anastasia
Pourquoi mon Dieu ?
Le 07/08/2021
On dit que tu as les clés de l'infinie sagesse, du juste savoir de soupeser le TOUT, de créer le chaos pour mieux l'ordonner.
Je me demande par quel sadique plaisir tu nous donne à vivre du bon, de l'excellent, de l'insupportable aussi pour, par un un tour de passe-passe sarcastique ( que je crois avoir subodoré), tu nous dévoile la futilité de toute chose vécue, aimée en en perdre la raison, détestée, oubliée sans l'oublier vraiment, à la fin notre âme se trouve moribonde (on dit que cela aussi c'est un de tes cadeaux) , sont bouffés nos ultimes plaisirs, scier nos dernières pitoyables forces. Petit à petit on perd la seule chose qui nous restait et encore en faible dosage : la dignité d'être humain.
Ce n'est pas une lettre rancunière que je t'envoie dans l'espace (petite pointe d'humour, tu me la pardonneras) mais le désespoir de celui qui, au bout du chemin, aimerait comprendre pourquoi il l'a fait ce chemin. Je sais, tu ne vas jamais répondre. Dans ta grande sagesse tu sais que la VÉRITÉ est trop lourde pour nous.
Mes potes, c'est pour cela que Dieu est muet.
Je me demande par quel sadique plaisir tu nous donne à vivre du bon, de l'excellent, de l'insupportable aussi pour, par un un tour de passe-passe sarcastique ( que je crois avoir subodoré), tu nous dévoile la futilité de toute chose vécue, aimée en en perdre la raison, détestée, oubliée sans l'oublier vraiment, à la fin notre âme se trouve moribonde (on dit que cela aussi c'est un de tes cadeaux) , sont bouffés nos ultimes plaisirs, scier nos dernières pitoyables forces. Petit à petit on perd la seule chose qui nous restait et encore en faible dosage : la dignité d'être humain.
Ce n'est pas une lettre rancunière que je t'envoie dans l'espace (petite pointe d'humour, tu me la pardonneras) mais le désespoir de celui qui, au bout du chemin, aimerait comprendre pourquoi il l'a fait ce chemin. Je sais, tu ne vas jamais répondre. Dans ta grande sagesse tu sais que la VÉRITÉ est trop lourde pour nous.
Mes potes, c'est pour cela que Dieu est muet.
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Pas d'humeur
Le 05/08/2021
d'épiloguer sur toutes les absences qui me creusent le coeur...Ingrate que je suis... tant de beauté autour... comment me remplir de tout ça pour ne plus laisser la place au chagrin....Une idée ?
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Le coeur gros
Le 24/07/2021
Hier il a descendu les marches vers le sous-sol pour l'éternité mon copain. Je crois, je suis sûre même qu'il n'a pas aprécié.Ces derniers temps on en parlait beaucoup tous les deux en blaguant, faisant semblant que la chose quoique certaine se produira le plus tard possible. Pourtant, de cela aussi je suis sûre, il n'était pas dupe. Son corps défaillant devait le lui rappeler chaque jour, chaque instant.
On se croit tous immortels, c'est humain. On parle de la mort comme d'une idée philosophique. On en écrit des tonnes, on peint des milliers de kilomètres sur toiles, murs, trottoirs aussi. Mais on ne se l'imagine possible, du moins pour soi.
Soudain elle est là, frappe en traitre, nous laisse abasourdis. Anesthésiés pour un instant indéterminé celui-là. Et puis le vide s'impose, le coeur rétrécit, l'âme en prend une nouvelle cicatrice.
Moi, est-ce je l'attends, crois-je la chose probable ? Je me dis : pour bientôt. Mais pareil à mon copain j'espère en un retard prolongé. Optimiste, hein ?
On se croit tous immortels, c'est humain. On parle de la mort comme d'une idée philosophique. On en écrit des tonnes, on peint des milliers de kilomètres sur toiles, murs, trottoirs aussi. Mais on ne se l'imagine possible, du moins pour soi.
Soudain elle est là, frappe en traitre, nous laisse abasourdis. Anesthésiés pour un instant indéterminé celui-là. Et puis le vide s'impose, le coeur rétrécit, l'âme en prend une nouvelle cicatrice.
Moi, est-ce je l'attends, crois-je la chose probable ? Je me dis : pour bientôt. Mais pareil à mon copain j'espère en un retard prolongé. Optimiste, hein ?
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Tu veux ou tu ne veux pas ?
Le 20/07/2021
Ha ! Je parle de la vaccination, vous vous en doutiez j'espère ! Moi j'y suis passée... bien ou pas bien, on va voir ce qu'on va voir....
Mais que du matin au soir on nous casse les bonbonnes en retournant jusqu'au tournis le pour et le contre ça fait vachement désordre, que dis-je une vraie débandade ! On connait le plaisir franchouiard de prendre systématiquement le contre-sens. Des fois c'est sympathique, des fois moins.
Moi je n'ai pas la science infuse pour partager les belligérants. Je me tais donc tout en ne pensant pas moins.... N'empêche que le petit méchant covid se frotte les papattes et attaque de plus en plus fort. Sauve qui peut, non ?
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L'absence
Le 13/07/2021
C'est un des sentiments que je supporte le moins. Le trou que mes parents m'ont laissé en partant ne sera jamais comblé, je me suis habituée à l'idée. Consolée jamais mais je creuse ma future tombe avec leur soutien indéfectible.
Récemment j'ai eu près de moi des amis uniques. Uniques parce que je sens un lien invisible et pourtant solide qui nous lie.Leur présence a apaisée avec quelques instants de joie partagée mes angoisses, mon spleen, vieux compagnon déjà apprivoisé.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment dit une chanson.... Ils ont dû partir, vaquer à leur propres vie avec leurs bonheurs et leurs chagrins. Et voilà, l'absence est revenue me taillader l'âme....De petites en petites entailles elle ressemble de plus en plus à un fruit desséché.
Je me prépare à une autre, plus définitive celle-là. Un autre ami, un pan de ma jeunesse insouciante qui tombera bientôt.
Toutes ses chutes ouvrent encore plus grande la béante absence que je hais. Ne rien pouvoir contre elle m'enfonce encore plus dans le trou des souvenirs, je hais devoir me contenter de si peu. Allons, un petit effort ma belle, le chemin devient tous les jours plus court et plus rapide l'approche de ma propre absence. Finies les jérémiades, bonjour le silence. Pas mal finalement.
Récemment j'ai eu près de moi des amis uniques. Uniques parce que je sens un lien invisible et pourtant solide qui nous lie.Leur présence a apaisée avec quelques instants de joie partagée mes angoisses, mon spleen, vieux compagnon déjà apprivoisé.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment dit une chanson.... Ils ont dû partir, vaquer à leur propres vie avec leurs bonheurs et leurs chagrins. Et voilà, l'absence est revenue me taillader l'âme....De petites en petites entailles elle ressemble de plus en plus à un fruit desséché.
Je me prépare à une autre, plus définitive celle-là. Un autre ami, un pan de ma jeunesse insouciante qui tombera bientôt.
Toutes ses chutes ouvrent encore plus grande la béante absence que je hais. Ne rien pouvoir contre elle m'enfonce encore plus dans le trou des souvenirs, je hais devoir me contenter de si peu. Allons, un petit effort ma belle, le chemin devient tous les jours plus court et plus rapide l'approche de ma propre absence. Finies les jérémiades, bonjour le silence. Pas mal finalement.
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