anastasia
Maigre récolte
Le 31/03/2022
Je vois que je perds des comparses (lecteurs j’entendais) au fil du temps. Pareil mes cheveux. Autrefois abondants, soyeux et longs, devenus crépus et clairsemés....Et puis s’il n’y avait que ça....Je sens deep in a corner of m'y heart (je cite Melody Gardot) le gouffre. J’y glisse à petits pas de vieille souffreteuse.... Chaque jour que Dieu fait je me pose la question à quoi bon ?
Je connais mon ingratitude. Autour de moi il y a des amis qui sont dans de pires situations. Comment gèrent-t-ils leurs humeurs, j’en sais rien, plutôt je n’y pense plus. On ne peut s’entre aider donc... C’est ainsi depuis la nuit des temps.
Et mon adoré Murray ? Il est en silence radio depuis un bon moment qui à moi me paraît une éternité. S’accroche-t-il à sa musique, à sa famille, à Dieu ? Je donnerais n’importe quoi pour être à côté de lui et comprendre. Le peut-on ? J’écoute son Grieg.... c’est à pleurer....
Je lui rends cette sublime musique en le remerciant de m’avoir appris à comprendre l’importance des rêves et l’insignifiance de la réalité
Je connais mon ingratitude. Autour de moi il y a des amis qui sont dans de pires situations. Comment gèrent-t-ils leurs humeurs, j’en sais rien, plutôt je n’y pense plus. On ne peut s’entre aider donc... C’est ainsi depuis la nuit des temps.
Et mon adoré Murray ? Il est en silence radio depuis un bon moment qui à moi me paraît une éternité. S’accroche-t-il à sa musique, à sa famille, à Dieu ? Je donnerais n’importe quoi pour être à côté de lui et comprendre. Le peut-on ? J’écoute son Grieg.... c’est à pleurer....
Je lui rends cette sublime musique en le remerciant de m’avoir appris à comprendre l’importance des rêves et l’insignifiance de la réalité
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Mea culpa
Le 28/03/2022
Mia maxima culpa ! Je me suis fourvoyée sur les chemins de l’orgueil.... me croyant plus savante que les médecins. Je n’ai pas le covid, dois-je m’en réjouir ? J’aurais ainsi échappée au quatrième vaccin... Bon, jamais contente hein ? Cela étant bien établi j’ai en même temps la crève et une gastro.... Je les collectionne ou quoi ? Enfin tant qu’on a la vie.....
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Ça y est
Le 27/03/2022
Je ne pouvais pas rater celle-ci, c'est trop à la mode : le covid est l’hôte non invité de mon corps. Pour la énième fois je constate : quand on souffre rien ni personne ne compte plus. On vit dans une bulle avec son virus, je ne dirais pas que c'est une cohabitation facile ni plaisante. Il attaque, je me défend. Cela vous rappelle l’actualité brûlante peut-être. Quand je vous dis que je suis la mode de très près....
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Dos au mur
Le 24/03/2022
La vieillesse s’accroche à la vie, c'est compréhensible. Elle déteste donc toute violence, la guerre en premier. J’en ai eu le récit de première main puisque j’ai vu le jour en pleine guerre mondiale, une des plus meurtrière.
Tout est laid dans la guerre, les paysages dévastés, les âmes aussi. Ça c’est la vue au ras des pâquerettes. C’est ce qu’il y a de plus humain, de plus sacré, de plus immédiatement visible. Mais les chefs de guerre ne regardent pas avec les mêmes verres grossissants. Sinon il n’y aurait pas eu d’empire romain pour parler plus près de nous. César n’a pas eu des états d’âme. Il a vu grand et nous avons l’Europe avec ses coutumes, ses routes magistrales, ses viaducs, j’en passe et plus que des meilleures.
Malheureusement (ou pas, c’est selon) ce sont les empires qui ont laissé des traces spectaculaires dans nos vies. Pas les contrées pourtant pleines de charme et de sagesse. L’Histoire est sans scrupules, sans sens morale, elle EST, point.
On vit un temps de tempête, Dieu seul sait ce que cela nous apportera dans nos petites vies de vieux sur le départ. Le court moment où je fus de passage par ici m’a appris entre autres une loi simple, une loi de survie. Il ne faut jamais au grand jamais pousser son adversaire dos au mur. Le dernier des animaux sait cela. Si on ne laisse pas ne serait-ce qu'une petite porte ouverte à l’adversaire, il sera capable du pire. Vraiment.
Je voudrais dire avec tendresse et respect à ceux qui tiennent nos destins entre leurs mains : ils ne devraient pas jouer inconsciemment avec l’instinct primaire de tout être vivant applicable aussi aux peuples : l’âpre désir de survie. Autrement dit, ne poussez pas le bouchon trop loin, immanquablement il sautera loin, très loin, à nos dépens à tous, A TOUS.
Tout est laid dans la guerre, les paysages dévastés, les âmes aussi. Ça c’est la vue au ras des pâquerettes. C’est ce qu’il y a de plus humain, de plus sacré, de plus immédiatement visible. Mais les chefs de guerre ne regardent pas avec les mêmes verres grossissants. Sinon il n’y aurait pas eu d’empire romain pour parler plus près de nous. César n’a pas eu des états d’âme. Il a vu grand et nous avons l’Europe avec ses coutumes, ses routes magistrales, ses viaducs, j’en passe et plus que des meilleures.
Malheureusement (ou pas, c’est selon) ce sont les empires qui ont laissé des traces spectaculaires dans nos vies. Pas les contrées pourtant pleines de charme et de sagesse. L’Histoire est sans scrupules, sans sens morale, elle EST, point.
On vit un temps de tempête, Dieu seul sait ce que cela nous apportera dans nos petites vies de vieux sur le départ. Le court moment où je fus de passage par ici m’a appris entre autres une loi simple, une loi de survie. Il ne faut jamais au grand jamais pousser son adversaire dos au mur. Le dernier des animaux sait cela. Si on ne laisse pas ne serait-ce qu'une petite porte ouverte à l’adversaire, il sera capable du pire. Vraiment.
Je voudrais dire avec tendresse et respect à ceux qui tiennent nos destins entre leurs mains : ils ne devraient pas jouer inconsciemment avec l’instinct primaire de tout être vivant applicable aussi aux peuples : l’âpre désir de survie. Autrement dit, ne poussez pas le bouchon trop loin, immanquablement il sautera loin, très loin, à nos dépens à tous, A TOUS.
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Journée des vrais
Le 20/03/2022
Héros ! Qu’il nous soit permis entourés de malheurs comme nous sommes de nous réjouir quelques instants !
Les héros du stade nous ont offert l’innocente joie des victoires, les seules qui sont sans sang mais avec beaucoup de sueur, de courage, de persistance. Une vraie leçon de vie et de pur bonheur ! Profitez bien, il n’y a pas beaucoup ces temps ci.
Les héros du stade nous ont offert l’innocente joie des victoires, les seules qui sont sans sang mais avec beaucoup de sueur, de courage, de persistance. Une vraie leçon de vie et de pur bonheur ! Profitez bien, il n’y a pas beaucoup ces temps ci.
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