anastasia
Versons dans l’humour
Le 04/01/2023
Non, la vie n’est pas un long fleuve monotone, il y a des pépites hilares si on y regarde avec un œil aguerri. On est tous et toutes en occurrence pareils devant la tentation. Il n’y a qu’à voir la golosité avec laquelle les gens (la gente féminine reçoit sans doute le premier prix) se jettent sur la surabondance de nourriture pendant les fêtes. Malgré les simagrées, les fausses pudeurs et les fines bouches, l’appétit vient en mangeant ! Et comment ! Dans nos cas il y a un "mais...."
Voyez vous on a voulu refaire ce qui ne se refait pas : une communion gastronomique avec des anciens compatriotes. La seule chose en commun ce fut le hiatus non comblable des années passées chacun des deux côtés de l’ Histoire. Pas possible. On vient de le constater pour la énième fois. Sympathique quand même les cris surexcités qui accompagnaient les plats, la façon quasi enfantine de se servir jusqu’à ne plus soif ce qui pour certains c’était beaucoup. Heureusement tout dans la bonne humeur sous nos yeux de toute évidence en décalage de compréhension et d’appétit. S’en suivit un départ vaudevillesque et de notre côté une fatigue amusée.
Passons à autre petit récit tragi-comique : l’autre jour je rentre dans un cabinet de médecin, pas prête à la rigolade en attendant des pronostics forcément sombres. Le médecin poli me fait assoir mais son téléphone sonne aussitôt. Lui légèrement blême m’annonça qu’il devait aller illico dans une salle d’intervention le chirurgien opérant ayant tomber dans les pommes. À contre courant, malvenu, pour le moins impoli, un rire monta dans ma gorge. J’y étais venue pour préparer un passage sur le billard et voilà qu’un autre, médecin de surcroît, prit mon destin pour son compte. J’espère pour lui qu’il s’en est sorti bien de cette échange de destinée; ce n’était pas mon jour, c'est tout.
Allez, essayez de regarder de l’autre côté du miroir, des fois cela donne des fou-rire assurés.
Voyez vous on a voulu refaire ce qui ne se refait pas : une communion gastronomique avec des anciens compatriotes. La seule chose en commun ce fut le hiatus non comblable des années passées chacun des deux côtés de l’ Histoire. Pas possible. On vient de le constater pour la énième fois. Sympathique quand même les cris surexcités qui accompagnaient les plats, la façon quasi enfantine de se servir jusqu’à ne plus soif ce qui pour certains c’était beaucoup. Heureusement tout dans la bonne humeur sous nos yeux de toute évidence en décalage de compréhension et d’appétit. S’en suivit un départ vaudevillesque et de notre côté une fatigue amusée.
Passons à autre petit récit tragi-comique : l’autre jour je rentre dans un cabinet de médecin, pas prête à la rigolade en attendant des pronostics forcément sombres. Le médecin poli me fait assoir mais son téléphone sonne aussitôt. Lui légèrement blême m’annonça qu’il devait aller illico dans une salle d’intervention le chirurgien opérant ayant tomber dans les pommes. À contre courant, malvenu, pour le moins impoli, un rire monta dans ma gorge. J’y étais venue pour préparer un passage sur le billard et voilà qu’un autre, médecin de surcroît, prit mon destin pour son compte. J’espère pour lui qu’il s’en est sorti bien de cette échange de destinée; ce n’était pas mon jour, c'est tout.
Allez, essayez de regarder de l’autre côté du miroir, des fois cela donne des fou-rire assurés.
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Mes peurs
Le 30/12/2022
Oui, je sens quand même quelque chose : une somnolence secouée de tant en tant par des peurs sans objet. Cela me dérange profondément. Une insulte presque. Un corps malade d’accord, on ne joute pas avec des moulins à vent. Mais l’esprit je le voulais alerte, pourquoi pas gai, prêt pour le grand déménagement. On est mortel , on nous avait bien brifés. Pas une occase de manquée.
Demander une mort digne, lucide, se riant du passé et surtout de son avenir, incertain celui là, est-ce possible ?
On peut toujours rêver, non ?
Demander une mort digne, lucide, se riant du passé et surtout de son avenir, incertain celui là, est-ce possible ?
On peut toujours rêver, non ?
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Je crois que je suis morte
Le 30/12/2022
En tout cas j’ai de sérieux doutes...Pour sûr, la vie est en train de me quitter en catimini. Le seul moment quand elle me rend visite c’est la nuit dans mes rêves, et encore....On est supposé sentir ne serait-ce qu’un léger souffle de quelque chose, joie, tristesse, que sais-je. Rien. À part la douleur physique je ne sens plus rien. C’est à se demander si les morts sentent la douleur. Finalement je crois que oui, la nôtre. Pour cela -si c'est vrai- je leur suis reconnaissante. Pas abandonnée dans cette galère. Sera-t-elle longue ?
Ne sois pas bête. On t’a concocté dès la naissance avec l’ADN des petites surprises en chemin. Tu ne perds rien pour attendre.
Ne sois pas bête. On t’a concocté dès la naissance avec l’ADN des petites surprises en chemin. Tu ne perds rien pour attendre.
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Merci
Le 28/11/2022
De tout cœur à mes lecteurs (pas nombreux donc d’autant plus appréciés ) pour le courage de continuer de suivre les quelques lignes que j’ai encore l’ouitrecuidance de mettre sur papier façon de le dire.
Comme vous je suis ébahie par la bulle qui nous presse de tous côtés, les méninges, mes méninges n’arrivent pas à en gober le cours, ’ Donc suivez le ballon rond , ça en dit long sur ce qui nous attend. Je vous souhaite du courage, j’en ai point moi même. Faites comme vous pouvez.
Comme vous je suis ébahie par la bulle qui nous presse de tous côtés, les méninges, mes méninges n’arrivent pas à en gober le cours, ’ Donc suivez le ballon rond , ça en dit long sur ce qui nous attend. Je vous souhaite du courage, j’en ai point moi même. Faites comme vous pouvez.
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Un à l’endroit, un à l’envers
Le 18/11/2022
Ce que j’envie les gens qui savent faire du tricot ! Un passe-temps utile....agréable, enfin c'est selon.
Le problème est qu’on pratique ce sport -au fait, pourquoi il n’est pas admis comme sport olympique je me le demande ?-à tort et à travers. Il suffit d’appuyer par mégarde le bouton de n’importe quel appareil capable de vous abreuver de news comme ils disent. Et là mes potes vous êtes cuits. Il pleut il pleut bergère ! On vous tricote de ces mensonges à avoir le tournis. Tout est vu par un seul bout de la lorgnette, rarement le bon. Si on essaie ne serait-ce qu’un moment de raisonner, on se croirait chez les zinzins. Où alors dans une cour de récréation où des bambins déchaînés jouent à qui mieux mieux à se faire peur. Sauf que leurs jouets sont bigrement dangereux....Presque incontrôlables des fois....
Personne n’ose siffler la fin de la récré. On écarquille les yeux, on claque des dents, des pieds, jamais des mains (on décortique, on détricote à longueur de notre résistance), puis on vaque à nos petits soucis insignifiants comme la hausse du coût de tout, bientôt même de l’air qu’on respire.
Je papote, je papote et puis j’éteins le bouton. Une vie d’autruche....y a pas de quoi dire merci mais ça préserve.
Le problème est qu’on pratique ce sport -au fait, pourquoi il n’est pas admis comme sport olympique je me le demande ?-à tort et à travers. Il suffit d’appuyer par mégarde le bouton de n’importe quel appareil capable de vous abreuver de news comme ils disent. Et là mes potes vous êtes cuits. Il pleut il pleut bergère ! On vous tricote de ces mensonges à avoir le tournis. Tout est vu par un seul bout de la lorgnette, rarement le bon. Si on essaie ne serait-ce qu’un moment de raisonner, on se croirait chez les zinzins. Où alors dans une cour de récréation où des bambins déchaînés jouent à qui mieux mieux à se faire peur. Sauf que leurs jouets sont bigrement dangereux....Presque incontrôlables des fois....
Personne n’ose siffler la fin de la récré. On écarquille les yeux, on claque des dents, des pieds, jamais des mains (on décortique, on détricote à longueur de notre résistance), puis on vaque à nos petits soucis insignifiants comme la hausse du coût de tout, bientôt même de l’air qu’on respire.
Je papote, je papote et puis j’éteins le bouton. Une vie d’autruche....y a pas de quoi dire merci mais ça préserve.
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