anastasia
Je t’aime moi non plus
Le 22/01/2023
Drôle de qualificatif pour des relations entre les chefs conducteurs des pays frères ( ennemis ?!). Le couple...quel couple ?!?! Il y en a plusieurs qui s’épient mutuellement tout en se détestant. Selon l’adage je te tiens tu me tiens par la barbichette ! Les vieilles rancunes remontent de la profondeur des siècles. Et les utopies fichent le camp en vitesse grand V ! C’est d’autant plus incongru de se rencontrer autour d’une bonne bouffe à la française. Allez-y c'est moi qui régale !
La même jeannette autrement coiffée : une aide massive qu’on s’empresse d’octroyer verbalement à une contrée assz lointaine (par je ne sais plus quel miracle on l’aime sans vraiment la connaître, on s’est rencontré sur internet peut-être) prend des allures d’escargots pour arriver à destination. Maintenant à bien réfléchir la démarche est plus compliquée qu’un rubikub.
On a besoin de l’ours mais on veut aussi sa fourrure. On désire ardemment défendre la veuve et l’orphelin et pas qu’en Europe. On le dit....Va savoir ce qu’on pense....Je crois modestement qu’on a le cœur plus gros que nos muscles. Sûr et certain ça va nous coûter cher. Beaucoup plus cher que notre cœur.
La même jeannette autrement coiffée : une aide massive qu’on s’empresse d’octroyer verbalement à une contrée assz lointaine (par je ne sais plus quel miracle on l’aime sans vraiment la connaître, on s’est rencontré sur internet peut-être) prend des allures d’escargots pour arriver à destination. Maintenant à bien réfléchir la démarche est plus compliquée qu’un rubikub.
On a besoin de l’ours mais on veut aussi sa fourrure. On désire ardemment défendre la veuve et l’orphelin et pas qu’en Europe. On le dit....Va savoir ce qu’on pense....Je crois modestement qu’on a le cœur plus gros que nos muscles. Sûr et certain ça va nous coûter cher. Beaucoup plus cher que notre cœur.
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Ave atque vale
Le 20/01/2023
Donc le temps de dire adieu à mon passé est venu même largement dépassé....Trop dur d’avaler ça...trop de renoncements, d’abandons, de regrets, de manques. Trop de presque tout....Mais à bien regarder autour on est nombreux dans cette galère. Cela ne me console pas pour autant. Que faire ?
Une dame âgée riche en intelligence horizontale (je m’explique : il y a ceux qui ont accumulé l’expérience de la débrouillardise pour accorder leurs capacités avec leurs désirs et ceux qui creusent pour chercher dans les profondeurs l’illusion d’une certaine verticalité) m’avait bien mis les pendules à jour ! Faut jamais se mirer dans n’importe quelle surface réfléchissante, jamais regarder en arrière, tuer toutes les amitiés inutiles, vivre sans faille la vie des autres (de préférence plus jeunes) pour enterrer une fois pour toutes ses propres misères. Et voilà !
Une dame âgée riche en intelligence horizontale (je m’explique : il y a ceux qui ont accumulé l’expérience de la débrouillardise pour accorder leurs capacités avec leurs désirs et ceux qui creusent pour chercher dans les profondeurs l’illusion d’une certaine verticalité) m’avait bien mis les pendules à jour ! Faut jamais se mirer dans n’importe quelle surface réfléchissante, jamais regarder en arrière, tuer toutes les amitiés inutiles, vivre sans faille la vie des autres (de préférence plus jeunes) pour enterrer une fois pour toutes ses propres misères. Et voilà !
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Versons dans l’humour
Le 04/01/2023
Non, la vie n’est pas un long fleuve monotone, il y a des pépites hilares si on y regarde avec un œil aguerri. On est tous et toutes en occurrence pareils devant la tentation. Il n’y a qu’à voir la golosité avec laquelle les gens (la gente féminine reçoit sans doute le premier prix) se jettent sur la surabondance de nourriture pendant les fêtes. Malgré les simagrées, les fausses pudeurs et les fines bouches, l’appétit vient en mangeant ! Et comment ! Dans nos cas il y a un "mais...."
Voyez vous on a voulu refaire ce qui ne se refait pas : une communion gastronomique avec des anciens compatriotes. La seule chose en commun ce fut le hiatus non comblable des années passées chacun des deux côtés de l’ Histoire. Pas possible. On vient de le constater pour la énième fois. Sympathique quand même les cris surexcités qui accompagnaient les plats, la façon quasi enfantine de se servir jusqu’à ne plus soif ce qui pour certains c’était beaucoup. Heureusement tout dans la bonne humeur sous nos yeux de toute évidence en décalage de compréhension et d’appétit. S’en suivit un départ vaudevillesque et de notre côté une fatigue amusée.
Passons à autre petit récit tragi-comique : l’autre jour je rentre dans un cabinet de médecin, pas prête à la rigolade en attendant des pronostics forcément sombres. Le médecin poli me fait assoir mais son téléphone sonne aussitôt. Lui légèrement blême m’annonça qu’il devait aller illico dans une salle d’intervention le chirurgien opérant ayant tomber dans les pommes. À contre courant, malvenu, pour le moins impoli, un rire monta dans ma gorge. J’y étais venue pour préparer un passage sur le billard et voilà qu’un autre, médecin de surcroît, prit mon destin pour son compte. J’espère pour lui qu’il s’en est sorti bien de cette échange de destinée; ce n’était pas mon jour, c'est tout.
Allez, essayez de regarder de l’autre côté du miroir, des fois cela donne des fou-rire assurés.
Voyez vous on a voulu refaire ce qui ne se refait pas : une communion gastronomique avec des anciens compatriotes. La seule chose en commun ce fut le hiatus non comblable des années passées chacun des deux côtés de l’ Histoire. Pas possible. On vient de le constater pour la énième fois. Sympathique quand même les cris surexcités qui accompagnaient les plats, la façon quasi enfantine de se servir jusqu’à ne plus soif ce qui pour certains c’était beaucoup. Heureusement tout dans la bonne humeur sous nos yeux de toute évidence en décalage de compréhension et d’appétit. S’en suivit un départ vaudevillesque et de notre côté une fatigue amusée.
Passons à autre petit récit tragi-comique : l’autre jour je rentre dans un cabinet de médecin, pas prête à la rigolade en attendant des pronostics forcément sombres. Le médecin poli me fait assoir mais son téléphone sonne aussitôt. Lui légèrement blême m’annonça qu’il devait aller illico dans une salle d’intervention le chirurgien opérant ayant tomber dans les pommes. À contre courant, malvenu, pour le moins impoli, un rire monta dans ma gorge. J’y étais venue pour préparer un passage sur le billard et voilà qu’un autre, médecin de surcroît, prit mon destin pour son compte. J’espère pour lui qu’il s’en est sorti bien de cette échange de destinée; ce n’était pas mon jour, c'est tout.
Allez, essayez de regarder de l’autre côté du miroir, des fois cela donne des fou-rire assurés.
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Mes peurs
Le 30/12/2022
Oui, je sens quand même quelque chose : une somnolence secouée de tant en tant par des peurs sans objet. Cela me dérange profondément. Une insulte presque. Un corps malade d’accord, on ne joute pas avec des moulins à vent. Mais l’esprit je le voulais alerte, pourquoi pas gai, prêt pour le grand déménagement. On est mortel , on nous avait bien brifés. Pas une occase de manquée.
Demander une mort digne, lucide, se riant du passé et surtout de son avenir, incertain celui là, est-ce possible ?
On peut toujours rêver, non ?
Demander une mort digne, lucide, se riant du passé et surtout de son avenir, incertain celui là, est-ce possible ?
On peut toujours rêver, non ?
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Je crois que je suis morte
Le 30/12/2022
En tout cas j’ai de sérieux doutes...Pour sûr, la vie est en train de me quitter en catimini. Le seul moment quand elle me rend visite c’est la nuit dans mes rêves, et encore....On est supposé sentir ne serait-ce qu’un léger souffle de quelque chose, joie, tristesse, que sais-je. Rien. À part la douleur physique je ne sens plus rien. C’est à se demander si les morts sentent la douleur. Finalement je crois que oui, la nôtre. Pour cela -si c'est vrai- je leur suis reconnaissante. Pas abandonnée dans cette galère. Sera-t-elle longue ?
Ne sois pas bête. On t’a concocté dès la naissance avec l’ADN des petites surprises en chemin. Tu ne perds rien pour attendre.
Ne sois pas bête. On t’a concocté dès la naissance avec l’ADN des petites surprises en chemin. Tu ne perds rien pour attendre.
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