anastasia
Moi aussi
Le 15/08/2021
DALI avait raison : les rêves ne sont pas racontables....on a beau essayer ce qu'on dit ou écrit n'a presque rien à voir avec ce qu'on a vécu en rêve. Et pourtant comment résister à l'envie de partager ne serait-ce qu'avec soi cette grosse partie de notre vie? Finalement j'y suis arrivée. De faire des rêves saugrenus, difficiles de décortiquer façon freudienne. Cette nuit, vraiment curieuse mon insistance à chercher un lieu en me trompant de moyen de transport, de direction....Mon père qui essayait de ranger ma valise (il le faisait toujours vu sa grande expérience des voyages), moi un goût de désespoir ou de panique profondément enfui dans le mental, demandant à des passants invisibles comment trouver le bon chemin. Sans importance la destination, ma quête du comment y aller me tortura une bonne partie de la nuit...
Deuxième partie : une grande esplanade vide, en béton gris, moi fuyant une femme (folle ? sorcière?)....je cherchais une sortie, il y en avait une faite d'escaliers en béton gris aussi mais qui revenait inexorablement sur l'esplanade. Combien de temps cette fuite, cette peur de me faire rattraper par la folle ? Soudain une foule surgit visiblement hostile au personnage et moi , soudain solidaire en lui jetant une canne, mince protection, je m'approche d'elle la collant contre le mur, d'un coup je me confonds avec ou je deviens elle ? Quelle sensation ! Celle-là vraiment inexplicable....D'ailleurs tout ce que je viens d'écrire a très peu à voir avec mon rêve. Irracontable, vous dis-je.....DALI avait raison, comme d'hab.
P.S. En repensant à tête éveillé je me rends compte que ce rêve ressemble étrangement au film de Hitchcock - Spellbound.... où , tiens le hasard, Dali avait dessiné les décors d'une séquence de rêve....
Comme quoi même en dormant on vit sous la domination culturelle du vécu....Raté mon essai de subconscient strictement personnel.... Zut.. et m....Petit jouet que je suis de ce que j'ai vu, entendu, digéré ...plus ou moins. J'ai rêvé en revisitant avec mes peurs et regrets sur un cliché pré- écrit.
Deuxième partie : une grande esplanade vide, en béton gris, moi fuyant une femme (folle ? sorcière?)....je cherchais une sortie, il y en avait une faite d'escaliers en béton gris aussi mais qui revenait inexorablement sur l'esplanade. Combien de temps cette fuite, cette peur de me faire rattraper par la folle ? Soudain une foule surgit visiblement hostile au personnage et moi , soudain solidaire en lui jetant une canne, mince protection, je m'approche d'elle la collant contre le mur, d'un coup je me confonds avec ou je deviens elle ? Quelle sensation ! Celle-là vraiment inexplicable....D'ailleurs tout ce que je viens d'écrire a très peu à voir avec mon rêve. Irracontable, vous dis-je.....DALI avait raison, comme d'hab.
P.S. En repensant à tête éveillé je me rends compte que ce rêve ressemble étrangement au film de Hitchcock - Spellbound.... où , tiens le hasard, Dali avait dessiné les décors d'une séquence de rêve....
Comme quoi même en dormant on vit sous la domination culturelle du vécu....Raté mon essai de subconscient strictement personnel.... Zut.. et m....Petit jouet que je suis de ce que j'ai vu, entendu, digéré ...plus ou moins. J'ai rêvé en revisitant avec mes peurs et regrets sur un cliché pré- écrit.
Commentaires textes : Écrire
Et...de combien ?
Le 09/08/2021
encore il faudrait des assassinats pour chercher une solution, une vraie....Des fois j'ai l'impression de revivre le moyen âge....Des coupe-gorge par ci par là.... Trop vieille pour apprendre l'escrime (l'esquive ?) Une autre idée ? Circuler en scaphandre ?
Commentaires textes : Écrire
Je languis...
Le 07/08/2021
Pour beaucoup de choses et depuis pas mal de temps.... mais en ce moment précis c'est lui qui me manque le plus.... J'ose pas dire qu'on est soul mate, je ne pousse ni l'impertinence ni l'idiotie jusque là. Mais il me manque vraiment mon adoré Murray Perahia . Son clavier qui parle la langue des anges, ses mots quand il prend le temps de nous éclairer sur un petit bout de sa musique qui l'habite, tout cela qui me console d'être ce que je suis, une petite mouche qui vibre des ailes lorsqu'il prend la peine de partager avec les autres ce qui l'habite et le nourrit comme l'ambroisie des Dieux. Et... depuis deux ans il se cache dans le silence. Pour nous. Je l'espère désespérément que lui, il continue son chant cosmique.
Nous, pauvres orphelins, on attend. Le prochain miracle ?
Nous, pauvres orphelins, on attend. Le prochain miracle ?
Commentaires textes : Écrire
Pourquoi mon Dieu ?
Le 07/08/2021
On dit que tu as les clés de l'infinie sagesse, du juste savoir de soupeser le TOUT, de créer le chaos pour mieux l'ordonner.
Je me demande par quel sadique plaisir tu nous donne à vivre du bon, de l'excellent, de l'insupportable aussi pour, par un un tour de passe-passe sarcastique ( que je crois avoir subodoré), tu nous dévoile la futilité de toute chose vécue, aimée en en perdre la raison, détestée, oubliée sans l'oublier vraiment, à la fin notre âme se trouve moribonde (on dit que cela aussi c'est un de tes cadeaux) , sont bouffés nos ultimes plaisirs, scier nos dernières pitoyables forces. Petit à petit on perd la seule chose qui nous restait et encore en faible dosage : la dignité d'être humain.
Ce n'est pas une lettre rancunière que je t'envoie dans l'espace (petite pointe d'humour, tu me la pardonneras) mais le désespoir de celui qui, au bout du chemin, aimerait comprendre pourquoi il l'a fait ce chemin. Je sais, tu ne vas jamais répondre. Dans ta grande sagesse tu sais que la VÉRITÉ est trop lourde pour nous.
Mes potes, c'est pour cela que Dieu est muet.
Je me demande par quel sadique plaisir tu nous donne à vivre du bon, de l'excellent, de l'insupportable aussi pour, par un un tour de passe-passe sarcastique ( que je crois avoir subodoré), tu nous dévoile la futilité de toute chose vécue, aimée en en perdre la raison, détestée, oubliée sans l'oublier vraiment, à la fin notre âme se trouve moribonde (on dit que cela aussi c'est un de tes cadeaux) , sont bouffés nos ultimes plaisirs, scier nos dernières pitoyables forces. Petit à petit on perd la seule chose qui nous restait et encore en faible dosage : la dignité d'être humain.
Ce n'est pas une lettre rancunière que je t'envoie dans l'espace (petite pointe d'humour, tu me la pardonneras) mais le désespoir de celui qui, au bout du chemin, aimerait comprendre pourquoi il l'a fait ce chemin. Je sais, tu ne vas jamais répondre. Dans ta grande sagesse tu sais que la VÉRITÉ est trop lourde pour nous.
Mes potes, c'est pour cela que Dieu est muet.
Commentaires textes : Écrire
Pas d'humeur
Le 05/08/2021
d'épiloguer sur toutes les absences qui me creusent le coeur...Ingrate que je suis... tant de beauté autour... comment me remplir de tout ça pour ne plus laisser la place au chagrin....Une idée ?
Commentaires textes : Écrire


