anastasia
Ça y est
Le 27/03/2022
Je ne pouvais pas rater celle-ci, c'est trop à la mode : le covid est l’hôte non invité de mon corps. Pour la énième fois je constate : quand on souffre rien ni personne ne compte plus. On vit dans une bulle avec son virus, je ne dirais pas que c'est une cohabitation facile ni plaisante. Il attaque, je me défend. Cela vous rappelle l’actualité brûlante peut-être. Quand je vous dis que je suis la mode de très près....
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Dos au mur
Le 24/03/2022
La vieillesse s’accroche à la vie, c'est compréhensible. Elle déteste donc toute violence, la guerre en premier. J’en ai eu le récit de première main puisque j’ai vu le jour en pleine guerre mondiale, une des plus meurtrière.
Tout est laid dans la guerre, les paysages dévastés, les âmes aussi. Ça c’est la vue au ras des pâquerettes. C’est ce qu’il y a de plus humain, de plus sacré, de plus immédiatement visible. Mais les chefs de guerre ne regardent pas avec les mêmes verres grossissants. Sinon il n’y aurait pas eu d’empire romain pour parler plus près de nous. César n’a pas eu des états d’âme. Il a vu grand et nous avons l’Europe avec ses coutumes, ses routes magistrales, ses viaducs, j’en passe et plus que des meilleures.
Malheureusement (ou pas, c’est selon) ce sont les empires qui ont laissé des traces spectaculaires dans nos vies. Pas les contrées pourtant pleines de charme et de sagesse. L’Histoire est sans scrupules, sans sens morale, elle EST, point.
On vit un temps de tempête, Dieu seul sait ce que cela nous apportera dans nos petites vies de vieux sur le départ. Le court moment où je fus de passage par ici m’a appris entre autres une loi simple, une loi de survie. Il ne faut jamais au grand jamais pousser son adversaire dos au mur. Le dernier des animaux sait cela. Si on ne laisse pas ne serait-ce qu'une petite porte ouverte à l’adversaire, il sera capable du pire. Vraiment.
Je voudrais dire avec tendresse et respect à ceux qui tiennent nos destins entre leurs mains : ils ne devraient pas jouer inconsciemment avec l’instinct primaire de tout être vivant applicable aussi aux peuples : l’âpre désir de survie. Autrement dit, ne poussez pas le bouchon trop loin, immanquablement il sautera loin, très loin, à nos dépens à tous, A TOUS.
Tout est laid dans la guerre, les paysages dévastés, les âmes aussi. Ça c’est la vue au ras des pâquerettes. C’est ce qu’il y a de plus humain, de plus sacré, de plus immédiatement visible. Mais les chefs de guerre ne regardent pas avec les mêmes verres grossissants. Sinon il n’y aurait pas eu d’empire romain pour parler plus près de nous. César n’a pas eu des états d’âme. Il a vu grand et nous avons l’Europe avec ses coutumes, ses routes magistrales, ses viaducs, j’en passe et plus que des meilleures.
Malheureusement (ou pas, c’est selon) ce sont les empires qui ont laissé des traces spectaculaires dans nos vies. Pas les contrées pourtant pleines de charme et de sagesse. L’Histoire est sans scrupules, sans sens morale, elle EST, point.
On vit un temps de tempête, Dieu seul sait ce que cela nous apportera dans nos petites vies de vieux sur le départ. Le court moment où je fus de passage par ici m’a appris entre autres une loi simple, une loi de survie. Il ne faut jamais au grand jamais pousser son adversaire dos au mur. Le dernier des animaux sait cela. Si on ne laisse pas ne serait-ce qu'une petite porte ouverte à l’adversaire, il sera capable du pire. Vraiment.
Je voudrais dire avec tendresse et respect à ceux qui tiennent nos destins entre leurs mains : ils ne devraient pas jouer inconsciemment avec l’instinct primaire de tout être vivant applicable aussi aux peuples : l’âpre désir de survie. Autrement dit, ne poussez pas le bouchon trop loin, immanquablement il sautera loin, très loin, à nos dépens à tous, A TOUS.
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Journée des vrais
Le 20/03/2022
Héros ! Qu’il nous soit permis entourés de malheurs comme nous sommes de nous réjouir quelques instants !
Les héros du stade nous ont offert l’innocente joie des victoires, les seules qui sont sans sang mais avec beaucoup de sueur, de courage, de persistance. Une vraie leçon de vie et de pur bonheur ! Profitez bien, il n’y a pas beaucoup ces temps ci.
Les héros du stade nous ont offert l’innocente joie des victoires, les seules qui sont sans sang mais avec beaucoup de sueur, de courage, de persistance. Une vraie leçon de vie et de pur bonheur ! Profitez bien, il n’y a pas beaucoup ces temps ci.
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Jour triste
Le 19/03/2022
Si je pouvais l’effacer du calendrier. Mon père adoré oh, il y a déjà 16 ans, qu’il passa de vie à trépas. Je me demanderai jusqu'à la fin de mes jours comment il franchit le passage. Seul, sans notre tendresse à ma mère et à moi. Cela lui aurait servi à accepter ? Plus j’y pense plus le mystère s’épaissit. Ainsi que le manque, l’absence si cruelle parce que définitive. Ça sonne creux et galvaudé ce que je dis. Mais Mon Dieu que c’est triste et lourd à porter.....
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Ce que tu peux
Le 18/03/2022
Être à côté de la plaque ma poule ! Moi, en l’occurrence.... Les contes, l’héroïsme pour enfants modernes sont des vraies boucheries. C’est dit qu’ils veulent sauver le monde les Superman, Spiderman et autres Batman de papier devenus idoles de chair et de sang.Sombres modèles pour nos enfants en perte de repères. Héros non pas faits de pur diamant mais au fil des séries, films et récits perclus de doutes, de peurs, de choix pas si lumineux que ça.
À geindre sur ce qui se déchaîne actuellement dans notre monde d’adultes stupéfaits, c'est tout ce qu’on sait faire désormais. C’est vrai qu’on sait encore y mettre les formules paraissant honorables. Vers le désarroi le pas fatidique est franchi depuis belle lurette.
Alors arrêtez de jouer les indignés, les moralisateurs ! Nous avec nos peurs et nos lâchetés de grands enfants gâtés par un sort clément portons comme une tache immonde le Mal qui prend petit à petit le dessus sur notre pauvre planète qui n’en demandait pas tant. On a la mémoire courte et la culpabilité molle.
Quoi faire ? Cherchez, cherchez, on trouvera le Graal enfui sous les décombres de ce qui fut et n’est plus.
À geindre sur ce qui se déchaîne actuellement dans notre monde d’adultes stupéfaits, c'est tout ce qu’on sait faire désormais. C’est vrai qu’on sait encore y mettre les formules paraissant honorables. Vers le désarroi le pas fatidique est franchi depuis belle lurette.
Alors arrêtez de jouer les indignés, les moralisateurs ! Nous avec nos peurs et nos lâchetés de grands enfants gâtés par un sort clément portons comme une tache immonde le Mal qui prend petit à petit le dessus sur notre pauvre planète qui n’en demandait pas tant. On a la mémoire courte et la culpabilité molle.
Quoi faire ? Cherchez, cherchez, on trouvera le Graal enfui sous les décombres de ce qui fut et n’est plus.
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