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anastasia

Deep within the corner of your mind....

Le 08/06/2021

Paroles, chanson, poétesse que j'admire pour de tas de raisons...
Quelque chose me pousse à reconnaître une vérité plus dérangeante : j'ai l'air d'épancher mon moi par ici...de dire des pensées, des tourments qui me hantent. Je vous mens mes potes, mes vérités profondes sont inconnues même de moi-même. Avez-vous plongé dans un marécage ? Remuer avec vos mains la fange pour contempler les milliers d'infimes bestioles qui grouillent sous la boue ? C'est exactement ce que je me sens pousser à faire, façon d'imposer une image.
De temps en temps je frôle les bestioles qui sont logés à peu de frais dans les recoins les plus obscurs de mon esprit. Elles sont ni jolies  ni avouables, enfin il vaut mieux les laisser dormir là pour mon salut. D'en voir ne serait-ce qu'un instant me mettrais à me haïr ou à me mépriser. J'en veux pas de ces réactions, je m'aime trop pour accepter ce vertige.
Je sens bien que je suis confuse, me perdant dans de vaseuses considérations. Mais justement, le propos n'est-t-il pas de cacher le noir qui  habite tout un chacun ? Ah, parce que vous pensiez que je parle uniquement de moi ?! Que nenni, on est tous pareils tout en étant différents. Le côté obscur jaillit parfois chez vous aussi. Et le vertige qui va avec.
Des saltimbanques donc.... des fieffés menteurs. Ouf, je l'ai échappé belle, on est en joyeuse compagnie.

 

Pour moi ? Pour qui ?

Le 04/06/2021

Pas assez conne pour croire à l'éternité de la mémoire des sentiments. On fait des choses, j'en fais pour tenir la dragée haute à l'oubli tout en sachant d'avance que la bataille est perdue. C'est quoi alors ? Pour pousser les autres à nous garder  reconnaissance ? Pas assez conne  pour y croire non plus.
J'ai fais un geste grandiloquent ( toute proportion gardée) en donnant une petite partie de mon patrimoine à la communauté d'accueil. Il  a été reçu avec reconnaissance administrative et ridicule, j'en fus néanmoins  fière. Un laps de temps assez court. Depuis un certain temps rien ne dure, surtout les plaisirs. À mon regret....
. Préparée pour le grand saut dans l'oubli ? Ou l'absence ? Ou le RIEN ? Va savoir....

 

17 Mai -journée de la tolérance (sexuelle)

Le 31/05/2021

Des affiches partout pleins de tendres embrassades .... Les photos sont émouvantes pas forcément jolies, mais c'est voulu. Démontrant une tolérance vis-à-vis de l'orientation sexuelle des uns ou des autres. Pour ma part ce genre de question je me l'ai jamais posée. D'accord avec l'indépendance absolue dans les goûts, les pratiques, les appartenances.C'est pour cela même que l'étalement de nos vécus intimes me laisse perplexe.
Je réclame donc une journée des amateurs de cigares honnis de nos jours de tous les lieux publiques. Une autre pour ceux qui aiment les hérissons. Je pousse plus loin : une journée pour les admirateurs des araignées....
Bon, il y aurait une flopée d'hommages à rendre à nos passions cachées ou avouées. Je demande justice pour eux. Au fond c'est " liberté, fraternité, égalité", non ?

 

Inacceptable....

Le 29/05/2021

C'est le mot transmis en écho sur tous les réseaux médiatiques. Impossible de le rater, il est partout, dans toutes les bouches qui la ouvrent, ça ils la ouvre la bouche.
Je ne sais pas pourquoi il -le mot inacceptable- ne m'inspire pas confiance. À vous ?

 

The Father

Le 20/05/2021

Le film avec Anthony Hopkins bien entendu. Ce que j'ai compris et qui m'a bouleversé au delà du propos : la vieillesse avec l'arrivée souvent redoutée de l'Alzheimer : la douleur de la rupture, de la sortie du placenta. On ne guérit jamais de notre entrée dans le monde extérieur. Au stade ultime de notre conscience, quand tout fout le camp, souvenirs et sentiments, ce qui nous reste , profond, inconsolable,  c'est la séparation du ventre de notre mère.
Je ne veux pas dire de plus que ce que la critique ou les spectateurs ont sûrement  perçu : le film s'étire un peu sur la démonstration de la souffrance (perte petit à petit du sens des réalités), performance inouïe de Hopkins, technique déjà maîtrisée du montage pour fusionner illusion et réalité. Justement quelle réalité, quelle illusion ? Tout est vu, perçu à travers la vision du protagoniste. Est-il malade ou les autres ont décrété qu'il l'est ? Les limites sont floues à bon escient. Oublions la lâcheté des autres, bien excusables vu l'immensité du gouffre.
Oui, on n'est jamais revenu de la rupture avec le ventre maternel. Nous sommes inachevés, c'est irrémédiable.Et rien, jamais ne saura réparer cela.

 

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