anastasia
Violence quand tu nous tiens
Le 24/04/2021
Pourquoi les années passées nous ont menti ? Pourquoi elles nous ont fait croire que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ?! Ce n'était pas vrai alors, ce n'est pas plus vrai aujourd'hui. Néanmoins on est plus choqué de nos jours... On connait bien les sources qui déversent le venin. Ce qui nous bouleverse c'est le miroir qui nous renvoie une image d'impuissance, de lâcheté. On n'aime pas se voir comme on est, n'est ce pas ?
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Il n'y a pas de fin heureuse
Le 13/04/2021
Pardon Aragon, je vous vole quelques lignes pour dire peut-être la même chose.... Non, notre brève promenade finit toujours tristement.... Chaque jour apporte son petit piment qui nous reste sur l'estomac...Ce serait indécent et ridicule d'en parler. A mon grand désarroi je constate tous les jours un pénible détail qui se rajoute à mon inexorable déchéance. Tous disent : il faut s'habituer, accepter, faire avec. La vérité ? Personne ne le fait, on abdique en désordre, en hurlant en silence, en changeant de masque ou d'habit. Chacun avec une solution dérisoire, plus dramatique, inefficace. On finit au rebut, c'est tout. Question idiote qui pourtant préoccupa maints penseurs durant des millénaires : POURQUOI ?
Est-ce que j'y pense ? Vous plaisantez ! Je ne perds pas le peu qui me reste à me poser des questions sans réponses, trop occupée à boucher les trous que l'existence s'amuse à me jeter sous ma démarche chancelante....Je laisse aux inconscients la lourde tache de penser à la futilité/utilité de cette foutue existence qu'on dit la nôtre et qui n'est à personne. Je vous salue en attendant de tirer mon rideau !
Est-ce que j'y pense ? Vous plaisantez ! Je ne perds pas le peu qui me reste à me poser des questions sans réponses, trop occupée à boucher les trous que l'existence s'amuse à me jeter sous ma démarche chancelante....Je laisse aux inconscients la lourde tache de penser à la futilité/utilité de cette foutue existence qu'on dit la nôtre et qui n'est à personne. Je vous salue en attendant de tirer mon rideau !
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Tiens, un rêve d'amour
Le 12/04/2021
Oui, cela m'arrive, l'âge ne fait rien à l'affaire.... non, ce ne fut pas cochon, ni même érotique. Et néanmoins dans l'air flottait ..une sensation d'amour pas commencé, mais promis. Drôle ce besoin d'aimer et d'être payé en retour. Les personnages de ma petite saynète m'étaient connus, proches même, des vrais amis.Dieu, c'était il y a si longtemps que ma mémoire les avaient relégués dans un coin obscur du cerveau. Faut croire qu'ils occupaient un coin de mon coeur aussi puisqu'ils sont revenus avec la force inexpliquée d'un amour rêvé d'autant plus fort que non abouti.
Toute la journée j'ai flottée dans cette sensation douce et triste à la fois.... J'ai raté - oh, combien d'autres ratages ont précédés et suivis- une histoire, qui peut dire si elle aurait été belle ou moche ou insipide. Quelle importance .... Mon rêve je l'ai avec moi, ça doit suffire. La nostalgie du non accompli qui suit tout rêve amoureux. Encore heureux qu'on peut avoir des souvenirs qui nous pimentent la platitude du quotidien qui nous est promis jusqu'à la fin .... Merci ma mémoire, merci.
Toute la journée j'ai flottée dans cette sensation douce et triste à la fois.... J'ai raté - oh, combien d'autres ratages ont précédés et suivis- une histoire, qui peut dire si elle aurait été belle ou moche ou insipide. Quelle importance .... Mon rêve je l'ai avec moi, ça doit suffire. La nostalgie du non accompli qui suit tout rêve amoureux. Encore heureux qu'on peut avoir des souvenirs qui nous pimentent la platitude du quotidien qui nous est promis jusqu'à la fin .... Merci ma mémoire, merci.
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Notre pire punition
Le 10/04/2021
Faut reconnaitre , ce qui nous manque le plus c'est le café au comptoir et le boeuf bourguignon attablé confortablement face à la fenêtre de nos restaurants chéris ! Quel tam tam pour ces repas pris en catimini soit dans du faux Louis XIV, pardon, Empire, soit sur des chaises en rotin ! Des restos clandestins ! On aura tout vu dans ce beau pays de France ! Ne croyez pas qu'on est un peuple d'affamés , sinon on ne se bousculerait pas à nos portes. Mais l'art de vivre à la française nous fait faux bond, alors on triche, on se cache, on se goinfre à couvert ! Excusez ce jeu de mots trop facile !
A quand la révolte de la bonne fourchette ? Des bistrots envahis en masse ? Patience, les gourmands unis aux gourmets dans une solidarité à toute épreuve sont à l'affut ! Bientôt ils arriveront en rangs serrés ! Par ici la bonne soupe !
A quand la révolte de la bonne fourchette ? Des bistrots envahis en masse ? Patience, les gourmands unis aux gourmets dans une solidarité à toute épreuve sont à l'affut ! Bientôt ils arriveront en rangs serrés ! Par ici la bonne soupe !
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Le dernier Gentleman ?
Le 09/04/2021
On vient de nous annoncer encore une mauvaise nouvelle, le Prince Philip a quitté pour l'éternité son royale épouse. Je ne suis pas une fana des princes et des rois, mon itinéraire ne m'a pas habitué à leur présence cathodique quotidienne. Néanmoins j'ai un petit regret.... sous mes yeux un monde disparait définitivement.... adieu l'élégance, la rigueur d'un certain respect des us et coutumes, enfin tout un pan d'histoire qui tombe avec.
On va entrer de plain pied dans le trivial pour ne pas dire plus. Les grands de ce monde d'aujourd'hui se coiffent comme des hippies, s'habillent décontractés, font des entourloupes à la morale, pensent surtout à s'enrichir, plus triste encore sont loin d'avoir la carrure de leurs jobs. Ils sont comme vous et moi, des fois marrants, rarement dotés de l'intelligence requise, des fois joyeux drilles sinon des goujats.
Oui, je regrette l'esthétique de cette vie, enfin d'une certaine élégance dans la retenue, le contrôle imposé d'une digne image sociale.
Je ne veux pas d'un Chef-copain, ni d'un sentimental excessif.
Des Généraux comme De Gaulle ne courent pas les rues. Mais, me diriez vous, on n'a plus ce qu'on veut, est- ce qu'on l'a eu vraiment par le passé ? Qu'importe, on verse une larme virtuelle et on essaie d'oublier une époque.
On va entrer de plain pied dans le trivial pour ne pas dire plus. Les grands de ce monde d'aujourd'hui se coiffent comme des hippies, s'habillent décontractés, font des entourloupes à la morale, pensent surtout à s'enrichir, plus triste encore sont loin d'avoir la carrure de leurs jobs. Ils sont comme vous et moi, des fois marrants, rarement dotés de l'intelligence requise, des fois joyeux drilles sinon des goujats.
Oui, je regrette l'esthétique de cette vie, enfin d'une certaine élégance dans la retenue, le contrôle imposé d'une digne image sociale.
Je ne veux pas d'un Chef-copain, ni d'un sentimental excessif.
Des Généraux comme De Gaulle ne courent pas les rues. Mais, me diriez vous, on n'a plus ce qu'on veut, est- ce qu'on l'a eu vraiment par le passé ? Qu'importe, on verse une larme virtuelle et on essaie d'oublier une époque.
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