anastasia
Des flaques
Le 21/01/2022
On patauge, cela fait un bout de temps. Pourtant on nous promet de nous enlever les mors, c'est pour bientôt. Vous y croyez vous ?
Honnêtement je ne crois plus à rien, alors....Comment suis-je arrivé ? L’exercice de la vie. Elle m’en a fait des muscles à force de me jeter de poubelle en poubelle... Ramasser les débris c'est devenu une perversion chez moi quand j’y pense. Et dire que des rêves de midinette j’en avais à revendre. Bonne école un régime qu’on appelait totalitaire, il vous nettoie les méninges tout en vous poussant sur le seul chemin existant, celui de l’obéissance aveugle qui stimule - vous n’allez pas le croire - un imaginaire bouillonnant. Vivre chez les fous ça vous endurcit ; d’où le plaisir de fouiller dans les poubelles. De l’Histoire s’il vous plaît !
Me revoilà ! À la case départ. C'est comme cela qu’on vieillit, à reculons. Et on perd tout espoir, croyance, rêve. À votre tour maintenant ! Bon voyage !
Honnêtement je ne crois plus à rien, alors....Comment suis-je arrivé ? L’exercice de la vie. Elle m’en a fait des muscles à force de me jeter de poubelle en poubelle... Ramasser les débris c'est devenu une perversion chez moi quand j’y pense. Et dire que des rêves de midinette j’en avais à revendre. Bonne école un régime qu’on appelait totalitaire, il vous nettoie les méninges tout en vous poussant sur le seul chemin existant, celui de l’obéissance aveugle qui stimule - vous n’allez pas le croire - un imaginaire bouillonnant. Vivre chez les fous ça vous endurcit ; d’où le plaisir de fouiller dans les poubelles. De l’Histoire s’il vous plaît !
Me revoilà ! À la case départ. C'est comme cela qu’on vieillit, à reculons. Et on perd tout espoir, croyance, rêve. À votre tour maintenant ! Bon voyage !
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Autre réflexion sur le pourquoi
Le 14/01/2022
Oui, j’ai un peu menti ou exagéré l’oubli des êtres chers à notre quotidien et qui nous ont quitté, de plus en plus nombreux....Nos environs se vident, les souvenirs par contre sont là, pas tout le temps heureusement, ça nous creuse encore plus le trou de notre cerveau chevalin. Vous savez ? Celui où se loge notre affectif, celui qui nous pourrit le parcours à force de recevoir des claques, sinon carrément des bottes. Tout ça laisse des bleus et je vous promet la guérison n’est pas au rendez-vous.
Donc double peine, peur pour soi, peur pour les autres. Faut avoir du courage ou une solide dose d’égoïsme pour passer à travers. Moi, j’oscille en permanence entre les deux. Et vous ? Un avis ? Un conseil ? Carcasse en béton et verbe hypocrite ?À votre bon cœur Messieurs Dames !
Donc double peine, peur pour soi, peur pour les autres. Faut avoir du courage ou une solide dose d’égoïsme pour passer à travers. Moi, j’oscille en permanence entre les deux. Et vous ? Un avis ? Un conseil ? Carcasse en béton et verbe hypocrite ?À votre bon cœur Messieurs Dames !
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Ça y est
Le 13/01/2022
Même ici sur la Côte tradinnellement considérée un Havre de paix, boum, il y a des manifs presque tous les jours. Normal, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Je croyais qu’en quittant les turbulences parisiennes je trouverais une sorte d’EHPAD de luxe où rien ne se passe à part les ambulances qui abusent de leur sirènes pour faire semblant de sauver les malades que nous sommes.
Que nenni ! Pas de tram, donc pas de sortie pour les estropiés. Heureusement il y a le soleil, lui la grève connaît pas. Déjà ça les râleurs !
Je croyais qu’en quittant les turbulences parisiennes je trouverais une sorte d’EHPAD de luxe où rien ne se passe à part les ambulances qui abusent de leur sirènes pour faire semblant de sauver les malades que nous sommes.
Que nenni ! Pas de tram, donc pas de sortie pour les estropiés. Heureusement il y a le soleil, lui la grève connaît pas. Déjà ça les râleurs !
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Pourquoi
Le 11/01/2022
on a tous peur de la mort? Au fond c’est un moment purement physique, pour l’avoir vu deux fois. Rien d’effrayant ni d’anormal. Le fil se coupe et basta.Bon, c'est vrai des fois ça traîne et c’est pas joli , joli. Mais les spectateurs oublient vite qu’ils sont des prochains candidats, occultent l’événement malgré l’hypocrisie du deuil prolongé.
Non, ce qui m’angoisse, (pareil à nous tous) me chagrine jusqu’à la dépression c’est l’abandon. On quitte le soi-même, avec ses souvenirs, son vécu. On sera obligé de faire le deuil de tout cela, c’est le plus dur. On s’accroche à soi pareil à un trésor inestimable. On vit dans le déni. Et pourtant on quitte ses amis, le peu qu’il en reste, ses ennemis (ne croyez pas qu’on a moins de chagrin, les ennemis comptent pour beaucoup dans une vie bien remplie) on quitte les arbres qui nous ont donné leur ombre bienfaisante, surtout, surtout on quitte son dernier chien, héritier d’une lignée de tendresse... Je arrête, vous savez tous de quoi je parle. C’est cela la mort, la séparation. Ça coûte cher de mourir. Bonus, c’est irremplaçable.
Non, ce qui m’angoisse, (pareil à nous tous) me chagrine jusqu’à la dépression c’est l’abandon. On quitte le soi-même, avec ses souvenirs, son vécu. On sera obligé de faire le deuil de tout cela, c’est le plus dur. On s’accroche à soi pareil à un trésor inestimable. On vit dans le déni. Et pourtant on quitte ses amis, le peu qu’il en reste, ses ennemis (ne croyez pas qu’on a moins de chagrin, les ennemis comptent pour beaucoup dans une vie bien remplie) on quitte les arbres qui nous ont donné leur ombre bienfaisante, surtout, surtout on quitte son dernier chien, héritier d’une lignée de tendresse... Je arrête, vous savez tous de quoi je parle. C’est cela la mort, la séparation. Ça coûte cher de mourir. Bonus, c’est irremplaçable.
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Une petite aventure ?
Le 11/01/2022
Un moment d’évasion ? Je connais un truc simple et formidable à la fois. Je m’enferme dans une chambre obscure, les yeux clos (serrer les paupières mais pas trop) et j’attends un peu. Des images d’un coloris insolite me transportent dans un monde inconnu et stupéfiant. Perdue la notion du lieu, d’autres espaces, rien à avoir avec où l’on est défilent sur un écran imaginaire. Pas de champignons hallucinogènes, pas de drogues, rien. Juste le tissu de vos paupières qui jouent devant vous une symphonie fantastique ( pas besoin de Berlioz non plus). Moi, je reste ébahie à chaque fois parce que ce ne sont jamais les mêmes images qui créent cet univers saugrenu. Et dire que notre corps entier est cet univers. On l’oublie souvent, on l’oublie toujours ?
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