illusions qu'on voulaient semblables. Belle, merveilleuse, bénie époque. Cela nous a aidé plus tard à faire la part des choses et à nouer quelques (peu donc précieuses) solides amitiés. Le prince charmant ne fut pas de la partie.
Hélas le temps est cruel ! Je viens juste d'en récupérer un. A peine la joie des retrouvailles consommée, le destin s'en mêle et nous punit méchamment.. Je suis en train de revivre un ancien épisode, ça fait mal en diable. Et la solitude qui vient avec plus lourde à porter. On verse des larmes, on ne sait pas si c'est pour le présent, le passé ou le futur. Le bobo de la vieillesse atteint, on perd petit à petit à peu près tout....En plus privé des forces pour faire face .Qui nous aidera ? Dieu ? Depuis qu'on l'invoque il avait tout le temps de venir dans nos parages....
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Un rajout à
Le 21/06/2021
La précédente : souvent les protagonistes des drames dont j'ai évoqué la gérance sentimentale presque impossible pour nous les spectateurs sont infiniment plus réalistes, plus courageux. À nous faire honte. Ce sont eux qui trouvent les mots justes qui nous sortent de l'embarras. Ils arrivent même à nous donner la force, les gestes à faire pour gérer l'ingérable. Triste , non ?
Seule consolation : je compte, le moment venu, être à la hauteur. Avec l'aide de Dieu, de tous les Dieux disposés à me donner un coup de main. Pour rendre la chose naturelle, acceptable, acceptée. Courage ma belle, ce ne sera pas simple....
Seule consolation : je compte, le moment venu, être à la hauteur. Avec l'aide de Dieu, de tous les Dieux disposés à me donner un coup de main. Pour rendre la chose naturelle, acceptable, acceptée. Courage ma belle, ce ne sera pas simple....
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Pourquoi ?
Le 20/06/2021
Pourquoi lors des moments clés de notre existence on n'est presque jamais à la hauteur ?
Pourquoi on balbutie, on s'empêtre dans du trivial, on recule, on rechigne à agir ?
Pourquoi une maladie, un bobo grave ou insignifiant nous rend oligophrène ?
Pourquoi l'imminence d'une tragédie nous plonge le plus souvent dans la bêtise ?
Pourquoi les seuls mots qu'on est capable - dans de telles circonstances - de prononcer sont d'une affligeante banalité ?
Je crois que j'ai une explication, elle vaut ce qu'elle vaut : des moments clés il n'y a pas des masses dans cette courte existence qui est la nôtre. Si courte qu'elle devient risible. Donc ces rares moments nous privent de notre bon sens élémentaire, on n'a pas l'expérience, chaque fois cela nous prend au dépourvu. Il nous faudrait des cours préparatoires, des profs, des mentors.
Mais hélas, le plus souvent on est tout nus. La tête vide, l'âme écrasée sous l'inattendu. Alors on sort des clichés stupides, loin de ce qu'on devrait dire et faire : la vérité. Oui, mais là est le hic. La vérité étant la chose la plus dure à digérer, on devrait lui trouver mille sauces pour l'accompagner. En théorie. La pratique est comme je disais parsemée de lapalissades, soit-disant pieux mensonges. Lamentable, inutile, lâche, veule....
On souffre de deux cotés mais pas côte à côte....Une idée ? Je suis preneur !
Pourquoi on balbutie, on s'empêtre dans du trivial, on recule, on rechigne à agir ?
Pourquoi une maladie, un bobo grave ou insignifiant nous rend oligophrène ?
Pourquoi l'imminence d'une tragédie nous plonge le plus souvent dans la bêtise ?
Pourquoi les seuls mots qu'on est capable - dans de telles circonstances - de prononcer sont d'une affligeante banalité ?
Je crois que j'ai une explication, elle vaut ce qu'elle vaut : des moments clés il n'y a pas des masses dans cette courte existence qui est la nôtre. Si courte qu'elle devient risible. Donc ces rares moments nous privent de notre bon sens élémentaire, on n'a pas l'expérience, chaque fois cela nous prend au dépourvu. Il nous faudrait des cours préparatoires, des profs, des mentors.
Mais hélas, le plus souvent on est tout nus. La tête vide, l'âme écrasée sous l'inattendu. Alors on sort des clichés stupides, loin de ce qu'on devrait dire et faire : la vérité. Oui, mais là est le hic. La vérité étant la chose la plus dure à digérer, on devrait lui trouver mille sauces pour l'accompagner. En théorie. La pratique est comme je disais parsemée de lapalissades, soit-disant pieux mensonges. Lamentable, inutile, lâche, veule....
On souffre de deux cotés mais pas côte à côte....Une idée ? Je suis preneur !
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