anastasia
Cher Oscar
Le 19/08/2021
Wilde bien sûr....Tant d'épigones qui ne t'arrive pas à la cheville...
C'est moche de médire des copains, surtout si on les a traîné avec soi de longue date....
Il arrive un moment dans la vie, si on vit assez, où la morale, le fair-play si vous voulez, change de cap. Peu d'amitiés résistent à cette épreuve. Enfin, en ce qui me concerne....
Me voilà au carrefour avec une personne, on c'est connu il y a si longtemps que les circonstances n'offrent plus aucune garantie de qualité. Je veux dire, on ne s'est pas choisis, cela compte je m'aperçois aujourd'hui. Le hasard de la vie faisant, on se voyait avec intermittence, je crois que cela a sauvé la relation. Pas le temps de trébucher sur le ridicule ni sur le superficiel du personnage. M'éloignant un peu ( il en faut pas beaucoup puisque c'est très transparent pour qui a un regard objectif) je vois sa silhouette qui singe le dandy de notre époque, donc un être suranné tout en se voyant dans l'air du temps. Acte, les qualités morales ne sont ni demandées ni incluses.
Un petit, tout petit Oscar Wilde qui aurait perdu presque tout de son ancêtre sur le chemin du temps : l'élégance, la bonne éducation -la vraie qui épargne aux autres ses travers en cachant aussi ses mesquineries- le sens aiguë pour éviter le ridicule, bref savoir se faire accepter voire admirer pour ce qu'on est. Ce dandy en ombre chinoise garde seulement les faiblesses du personnage le menant droit au risible, à l'imitateur sans talent.
Malheureusement le cas échéant c'est plus grave.... Derrière le décor il y a le vide des sentiments. Je veux être juste, à ma grande stupéfaction, c'est de deux côtés, le sien et le mien le concernant. Serais-je rancunière ?
J'ai des griefs, justifiés par le bon sens et la bonne éducation, pas celle qui nous apprend à bien se tenir à table, mais celle qui nous impose le respect de l'autre dans ses sensibilités les plus profondes, éternelles.
Une page que je tourne ou une nouvelle expérience de la versatilité humaine ?
Tout compte fait, je regrette le Oscar Wilde, le vrai, l'intelligent, celui qui a vraiment compté dans notre imaginaire planant un peu plus haut que nous, les mortels ordinaires.
Pardon Oscar de t'avoir associé avec cette personne qui ne peut pas rêver à te ressembler quoi qu'il fasse...D'ailleurs pour le dédouaner, il ne semble pas conscient où il met ses pieds....
C'est tout, c'est triste....ça passera vite, encore plus triste. Cela comptait pour des nèfles.
C'est moche de médire des copains, surtout si on les a traîné avec soi de longue date....
Il arrive un moment dans la vie, si on vit assez, où la morale, le fair-play si vous voulez, change de cap. Peu d'amitiés résistent à cette épreuve. Enfin, en ce qui me concerne....
Me voilà au carrefour avec une personne, on c'est connu il y a si longtemps que les circonstances n'offrent plus aucune garantie de qualité. Je veux dire, on ne s'est pas choisis, cela compte je m'aperçois aujourd'hui. Le hasard de la vie faisant, on se voyait avec intermittence, je crois que cela a sauvé la relation. Pas le temps de trébucher sur le ridicule ni sur le superficiel du personnage. M'éloignant un peu ( il en faut pas beaucoup puisque c'est très transparent pour qui a un regard objectif) je vois sa silhouette qui singe le dandy de notre époque, donc un être suranné tout en se voyant dans l'air du temps. Acte, les qualités morales ne sont ni demandées ni incluses.
Un petit, tout petit Oscar Wilde qui aurait perdu presque tout de son ancêtre sur le chemin du temps : l'élégance, la bonne éducation -la vraie qui épargne aux autres ses travers en cachant aussi ses mesquineries- le sens aiguë pour éviter le ridicule, bref savoir se faire accepter voire admirer pour ce qu'on est. Ce dandy en ombre chinoise garde seulement les faiblesses du personnage le menant droit au risible, à l'imitateur sans talent.
Malheureusement le cas échéant c'est plus grave.... Derrière le décor il y a le vide des sentiments. Je veux être juste, à ma grande stupéfaction, c'est de deux côtés, le sien et le mien le concernant. Serais-je rancunière ?
J'ai des griefs, justifiés par le bon sens et la bonne éducation, pas celle qui nous apprend à bien se tenir à table, mais celle qui nous impose le respect de l'autre dans ses sensibilités les plus profondes, éternelles.
Une page que je tourne ou une nouvelle expérience de la versatilité humaine ?
Tout compte fait, je regrette le Oscar Wilde, le vrai, l'intelligent, celui qui a vraiment compté dans notre imaginaire planant un peu plus haut que nous, les mortels ordinaires.
Pardon Oscar de t'avoir associé avec cette personne qui ne peut pas rêver à te ressembler quoi qu'il fasse...D'ailleurs pour le dédouaner, il ne semble pas conscient où il met ses pieds....
C'est tout, c'est triste....ça passera vite, encore plus triste. Cela comptait pour des nèfles.
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Moi aussi
Le 15/08/2021
DALI avait raison : les rêves ne sont pas racontables....on a beau essayer ce qu'on dit ou écrit n'a presque rien à voir avec ce qu'on a vécu en rêve. Et pourtant comment résister à l'envie de partager ne serait-ce qu'avec soi cette grosse partie de notre vie? Finalement j'y suis arrivée. De faire des rêves saugrenus, difficiles de décortiquer façon freudienne. Cette nuit, vraiment curieuse mon insistance à chercher un lieu en me trompant de moyen de transport, de direction....Mon père qui essayait de ranger ma valise (il le faisait toujours vu sa grande expérience des voyages), moi un goût de désespoir ou de panique profondément enfui dans le mental, demandant à des passants invisibles comment trouver le bon chemin. Sans importance la destination, ma quête du comment y aller me tortura une bonne partie de la nuit...
Deuxième partie : une grande esplanade vide, en béton gris, moi fuyant une femme (folle ? sorcière?)....je cherchais une sortie, il y en avait une faite d'escaliers en béton gris aussi mais qui revenait inexorablement sur l'esplanade. Combien de temps cette fuite, cette peur de me faire rattraper par la folle ? Soudain une foule surgit visiblement hostile au personnage et moi , soudain solidaire en lui jetant une canne, mince protection, je m'approche d'elle la collant contre le mur, d'un coup je me confonds avec ou je deviens elle ? Quelle sensation ! Celle-là vraiment inexplicable....D'ailleurs tout ce que je viens d'écrire a très peu à voir avec mon rêve. Irracontable, vous dis-je.....DALI avait raison, comme d'hab.
P.S. En repensant à tête éveillé je me rends compte que ce rêve ressemble étrangement au film de Hitchcock - Spellbound.... où , tiens le hasard, Dali avait dessiné les décors d'une séquence de rêve....
Comme quoi même en dormant on vit sous la domination culturelle du vécu....Raté mon essai de subconscient strictement personnel.... Zut.. et m....Petit jouet que je suis de ce que j'ai vu, entendu, digéré ...plus ou moins. J'ai rêvé en revisitant avec mes peurs et regrets sur un cliché pré- écrit.
Deuxième partie : une grande esplanade vide, en béton gris, moi fuyant une femme (folle ? sorcière?)....je cherchais une sortie, il y en avait une faite d'escaliers en béton gris aussi mais qui revenait inexorablement sur l'esplanade. Combien de temps cette fuite, cette peur de me faire rattraper par la folle ? Soudain une foule surgit visiblement hostile au personnage et moi , soudain solidaire en lui jetant une canne, mince protection, je m'approche d'elle la collant contre le mur, d'un coup je me confonds avec ou je deviens elle ? Quelle sensation ! Celle-là vraiment inexplicable....D'ailleurs tout ce que je viens d'écrire a très peu à voir avec mon rêve. Irracontable, vous dis-je.....DALI avait raison, comme d'hab.
P.S. En repensant à tête éveillé je me rends compte que ce rêve ressemble étrangement au film de Hitchcock - Spellbound.... où , tiens le hasard, Dali avait dessiné les décors d'une séquence de rêve....
Comme quoi même en dormant on vit sous la domination culturelle du vécu....Raté mon essai de subconscient strictement personnel.... Zut.. et m....Petit jouet que je suis de ce que j'ai vu, entendu, digéré ...plus ou moins. J'ai rêvé en revisitant avec mes peurs et regrets sur un cliché pré- écrit.
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Et...de combien ?
Le 09/08/2021
encore il faudrait des assassinats pour chercher une solution, une vraie....Des fois j'ai l'impression de revivre le moyen âge....Des coupe-gorge par ci par là.... Trop vieille pour apprendre l'escrime (l'esquive ?) Une autre idée ? Circuler en scaphandre ?
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Je languis...
Le 07/08/2021
Pour beaucoup de choses et depuis pas mal de temps.... mais en ce moment précis c'est lui qui me manque le plus.... J'ose pas dire qu'on est soul mate, je ne pousse ni l'impertinence ni l'idiotie jusque là. Mais il me manque vraiment mon adoré Murray Perahia . Son clavier qui parle la langue des anges, ses mots quand il prend le temps de nous éclairer sur un petit bout de sa musique qui l'habite, tout cela qui me console d'être ce que je suis, une petite mouche qui vibre des ailes lorsqu'il prend la peine de partager avec les autres ce qui l'habite et le nourrit comme l'ambroisie des Dieux. Et... depuis deux ans il se cache dans le silence. Pour nous. Je l'espère désespérément que lui, il continue son chant cosmique.
Nous, pauvres orphelins, on attend. Le prochain miracle ?
Nous, pauvres orphelins, on attend. Le prochain miracle ?
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Pourquoi mon Dieu ?
Le 07/08/2021
On dit que tu as les clés de l'infinie sagesse, du juste savoir de soupeser le TOUT, de créer le chaos pour mieux l'ordonner.
Je me demande par quel sadique plaisir tu nous donne à vivre du bon, de l'excellent, de l'insupportable aussi pour, par un un tour de passe-passe sarcastique ( que je crois avoir subodoré), tu nous dévoile la futilité de toute chose vécue, aimée en en perdre la raison, détestée, oubliée sans l'oublier vraiment, à la fin notre âme se trouve moribonde (on dit que cela aussi c'est un de tes cadeaux) , sont bouffés nos ultimes plaisirs, scier nos dernières pitoyables forces. Petit à petit on perd la seule chose qui nous restait et encore en faible dosage : la dignité d'être humain.
Ce n'est pas une lettre rancunière que je t'envoie dans l'espace (petite pointe d'humour, tu me la pardonneras) mais le désespoir de celui qui, au bout du chemin, aimerait comprendre pourquoi il l'a fait ce chemin. Je sais, tu ne vas jamais répondre. Dans ta grande sagesse tu sais que la VÉRITÉ est trop lourde pour nous.
Mes potes, c'est pour cela que Dieu est muet.
Je me demande par quel sadique plaisir tu nous donne à vivre du bon, de l'excellent, de l'insupportable aussi pour, par un un tour de passe-passe sarcastique ( que je crois avoir subodoré), tu nous dévoile la futilité de toute chose vécue, aimée en en perdre la raison, détestée, oubliée sans l'oublier vraiment, à la fin notre âme se trouve moribonde (on dit que cela aussi c'est un de tes cadeaux) , sont bouffés nos ultimes plaisirs, scier nos dernières pitoyables forces. Petit à petit on perd la seule chose qui nous restait et encore en faible dosage : la dignité d'être humain.
Ce n'est pas une lettre rancunière que je t'envoie dans l'espace (petite pointe d'humour, tu me la pardonneras) mais le désespoir de celui qui, au bout du chemin, aimerait comprendre pourquoi il l'a fait ce chemin. Je sais, tu ne vas jamais répondre. Dans ta grande sagesse tu sais que la VÉRITÉ est trop lourde pour nous.
Mes potes, c'est pour cela que Dieu est muet.
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