anastasia
Et...de combien ?
Le 09/08/2021
encore il faudrait des assassinats pour chercher une solution, une vraie....Des fois j'ai l'impression de revivre le moyen âge....Des coupe-gorge par ci par là.... Trop vieille pour apprendre l'escrime (l'esquive ?) Une autre idée ? Circuler en scaphandre ?
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Je languis...
Le 07/08/2021
Pour beaucoup de choses et depuis pas mal de temps.... mais en ce moment précis c'est lui qui me manque le plus.... J'ose pas dire qu'on est soul mate, je ne pousse ni l'impertinence ni l'idiotie jusque là. Mais il me manque vraiment mon adoré Murray Perahia . Son clavier qui parle la langue des anges, ses mots quand il prend le temps de nous éclairer sur un petit bout de sa musique qui l'habite, tout cela qui me console d'être ce que je suis, une petite mouche qui vibre des ailes lorsqu'il prend la peine de partager avec les autres ce qui l'habite et le nourrit comme l'ambroisie des Dieux. Et... depuis deux ans il se cache dans le silence. Pour nous. Je l'espère désespérément que lui, il continue son chant cosmique.
Nous, pauvres orphelins, on attend. Le prochain miracle ?
Nous, pauvres orphelins, on attend. Le prochain miracle ?
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Pourquoi mon Dieu ?
Le 07/08/2021
On dit que tu as les clés de l'infinie sagesse, du juste savoir de soupeser le TOUT, de créer le chaos pour mieux l'ordonner.
Je me demande par quel sadique plaisir tu nous donne à vivre du bon, de l'excellent, de l'insupportable aussi pour, par un un tour de passe-passe sarcastique ( que je crois avoir subodoré), tu nous dévoile la futilité de toute chose vécue, aimée en en perdre la raison, détestée, oubliée sans l'oublier vraiment, à la fin notre âme se trouve moribonde (on dit que cela aussi c'est un de tes cadeaux) , sont bouffés nos ultimes plaisirs, scier nos dernières pitoyables forces. Petit à petit on perd la seule chose qui nous restait et encore en faible dosage : la dignité d'être humain.
Ce n'est pas une lettre rancunière que je t'envoie dans l'espace (petite pointe d'humour, tu me la pardonneras) mais le désespoir de celui qui, au bout du chemin, aimerait comprendre pourquoi il l'a fait ce chemin. Je sais, tu ne vas jamais répondre. Dans ta grande sagesse tu sais que la VÉRITÉ est trop lourde pour nous.
Mes potes, c'est pour cela que Dieu est muet.
Je me demande par quel sadique plaisir tu nous donne à vivre du bon, de l'excellent, de l'insupportable aussi pour, par un un tour de passe-passe sarcastique ( que je crois avoir subodoré), tu nous dévoile la futilité de toute chose vécue, aimée en en perdre la raison, détestée, oubliée sans l'oublier vraiment, à la fin notre âme se trouve moribonde (on dit que cela aussi c'est un de tes cadeaux) , sont bouffés nos ultimes plaisirs, scier nos dernières pitoyables forces. Petit à petit on perd la seule chose qui nous restait et encore en faible dosage : la dignité d'être humain.
Ce n'est pas une lettre rancunière que je t'envoie dans l'espace (petite pointe d'humour, tu me la pardonneras) mais le désespoir de celui qui, au bout du chemin, aimerait comprendre pourquoi il l'a fait ce chemin. Je sais, tu ne vas jamais répondre. Dans ta grande sagesse tu sais que la VÉRITÉ est trop lourde pour nous.
Mes potes, c'est pour cela que Dieu est muet.
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Pas d'humeur
Le 05/08/2021
d'épiloguer sur toutes les absences qui me creusent le coeur...Ingrate que je suis... tant de beauté autour... comment me remplir de tout ça pour ne plus laisser la place au chagrin....Une idée ?
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Le coeur gros
Le 24/07/2021
Hier il a descendu les marches vers le sous-sol pour l'éternité mon copain. Je crois, je suis sûre même qu'il n'a pas aprécié.Ces derniers temps on en parlait beaucoup tous les deux en blaguant, faisant semblant que la chose quoique certaine se produira le plus tard possible. Pourtant, de cela aussi je suis sûre, il n'était pas dupe. Son corps défaillant devait le lui rappeler chaque jour, chaque instant.
On se croit tous immortels, c'est humain. On parle de la mort comme d'une idée philosophique. On en écrit des tonnes, on peint des milliers de kilomètres sur toiles, murs, trottoirs aussi. Mais on ne se l'imagine possible, du moins pour soi.
Soudain elle est là, frappe en traitre, nous laisse abasourdis. Anesthésiés pour un instant indéterminé celui-là. Et puis le vide s'impose, le coeur rétrécit, l'âme en prend une nouvelle cicatrice.
Moi, est-ce je l'attends, crois-je la chose probable ? Je me dis : pour bientôt. Mais pareil à mon copain j'espère en un retard prolongé. Optimiste, hein ?
On se croit tous immortels, c'est humain. On parle de la mort comme d'une idée philosophique. On en écrit des tonnes, on peint des milliers de kilomètres sur toiles, murs, trottoirs aussi. Mais on ne se l'imagine possible, du moins pour soi.
Soudain elle est là, frappe en traitre, nous laisse abasourdis. Anesthésiés pour un instant indéterminé celui-là. Et puis le vide s'impose, le coeur rétrécit, l'âme en prend une nouvelle cicatrice.
Moi, est-ce je l'attends, crois-je la chose probable ? Je me dis : pour bientôt. Mais pareil à mon copain j'espère en un retard prolongé. Optimiste, hein ?
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