anastasia
Stupéfiant, non ?
Le 07/10/2021
De nos jours jamais vue une ascension si fulgurante ! On doit lui reconnaître au moins cela comme qualité innée : la persévérance, comme qui dirait de la suite dans son idée d'aller toujours plus loin si ce n'est plus haut. Quoique... quand on part du bas, prendre plein de virages pour arriver assez haut (lui même le reconnaissait) on peut dire qu'on a fait quelque chose de sa vie. En plus, donnons lui ça, le courage à toute épreuve, cela s'est vu.
Depuis son trépas on a tout entendu mais par dessus tout des Hosanna stupéfiantes. Jusqu'à promener de lieu symbolique en lieu de ferveur populaire sa dépouille comme les reliques d'un saint. À cela on ne s'attendait pas, avouez-le.
Surtout que dans sa dernière interview télévisée, à la question posée par le journaliste " qu'est-ce que vous croyez qu'on va dire de vous après votre mort ? il répondit tout de go : " je m'en fous". Logique. Personne jusqu'à ce jour n'a pas pu profiter de sa gloire posthume.
Repose en paix Bernard Tapie ! Je te tire mon chapeau mais malgré ton bagout et ta vaillance la Garce a eu le dernier mot. Comme pour nous tous.
P.S. Excusez si je frise le blasphème : j'ai vu une ascension similaire d'un destin improbable : ma petite chienne partie du fin fond d'un pays miséreux de l'Europe de l'est, avec une patte cassée, sans beauté ou race, débarquée par un vertigineux tour de passe passe pour partager sa vie de princesse entre les beaux quartiers de Paris, Nice, et bonus un petit paradis sur la Costa Brava en Espagne. Les Parques furent particulièrement généreuses avec elle. Elles ont des moments de faiblesse, comme ça...
Depuis son trépas on a tout entendu mais par dessus tout des Hosanna stupéfiantes. Jusqu'à promener de lieu symbolique en lieu de ferveur populaire sa dépouille comme les reliques d'un saint. À cela on ne s'attendait pas, avouez-le.
Surtout que dans sa dernière interview télévisée, à la question posée par le journaliste " qu'est-ce que vous croyez qu'on va dire de vous après votre mort ? il répondit tout de go : " je m'en fous". Logique. Personne jusqu'à ce jour n'a pas pu profiter de sa gloire posthume.
Repose en paix Bernard Tapie ! Je te tire mon chapeau mais malgré ton bagout et ta vaillance la Garce a eu le dernier mot. Comme pour nous tous.
P.S. Excusez si je frise le blasphème : j'ai vu une ascension similaire d'un destin improbable : ma petite chienne partie du fin fond d'un pays miséreux de l'Europe de l'est, avec une patte cassée, sans beauté ou race, débarquée par un vertigineux tour de passe passe pour partager sa vie de princesse entre les beaux quartiers de Paris, Nice, et bonus un petit paradis sur la Costa Brava en Espagne. Les Parques furent particulièrement généreuses avec elle. Elles ont des moments de faiblesse, comme ça...
Commentaires textes : Écrire
Alors ? Ça vous épate, hein ?!
Le 06/10/2021
Qui l'aurait cru qu'en hurlant au loup (tiens, souvenez-vous de la chanson de Serge Reggiani"Les loups sont entrés dans Paris" ?) on peut titiller Dieu ? On disait que toute une nation s'est assoupi, plus grave encore que rien ne l'intéresse, rien ne peut plus la réveiller ? Eh ben non. Comme les mouches sur une grappe de raisin mûr, de plus en plus de monde s'agglutine autour du trublion. Qui vivra verra qui est le plus fort : le vent froid de la réalité ou la brise câline des utopies diverses et variées.
Pendant le seconde guerre mondiale dans les avions B52 la position la meilleure était celle du tireur, derrière le pilote qui servait toujours de cible en premier. Je crois personnellement que ce serait celle que je choisirais. Tais-toi, t'as pas le droit d'avoir un avis, ignorante !
Pendant le seconde guerre mondiale dans les avions B52 la position la meilleure était celle du tireur, derrière le pilote qui servait toujours de cible en premier. Je crois personnellement que ce serait celle que je choisirais. Tais-toi, t'as pas le droit d'avoir un avis, ignorante !
Commentaires textes : Écrire
La Peur
Le 28/09/2021
M'en parlez pas, je suis championne. L'As des As....pas de quoi se vanter, c'est un sentiment avilissant quoique le plus humain de tous.
Je ne sais pas ce qui m'a pris, soudain, sans signes avant-coureurs. Je tombe. Souvent et n'importe où.Avec tout ce qui s'en suit : bosses, plaies saignantes, panique inévitable qui est là comme mon ombre. Indécollable.
Vous pouvez croire que j'ai peur de la Mort. J'en suis pas convaincue, ce sera ma première et ultime expérience. Inconnue de surcroit.Non, pour le moment j'ai peur de la souffrance, de son humiliation, de son imminence et de l'impossibilité de l'éviter.
Je me promets tous les jours que je mettrai toutes mes forces pour résister, pour m'en sortir. Et tous les jours je sors vaincue.
Dieu décida il y a longtemps, le jour de ma naissance je suppose du morceau de vie qui me fut octroyer. Basta. Pas de négociation possible. Ferme ton clapet et essaie de moins tomber. C'est tout.
Je ne sais pas ce qui m'a pris, soudain, sans signes avant-coureurs. Je tombe. Souvent et n'importe où.Avec tout ce qui s'en suit : bosses, plaies saignantes, panique inévitable qui est là comme mon ombre. Indécollable.
Vous pouvez croire que j'ai peur de la Mort. J'en suis pas convaincue, ce sera ma première et ultime expérience. Inconnue de surcroit.Non, pour le moment j'ai peur de la souffrance, de son humiliation, de son imminence et de l'impossibilité de l'éviter.
Je me promets tous les jours que je mettrai toutes mes forces pour résister, pour m'en sortir. Et tous les jours je sors vaincue.
Dieu décida il y a longtemps, le jour de ma naissance je suppose du morceau de vie qui me fut octroyer. Basta. Pas de négociation possible. Ferme ton clapet et essaie de moins tomber. C'est tout.
Commentaires textes : Écrire
Amour quand tu nous tiens....
Le 24/09/2021
Il n'a pas de Dieu, du moins ici bas. Et personne ne lave plus blanc que blanc....
Voilà que notre cheval outsider succombe à la crise de la soixantaine.... Que voulez vous ? La jeunesse éblouie l'intelligence la plus bétonnée. Notre Eric pour ne pas le nommer a bien sûr le droit comme tout le monde de cocufier son électorat présumé et dans la foulée sa femme qui pourtant n'a pas une réputation de chiffe molle.
Calmez vous, la terre tournera quand même et le nombre des mariés qui trébuchent restera toujours élevé. Ha ! Ha !
Voilà que notre cheval outsider succombe à la crise de la soixantaine.... Que voulez vous ? La jeunesse éblouie l'intelligence la plus bétonnée. Notre Eric pour ne pas le nommer a bien sûr le droit comme tout le monde de cocufier son électorat présumé et dans la foulée sa femme qui pourtant n'a pas une réputation de chiffe molle.
Calmez vous, la terre tournera quand même et le nombre des mariés qui trébuchent restera toujours élevé. Ha ! Ha !
Commentaires textes : Écrire
Un faux pas?
Le 15/09/2021
Aucune compétence politique, je revendique cela haut et fort. J'a vécu mon enfance et mon adolescence dans un climat schizophrène. Ce qu'on disait à la maison parents et leurs amis était à l'opposé du langage officiel dont on nous gavait avec une certaine brutalité. Conscients qu'on pouvait payer très cher un désobéissance civique quelconque on a grandi dans la peur et la méfiance. On a survécu, nous ne fumes pas les seuls .Côté positif : on est devenus malins, cachotiers, débrouillards.Et biberonnés au savoir intellectuel procuré clandestinement depuis l' Eldorado occidental.
Les leçons de démocratie, venues sur le tard, ont eu du mal à changer ma jugeote de côté. D'abord la triste constatation que "la partie libre du monde" n'a pas levé un pouce pour venger nos vies bousillées. Là-bas les bourreaux d'antan font ripaille sur les cendres qu'ils avait allumées. Ils furent criminels, maintenant ils sont repus.
Bon, disons que c'est loin tout cela. Ancienne réfugiée politique d'il y a un demi siècle je n'ai eu aucun droit, aucune aide, aucune compassion On rame seul. Pour être juste je signale que nous on ne nous a pas demandé de venir. Les immigrés de l’autre côté de la Méditerranée étaient presque chez eux ici. Nous non. On a tenu bon vaille que vaille, mais libres.
Justement c'est cette liberté que j'ai vénérée par dessus tout. Aller/venir à sa guise, dire ce qu'on pense parce qu'on a
appris à penser. À supporter une pensée différente quitte à la combattre par une autre qu'on croit vraie.
Mais les temps changent au gré des influences portées par le courant d'air international, cela aussi je l'ai appris.
Courant qui souffle des virus, des bêtises, des incongruités. Ça balaye fort dans nos croyances, j'aurai jamais imaginé que nos sages dirigeants savent tordre à merveille la direction dans laquelle nous devons regarder. S'engouffrer c'est pour
quand ? Déjà un pan de démocratie on nous est rentré dans le décor.
Je vous le donne en mille : on interdit à x qui est ce qu'il est des actions pour le cas où il deviendrait ce qu'il n'est pas pour le moment. Comprenez-vous le comment du pourquoi ?
Moi, excusez du peu, avec mon expérience ancienne pas oubliée, je subodore l'avenir. Muette, je vous laisse cogiter.
Les leçons de démocratie, venues sur le tard, ont eu du mal à changer ma jugeote de côté. D'abord la triste constatation que "la partie libre du monde" n'a pas levé un pouce pour venger nos vies bousillées. Là-bas les bourreaux d'antan font ripaille sur les cendres qu'ils avait allumées. Ils furent criminels, maintenant ils sont repus.
Bon, disons que c'est loin tout cela. Ancienne réfugiée politique d'il y a un demi siècle je n'ai eu aucun droit, aucune aide, aucune compassion On rame seul. Pour être juste je signale que nous on ne nous a pas demandé de venir. Les immigrés de l’autre côté de la Méditerranée étaient presque chez eux ici. Nous non. On a tenu bon vaille que vaille, mais libres.
Justement c'est cette liberté que j'ai vénérée par dessus tout. Aller/venir à sa guise, dire ce qu'on pense parce qu'on a
appris à penser. À supporter une pensée différente quitte à la combattre par une autre qu'on croit vraie.
Mais les temps changent au gré des influences portées par le courant d'air international, cela aussi je l'ai appris.
Courant qui souffle des virus, des bêtises, des incongruités. Ça balaye fort dans nos croyances, j'aurai jamais imaginé que nos sages dirigeants savent tordre à merveille la direction dans laquelle nous devons regarder. S'engouffrer c'est pour
quand ? Déjà un pan de démocratie on nous est rentré dans le décor.
Je vous le donne en mille : on interdit à x qui est ce qu'il est des actions pour le cas où il deviendrait ce qu'il n'est pas pour le moment. Comprenez-vous le comment du pourquoi ?
Moi, excusez du peu, avec mon expérience ancienne pas oubliée, je subodore l'avenir. Muette, je vous laisse cogiter.
Commentaires textes : Écrire