anastasia
Encore Proust
Le 13/04/2025
En lisant ces quelques lignes les larmes coulent sur mes joues déjà fatiguées des années de troublantes souffrances et je me dis : la douleur est éternelle mais pour nous les petites gens de rien du tout reste enfouie dans le chaos impossible à lui faire un chemin poétique vers la lumière.
"Et quand il n’y avait plus de monde là (...)Françoise pleurait comme au premier jour ses parents morts depuis des années, (...) parlait d’eux avec douceur, avec tendresse (...). Et Françoise, dans son langage, parfois poétique de paysanne, trouvait pour s’exprimer la profondeur de son chagrin, la douceur de la vie d’autrefois, des paroles d’une vraie noblesse."
Tout est dit.
"Et quand il n’y avait plus de monde là (...)Françoise pleurait comme au premier jour ses parents morts depuis des années, (...) parlait d’eux avec douceur, avec tendresse (...). Et Françoise, dans son langage, parfois poétique de paysanne, trouvait pour s’exprimer la profondeur de son chagrin, la douceur de la vie d’autrefois, des paroles d’une vraie noblesse."
Tout est dit.
Commentaires textes : Écrire
Cette fois c’est du sérieux
Le 08/04/2025
Bien sûr que je suis plantée en pleine vieillesse en attente de la sortie. Y en a qui sont contents d’arriver jusque là, pas moi. J’ai rien demandé au Bon Dieu, ni de naître ni de finir en statue pétrie de douleurs. C’est ainsi. La seule bonne chose je ne dois pas de reconnaissance à aucun être naturel ou surnaturel. J’y suis arrivée seule et- encore sur mes jambes péniblement je l’avoue.
Il m’en reste combien du rouleau ? Des fois je songe à une deuxième vie.... Des fois, pas souvent....La peur est là quand même, j’ai beau frimer, elle me pourrit les plus petites joies qui me soient encore concédées. Compagne de chambre, de lit, de sommeil, plus grave elle s’insinue dans mes rêves nocturnes et j’y peux rien. Bonjour tristesse ? Non, bonjour la PEUR.
Commentaires textes : Écrire
En lisant Proust
Le 27/01/2025
<....Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel.>
C'est le passage tellement méconnu sur la fameuse madeleine. Il eveilla en moi une désespérance si grande ,je crois ne pas pouvoir m’en remettre d’aussitôt.
Quelle est ma madeleine à moi ? Pas encore ressenti le goût. En vain je cherche des souvenirs lointains, mon cerveau en roue libre se retient obstinément à rétropédaler. Pas plus mal? Qui sait.... Je risque de faire psychanalyse, une idiotie inutile ou carrément dangereuse. Ce que je voudrais ce serait de retrouver mon regard enfantin qui voyait la vie supportable. M’en fiche des détails des rues, maisons, musées que j’avais arpentés il y a quelques décennies, des siècles ! Je cherche dans mon âme en train de se désecher mon moi que je percevais entier, inébranlable.
Pas encore trouvé ma madeleine....
C'est le passage tellement méconnu sur la fameuse madeleine. Il eveilla en moi une désespérance si grande ,je crois ne pas pouvoir m’en remettre d’aussitôt.
Quelle est ma madeleine à moi ? Pas encore ressenti le goût. En vain je cherche des souvenirs lointains, mon cerveau en roue libre se retient obstinément à rétropédaler. Pas plus mal? Qui sait.... Je risque de faire psychanalyse, une idiotie inutile ou carrément dangereuse. Ce que je voudrais ce serait de retrouver mon regard enfantin qui voyait la vie supportable. M’en fiche des détails des rues, maisons, musées que j’avais arpentés il y a quelques décennies, des siècles ! Je cherche dans mon âme en train de se désecher mon moi que je percevais entier, inébranlable.
Pas encore trouvé ma madeleine....
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