anastasia
Tu veux ou tu ne veux pas ?
Le 20/07/2021
Ha ! Je parle de la vaccination, vous vous en doutiez j'espère ! Moi j'y suis passée... bien ou pas bien, on va voir ce qu'on va voir....
Mais que du matin au soir on nous casse les bonbonnes en retournant jusqu'au tournis le pour et le contre ça fait vachement désordre, que dis-je une vraie débandade ! On connait le plaisir franchouiard de prendre systématiquement le contre-sens. Des fois c'est sympathique, des fois moins.
Moi je n'ai pas la science infuse pour partager les belligérants. Je me tais donc tout en ne pensant pas moins.... N'empêche que le petit méchant covid se frotte les papattes et attaque de plus en plus fort. Sauve qui peut, non ?
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L'absence
Le 13/07/2021
C'est un des sentiments que je supporte le moins. Le trou que mes parents m'ont laissé en partant ne sera jamais comblé, je me suis habituée à l'idée. Consolée jamais mais je creuse ma future tombe avec leur soutien indéfectible.
Récemment j'ai eu près de moi des amis uniques. Uniques parce que je sens un lien invisible et pourtant solide qui nous lie.Leur présence a apaisée avec quelques instants de joie partagée mes angoisses, mon spleen, vieux compagnon déjà apprivoisé.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment dit une chanson.... Ils ont dû partir, vaquer à leur propres vie avec leurs bonheurs et leurs chagrins. Et voilà, l'absence est revenue me taillader l'âme....De petites en petites entailles elle ressemble de plus en plus à un fruit desséché.
Je me prépare à une autre, plus définitive celle-là. Un autre ami, un pan de ma jeunesse insouciante qui tombera bientôt.
Toutes ses chutes ouvrent encore plus grande la béante absence que je hais. Ne rien pouvoir contre elle m'enfonce encore plus dans le trou des souvenirs, je hais devoir me contenter de si peu. Allons, un petit effort ma belle, le chemin devient tous les jours plus court et plus rapide l'approche de ma propre absence. Finies les jérémiades, bonjour le silence. Pas mal finalement.
Récemment j'ai eu près de moi des amis uniques. Uniques parce que je sens un lien invisible et pourtant solide qui nous lie.Leur présence a apaisée avec quelques instants de joie partagée mes angoisses, mon spleen, vieux compagnon déjà apprivoisé.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment dit une chanson.... Ils ont dû partir, vaquer à leur propres vie avec leurs bonheurs et leurs chagrins. Et voilà, l'absence est revenue me taillader l'âme....De petites en petites entailles elle ressemble de plus en plus à un fruit desséché.
Je me prépare à une autre, plus définitive celle-là. Un autre ami, un pan de ma jeunesse insouciante qui tombera bientôt.
Toutes ses chutes ouvrent encore plus grande la béante absence que je hais. Ne rien pouvoir contre elle m'enfonce encore plus dans le trou des souvenirs, je hais devoir me contenter de si peu. Allons, un petit effort ma belle, le chemin devient tous les jours plus court et plus rapide l'approche de ma propre absence. Finies les jérémiades, bonjour le silence. Pas mal finalement.
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La galère des souvenirs
Le 06/07/2021
Il suffit d'un objet, une fleur, un meuble pour qu'un souvenir s'y attachant surgisse à l'improviste. Des fois fugace, d'autres fois une lame d'épée me tailladant les entrailles. Aucun plaisir, je n'arrive pas à digérer le temps passé entre ce souvenir fut-il plaisant, joyeux ou triste et le moment où il apparait devant mon âme déjà pleine de cicatrices.
Je me demande comment il font ceux qui revivent leur passé avec joie, le pratiquant même comme un jeu de société.... Pour moi c'est - presque - chaque fois un supplice. À donner envie d'invoquer le fameux docteur Alzheimer avec son infaillible remède...
Que dis-je ? Sotte va, touche du bois et vaques à tes affaires. Pour créer d'autres souvenirs ? Zut, flûte, purée au choix !
Je me demande comment il font ceux qui revivent leur passé avec joie, le pratiquant même comme un jeu de société.... Pour moi c'est - presque - chaque fois un supplice. À donner envie d'invoquer le fameux docteur Alzheimer avec son infaillible remède...
Que dis-je ? Sotte va, touche du bois et vaques à tes affaires. Pour créer d'autres souvenirs ? Zut, flûte, purée au choix !
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Gata sã fie ?
Le 02/07/2021
Au hotãrât Parcele cã firul trebuie rupt ? Abia mi-am regãsit prietenul tinereții si s-au decis sá mi-l ia ? Nu e vremea amintirilor ci a trimisului unui inger sã-i facã trecerea uşoară .... Lui, nu nouă.
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Revu le film The Father
Le 30/06/2021
Pas d'explication pourquoi j'ai senti le besoin de revivre avec Anthony Hopkins une des tragédies qui nous est donnée en cadeau l'âge venant. Heureusement pas à tout le monde. Je bénis le ciel de m'avoir épargné cela avec ma mère.
Cette fois j'ai vu autre chose (à la première vision j'avais bien compris qu'on doit vivre l'histoire à travers les yeux d'un pauvre homme qui souffre d'Alzheimer) : combien ceux qui sont dans la soi-disante normalité ont du mal à accepter le délire d'un autre s'il lui est proche, surtout s'il lui est proche. La non-acceptation de ce pas vers des univers incompréhensibles qu'un être cher provoque sans le vouloir, anticipe la colère puis l'amplifie, on peut arriver presque à appeler la mort ou dans un coup de folie la provoquer du moins la fantasmer. Image insoutenable qui déclanche une autre insoutenable culpabilité. C'est pourquoi on finit par les déposer aux soins des inconnus, spécialistes ou pas, ne pouvant juste assister, accompagner la déchéance d'un être proche. On se voit dans un possible miroir ? On craint la contagion ? Ou plus banal on ne veut plus être dérangé dans notre petit train-train quotidien ? Le sacrifice nous est insupportable ? Et l'amour dans tout ça ?
Je crois que ce n'est pas pour rien qu'on a choisi le personnage du père. Dans notre imaginaire ( pour combien de temps ? Le monde moderne ou post-moderne si vous voulez n'a de cesse que de déboulonner la Statue du Commandeur) le père est la Force, le Guide, notre rempart contre tout. Le voilà faible, démuni, régressif.... il cherche pour échaper à ce cauchemar, à toutes les douleurs qui viennent avec, les bras de la Mère Protectrice. Finalement, Alzheimer ou pas on veut tous ça, n'est-ce pas ?
Cette fois j'ai vu autre chose (à la première vision j'avais bien compris qu'on doit vivre l'histoire à travers les yeux d'un pauvre homme qui souffre d'Alzheimer) : combien ceux qui sont dans la soi-disante normalité ont du mal à accepter le délire d'un autre s'il lui est proche, surtout s'il lui est proche. La non-acceptation de ce pas vers des univers incompréhensibles qu'un être cher provoque sans le vouloir, anticipe la colère puis l'amplifie, on peut arriver presque à appeler la mort ou dans un coup de folie la provoquer du moins la fantasmer. Image insoutenable qui déclanche une autre insoutenable culpabilité. C'est pourquoi on finit par les déposer aux soins des inconnus, spécialistes ou pas, ne pouvant juste assister, accompagner la déchéance d'un être proche. On se voit dans un possible miroir ? On craint la contagion ? Ou plus banal on ne veut plus être dérangé dans notre petit train-train quotidien ? Le sacrifice nous est insupportable ? Et l'amour dans tout ça ?
Je crois que ce n'est pas pour rien qu'on a choisi le personnage du père. Dans notre imaginaire ( pour combien de temps ? Le monde moderne ou post-moderne si vous voulez n'a de cesse que de déboulonner la Statue du Commandeur) le père est la Force, le Guide, notre rempart contre tout. Le voilà faible, démuni, régressif.... il cherche pour échaper à ce cauchemar, à toutes les douleurs qui viennent avec, les bras de la Mère Protectrice. Finalement, Alzheimer ou pas on veut tous ça, n'est-ce pas ?
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