anastasia
Qui sas, Qui sas....
Le 05/11/2012
Qui sas , Qui sas…
Posturile de TV din Romania sunt foarte preocupate de probleme metafizice…C’est tout à leur honneur ! Mai ales ca, nu-i asa ? ne apropiem de data fatidica : 21 decembrie 2012 !!! Numai ca atât întrebarile cât si raspunsurile ar fi ilare daca n-ar fi stupide ! Sau sunt ilare tocmai de aia sau stupide si ilare cum vreti ! Stupide pentruca superficiale, sau cum s-ar spune "un peu n'importe quoi" ! Vreau sa stiu si eu câti dintre noi au tinut pâna acuma calendarul maya !? la zilele de nastere ? la Anul Nou ? nu conteaza, tot globul de vreun an încoace s-a convertit ! Si Tv-ul e la zi cu informatiile ! deci :
Tocmai am aflat – din zbor – ca :
Sufletul e format din elemente subatomice (?!?!)
Creierul uman emite unde gamma (?!) aidoma cu undele Schumann (aici recunosc ca habar n-am ce sunt astea dar ma voi informa) traversând pamântul, atmosfera (mama, câta cultura îmi lipseste sa înteleg macar si o boaba din ce scriu...)
Concluzia : facem parte integranta din univers ! (în caz ca ati uitat !)
Urma si un fel de morala (si aici intram în zona delirului) : atentie ! gândurile noastre ramân mostenire dupa moarte celor vii !!! adica nu gânditi orice sau mai bine nu gânditi deloc – lucru usor, la îndemâna tuturor !
La belle affaire ! ca si când cuiva îi mai pasa ce a lasat în urma ! Bineînteles în afara de politicieni, artisti, magnati, încrezuti, naivi, orgoliosi, si înca vreo doua trei miliarde de indivizi care nu au studiat chestiunea dar sunt siguri ca vor lasa urme indelebile ! Macar si dorinta de a avea neaparat o progenitura docila care sa le perpetueze pretioasele gene !
E de râs ? qui sas qui sas...cum spune o persoana apropiat-departata înglobând în bucatica asta de cântec toate posibilitatile : curajul, nesiguranta, lasitatea, destinul (cine crede în el) si îmbrobodeala...am uitat ca mai adauga - resemnat filozofic - que sera sera !!!!
Suntem vii ? Suntem stapânii vietilor noastre ? Gândurile ne supravietuiesc ? dar sentimentele ? uite despre sentimente nu ne-au spus daca sunt subatomice sau nu...materie sau energie ? sau (dupa Planck, Einstein, Lupasco, etc) si una si alta ?parca am sarit din emisiunea TV direct aici.... qui sas qui sas qui sas…
Commentaires textes : Écrire
D'un Art l'autre....
Le 02/11/2012
D’un Art l’autre…
Un philosophe citant un autre philosophe qui citait un autre : « Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité » C’est pas beau ça ?
Moi je crois que la philosophie nous a été donnée pour éviter de vivre. Le temps qu’on passe à chercher des réponses sur quoi je vous le demande ? et hop on est vieux, fatigué, bouché des oreilles de l’âme et surtout, surtout usé jusqu’à la racine de nos forces vitales pour être encore capables de trouver quoi que ce soit ! Des réponses on n’en veut plus, paix à notre pauvre esprit !
Et pourtant…jusqu’à ce jour, et j’en ai connu de vieux, même une centenaire qui à la fin de sa vie voulait se vieillir encore comme pour niquer le temps, aucun et aucune je suis convaincue maintenant n’avait renoncé à l’Espoir. L’espoir de quoi ? De trouver UN SENS à la vie, à nos peines joies et douleurs ? Vous n’y êtes pas du tout !
L’Espoir de manger à en crever, de forniquer pareil, de voir ou revoir des lieux et du pays mais par-dessus tout d’avoir le temps de tout remettre à l’envers (comme s’ils avaient vécu à l’endroit les malheureux) ayant bien sûr l’âge d’Apollon ou de Vénus c’est selon !
Est-ce que les flopées de philosophes dont l’humanité a toujours débordée (on manque de pétrole, d’hommes politiques, de denrées de toutes sortes – je parle pour l’humanité non pour une poignée d’égoïstes quoique je sais que d’un côté ou de l’autre cela se compte en centaine de millions d’individus) ont-ils JAMAIS trouvé UNE SEULE réponse FAISABLE ou satisfaisante ?
Etaient-ils pédagogues ou désabusé de la race humaine ? Vivaient-ils vraiment leurs pensées ?
Il paraît qu’il y a en eu quelques uns mais…cela a fini de toute façon mal puisqu’ils sont morts comme tout un chacun sans changer pour un iota notre souffrance, notre quête d’une méthode acceptable de vie. On a beau lire, les relire, les expliquer, les admirer ou leur envoyer nos foudres de désespoir et de désapprobation, il y aura toujours un suivant qui citera le précédent en citant d’autres…. Avec pour unique réelle victoire – augmenter leur nombre et leurs opuscules !
A la suite de toutes ces conneries que je viens de débiter je me dois de nommer les trois du début :
Michel Onfray (je l’admire beaucoup) citant Albert Camus (celui-là je l’aime) qui citait Nietzsche !
Passez-moi au moins celle-là ! Que du beau monde !
Commentaires textes : Écrire
Comme tout le monde....
Le 31/10/2012
Comme tout le monde…
C’est copieusement surprenant la façon dont Kundera a ciblé une des faiblesses les plus répandues parmi les humains : l’absolue nécessité de s’emparer de l’oreille de quelqu’un (ou de tout le monde) pour se raconter, dévoiler, exhiber, se faire plaindre, cajoler, aimer ce serait mieux… Là je crois qu’on est déjà en plein délire, l’oreille de « l’autre » n’est disponible qu’un court moment et encore…
Mais personne, je dis bien personne ne se décourage ! Hier – comme tous les samedis – j’ai regardé une de ces émissions de télé où l’on s’épanche, on se met « à nu » ! La grosse blague ! Je doute fort qu’il y ait une once de vraie vérité dans ce que les invités et les « faiseurs de show » disent mais le désir histrionique dominant, et de loin, les tempéraments, tout ce petit monde étale leurs « souvenirs », « souffrances » et autres historiettes piquantes pour amuser ou du moins retenir l’attention de la galerie !
Et que je te raconte mon enfance, ce que mes parents m’ont infligé comme héritage, et les copains, et les peines de cœur, et blabla, des tas de lieux communs à tout un chacun, mais ça fait plaisir, n’est-ce pas de savoir qu’on est nombreux à porter des besaces de malheurs en veux-tu en voilà ! Et comme c’est rassurant de contempler les avatars des grands de ce monde passant par les affres du désamour ! Souvent moches de surcroît, mal fagotés, n’empêche, tous laissant échapper par les trous invisibles de leurs âmes une leçon de vie restée en travers de la gorge ! La fameuse « ménagère de plus (ou moins) de 50 ans » perplexe parce que l’essentiel lui a forcément passé sous le nez et heureuse « vois-tu ils sont comme nous les pauvres avec des cicatrices qui saignent autant » (plus ou moins, mes chéris, plus ou moins…)
Néanmoins, pourquoi cela laisse-t-il un goût saumâtre comme le marc de café dans ce qu’il nous reste de cerveau pour y intégrer ces sornettes ? Regarde-t-on par le trou de la serrure ? Non pas dans leurs racontars - sans aucun intérêt puisque faux de bout en bout ou alors tellement déformés que cela ne compte plus pour de l’authenticité – mais dans ce qu’ils ne disent pas ou le disent avec les yeux, les pieds, bref leur corps tout entier qu’ils révèlent malgré eux dans cette petite lucarne - notre bénie télé ! Et cela fait mal, bigrement mal ! Ce n’est pas de la pitié, au contraire ! De la pure nausée pas sartrienne pour un sou, la vraie la bonne saine nausée qui vous libère l’âme et le ventre de cette pourriture médiocre et indigeste !
Ces corps qui se tortillent, se cachent maladroitement dans leur presque nudité, leurs piercing, leurs tatouages, leurs fanfreluches, les filles en jupettes courtes pour montrer leurs petites culottes et cacher –sans succès aucun- leur manque de charisme sinon de cervelle, les hommes de plus en plus ambigus dans l’habillement pour cacher l’angoisse que leur procure l’absence d’un statut défini – tout cela est plus que triste, c’ est carrément pathétique !
Les voir patauger dans leurs univers mesquins sans soupçonner ne serait-ce qu’un instant que le Monde, le Grand, tourne dans le mauvais sens ? Et qu’à force d’avoir le tournis il va nous jeter comme les coquilles vides que nous sommes devenus dans la poubelle du Temps cela ne leur fait RIEN ?
Be non, RIEN ! Et moi alors, leur semblable, leur sœur ?
Commentaires textes : Écrire
Rattrapée par le "Réel"
Le 20/10/2012
Rattrapée par le Réel !
A regarder son nombril (si on y arrive sans se casser quelques vertèbres !) je suis certaine qu’on réussira à comprendre mieux le monde ! Les gens ont cessé – malgré le cliché « on ne regarde que son nombril » - depuis longtemps à se « voir » réellement ! C’est une chose de regarder et une autre etc, etc ;
Vous connaissez-vous vraiment ? Si vous dites oui, menteurs que vous êtes ou alors pas très futés, comment faites-vous pour être aussi malheureux ? Aussi loin de vos désirs ? Aussi incapables de définir le moindre passage vous guidant vers un couloir fleuri dans votre vie ?
Quoi qu’on fasse on se fait rattraper par le « réel »…Je vous parle d’expérience, moi j’ai couru toute ma vie comme une dingue croyant y échapper, je vous jure le réel est vraiment plus agile que nous tous !
Chaque jour je me cache derrière mes envolées grotesquement romantiques et ça ne rate jamais, le réel me tape sur le mental et vlan une directe dans les gencives pour me rabattre vers les sentiers archi battus de tout un chacun, c'est-à-dire la banalité absolue : un quotidien grisâtre où nous marchons à contre cœur (ou reculons c’est selon) à côté des gens qui finissent par ne rien signifier pour nous ou presque…jouant vaille que vaille la même partition qui nous donne la nausée ! Quelle suite pénible de clichés ! Quelle médiocrité insupportable, avilissante même et dont on s’accommode très bien !
Quand je vous dis que vous ne regardez pas votre nombril !? Sinon, écœurés vous réagirez bon sang ! Bande de lâches que vous êtes ! Moi la première ! Et je commence à comprendre que nons seulement on me prend pour une idiote mais une idiote ridicule de surcroît !
Commentaires textes : Écrire
RÊVER DEBOUT !
Le 14/10/2012
Je rêve peut-être….
Il y a quelque temps déjà j’ai envoyé une lettre à un personnage has been politiquement parlant en essayant de le questionner sur un des sujet encore aujourd’hui délicat malgré la vingtaine d’années qui se sont écoulés depuis… cela a été….une bouteille à la mer, c’est TOUT.
Domnule P.....,
Indraznesc sa-mi tin promisiunea cerîndu-va iertare ca va rapesc din timp, ca scriu la un aparat (mi se pare mai politicos decît sa va oblig la descifrare) si ca profit de încurajarea dumneavoastra ca sa va împartasesc ceva din frustrarile noastre.
Sincera sa fiu, acum la cîteva luni dupa ce am citit, cu mare curiozitate (si multa admiratie, e drept) cartea dumneavoastra îmi dau seama ca nu numai ea a provocat aceasta reactie. Era veche dorinta de a vedea un început de dialog cu noi însine. Ca sa vindecam macar un pic bubele sufletelor. Cum încetasem de mult sa le oblojim, din abandon în abandon, ajunsesem o rana vie ...
De unde sa încep sa va descriu "al treilea personaj" ?
Generatia mea, aceea a "copiiilor lui Stalin", a plecat în lume nu ca fiul risipitor ci ca fiul speriat. Desigur, ne-a trebuit mult timp sa întelegem si ca era vorba de spaima si de unde venea ea.
In primii ani faceam cu totii acelasi vis : eram întorsi în tara si nu mai puteam "iesi". La început, explicatia ni se parea simpla, evidenta : eram marcati de teroarea comunista, mutilati de lipsa libertatii. Dar în strainatate se dovedea a fi mai mult decît greu. Sufletul bolovan, limba împleticita si punga ... goala. De casa nu mai vorbesc, o duceam dupa noi, ca melcul. Minunile occidentului nu erau si pentru noi cum crezusem. De fapt, nu ni se acorda nici o atentie (moda "disidentilor" a venit mai tîrziu odata cu Soljenitîn si oricum românii sînt ultimii dupa rusi, polonezi, cehi, si chiar unguri). Cum nu cunosteam niciunul din mecanismele care fac societatile sa functioneze, iesiti cum eram dintr-un borcan experimental în care în realitate nu se experimenta nimic decît frica, ne-am luptat sa ne adaptam cum am putut, care prost dar si care bine, dupa cum ne-a ajutat norocul si genetica. Fiindca educatie n-am avut, ne ziceam noi. Tot ce învatasem la scoala, ce citisem si auzisem în mod "oficial" trebuia - si asa a si fost - repede uitat. Ni se parea ca avem un fel de virginitate mintala. Goi, curati ca o pagina alba. Si dispusi, ca sugativa, sa absorbim tot. De altfel, speriati cum eram, n-aveam nici un orgoliu, nici o pudoare. (Stiu cupluri de români care vorbesc între ei franceza, din pacate si cum e si normal, o franceza aproximativa si banuiesc ca si în alte tari e la fel ; cu copiii lor nascuti aici, bine înteles tot franceza...) Dorinta de uitare ? (a ceva urît ?!) sau iarasi ... spaima ? Spaima, ca din nou nu ne accepta Tatal. Adica patria, aceea unde sîntem. Pentru ca din România am plecat cu senzatia ca sîntem orfani. Pentru noi, tara, neamul, erau vorbe goale, propaganda, lozinci comice, subiect de bancuri.
Ca sa revin la explicatia visului, am înteles-o destul de repede grabiti mult si de pumnii în dinti pe care realitatea ni-i distribuia cu generozitate (singura de altfel aici) : în loc sa accepte înfrîngerea, "malentendu-ul", subconstientul (dragul de el !) ne oferea un alibi : bine ati facut, acolo e infernul ! Ne-am hranit cu pilula asta mult timp ajutati copios de putinii "veniti" din tara care nu pridideau cu vaicarelile (ca e frig, ca nu-i de mîncare, ca salamul e cu soia). Pe noi nu ne-a întrebat nimeni daca ne-a fost greu... Nu prea întelegeam totusi cum de ei traiesc din traducerea lui Heidegger (de exemplu) în timp ce noi aici pentru un salam fara soia maturam trotuoarele cu resentimentele si frustrarile unor meserii întîmplatoare... dar ne tinea caldut la inima macar estetica strazii (ca sa nu mai vorbesc de accesul deloc gratuit la informatia de orice natura : politica, culturala, etc.)
Asta pîna în 1989. Cînd brutal, ne-am trezit în fata cu oglinda. Ce se întîmpla în tara ... eram noi. Sau mai corect zis, si noi. Noi în haos, noi exaltati, neîncrezatori, noi poeti, noi brute, noi pe baricade si ... noi dincolo. Peste tot în acelasi timp. Curios sentiment nici nu i-as zice al solidaritatii, ci al contopirii. Cu ce era mai rau, mai urît si ... mai departe de noi. As minti daca as pretinde ca ne-a picat bine. Deabia ne lustruisem nitel, frecati cum ne-am vrut de civilizatia occidentala. Brusc, oglinda (si nu luneta cu care chipurile priveam pe cei din tara, noi bînd cafea la Paris). Ne-am vazut în ea cum eram. Deloc orfani, cu Tatal care ne smulgea toate deghizarile.
Iata-ne confuzi, cu instinctele ratacite... Asta nu ne împiedica sa fim macinati de setea de "a afla". De ce, cum a fost posibil. Totul : haosul, tradarea (a Tatalui fata de noi si a noastra fata de Tata), dosirea identitatii si mai ales ... tacerea.
Dar în acelasi timp, al treilea personaj a depasit tristetea despartirii, a digerat socul pamînturilor straine, a acceptat ideia propriei vini. Al treilea personaj se simte îmbogatit cu o experienta universala si e mîndru ca o regaseste si acasa, în tara, la ai lui.
Al treilea personaj vrea cunoastere, as zice initiere. Chiar daca Tatal, ca sa o faca, trebuie sa fie impudic.
Ar fi cîteva raspunsuri în cartea dumneavoastra. Dar nu toate.
Si ce nu a venit e mîngîierea peste lasitatea noastra comuna. Tatal nu ne-a vorbit, înca odata. Nu ca sa ne educe, nici ca sa ne pedepseasca. Din indiferenta. Trist. Ne-am trezit iar exilati, aruncati în afara. Numai ca de data asta am refuzat spaima. Atît.
As încheia citîndu-l pe Caragiale : "Caci în zadar ! cu minciuna nu o ducem departe si orice cuvînt am rosti, mai'nainte ori mai tîrziu ajungem a întelege numai adevarul" (Art. politice, ed. Fund. 1942)
Va multumesc mult pentru atentie în speranta, poate obraznica, ca nu v-am plictisit de tot.
N-am apucat sa va scriu despre respectul pe care îl am pentru curajul de care dati dovada. Un curaj adînc, de esenta metafizica. Cel care va agata, dincolo de est si vest, în constiinta universala. In numele lui va mai cerem raspunsuri.
Commentaires textes : Écrire