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anastasia

FAITS DIVERS

Le 05/10/2012

Faits divers…

 

Tellement divers que le cerveau n’enregistre qu’au niveau  d’une poubelle ou d’une machine à écrire… Tous les jours, toutes les minutes un tsunami d’évènements, jugez plutôt :

A la Tv italienne : dans un zoo un éléphant légèrement énervé écrasant mine de rien cloisons et gardiens avec le même jet de crachat écumant fut illico pris pour cible par des vétérinaires très compétents et aguerris dans ce genre d’intervention. Résultat immédiat des flèches anesthésiantes envoyées adroitement en abondance : l’animal tué sur le coup à cause du surdosage ! Intéressant non ? Ça en dit long sur l’état mental et émotionnel de l’humanité !

Toujours à  la même et dans le même esprit : un girafon échappé d’un cirque (j’ai eu toute  ma vie une sainte horreur du cirque avec des animaux, je refuse de comprendre pourquoi c’est eux qui sont dans les cages et pas ceux qui les fouettent ou nourrissent ou les deux) courrait comme un fou à travers une petite ville perdue quelque part sur cette idiote de planète apeuré par les voitures, les gens, les cris, -bref notre  civilisation bénie – et que croyez-vous qu’il advint ? Exact ! Le même scénario sauf que cette fois –ci ce n’est pas le surdosage d’anesthésique mais le cœur du pauvre girafon qui a cédé suite au juste nombre de fléchettes lancées par d’autres vétérinaires tout aussi humains les uns que les autres.  Ça vous amuse, informe, mobilise ou QUOI ?

Une banlieue en flammes parce qu’on c’est trompé de silhouette ?  Un criminel devenu riche parce qu’il monnaie ses méfaits (quel film digne d’un Oscar, n’est-ce pas ? il faut tomber juste pour le casting, c’est à peu près tout),  un autre qu’on nomme martyre parce qu’il  a tué des innocents (dans le dictionnaire un martyre c’est celui qui est tué non  pas celui qui tue mais va savoir…les mots changent de sens et d’attributions, question de mode, cette année c’est ainsi) – voilà, cela passe allégrement dans la rubrique faits divers et quelle chance ! On les oublie aussitôt ! Mais les chiens aboient et j’ai comme une impression que la caravane a du mal à passer….

Et on part –parce qu’on va partir un jour- laissant derrière une belle pagaille à débroussailler de toutes les bassesses  que cette bulle puante qu’est devenue notre planète bleue  n’arrive plus à ingurgiter – avec quelle conscience mes potes ? Légère ? Vide ? Inscrite aux abonnés absents ?

 Sans blague ! On n’est pas tous nés Mère Thérèsa donc  allez-y mes potes, donnez-vous à cœur joie ! Surtout mentez  à tous vents  et rappelez-vous  la vérité n’est JAMAIS bonne à dire !

Moi je suis tranquille, personne ne me lit, alors ?!

 

Histoire d'un petit garçon

Le 23/09/2012

L’HISTOIRE D’UN ENFANT ….

 

C’était une de ces soirées où on ne rencontre que des imbéciles. Et encore je suis pleine d’indulgence… On se rassemble Dieu sait pourquoi ni comment mais il y avait une quantité considérable de bêtise qui volait d’une bouche à une autre avec l’assurance d’émettre quelques nouvelles essentielles pour  l’avenir de l’humanité ou tout simplement pour faire du vent avec les lèvres.

Je fais mon intelligente là, mais je m’accommodais fort bien de la situation échangeant propos creux et mensonges innocents avec autant de plaisir (ou d’ennui) que tout un chacun.

Quand soudain au détour d’un souvenir tout ce qu’il y a de plus banal, mon voisin me révèle comme s’il me racontait une blague un fait survenu dans son enfance. Au début, l’histoire n’avait rien de particulièrement intéressant, je faisais donc semblant d’écouter tout en lorgnant sur la table mise pour le diner  cherchant du regard mon compagnon qui selon son habitude s’éloignait systématiquement en donnant l’impression de préférer la solitude. Tout faux, sa prétendue solitude, son éloignement des groupes qui se formaient autour de moi, tout avait un autre sens que j’ai découvert à mes dépends des années plus tard. Mais je m’égare car aujourd’hui ce n’est pas mon histoire que je veux raconter mais celle d’un petit garçon de province –cousin de mon voisin de cette soirée.

Donc  il –le voisin – comme tout petit bourgeois qui se respecte, émet des critiques sur  la façon d’éduquer de nos jours les enfants, lui comme de bien entendu, n’en ayant point.

« Quand j’étais petit, dit-il –(ça commence mal me dis-je, le con, je le soupçonne de ne l’avoir jamais été, tellement il est imbu de préjugés sur tout, les gens, l’art, l’économie et bien sûr la politique) j’avais un oncle qui lui si il savait éduquer son gosse, ce n’est pas comme de nos jours tu vois…(je ne voyais que la bouffe qui foutait le camp dans les gorges affamés des convives, ne me laissant que peu de chance d’en toucher quelques bouchées). Je me souviens – continue-t-il – que mon petit cousin  n’osait même pas l’ouvrir lors de nos visites assez rares d’ailleurs  qui soit dit en passant m’ennuyais, j’étais plus grand que lui et à ces âges là cela compte beaucoup. (Bon, me disais-je c’est râpé pour la bouffe, du moins pour ce qu’il y avait de bon, essayons au moins de boire…mais quoi ?)Du moins j’appréciais  les gâteaux de ma tante et le fait que le petit se tenant coi, ne me cassait pas les pieds…(Je l’avoue, là,  j’avais déjà décroché un peu de ce qu’il marmonnait quand soudain je l’entends rire.  D’un rire franc, malicieux, venant de quelqu’un ayant dit une bonne blague)

« Pardon,  tu disais ? «  Et oui, répondit-il, ce petit con de cousin avait si peur de mon oncle qu’un jour ayant grimpé sur un arbre –chose absolument interdite pour ne pas abimer ses vêtements- il tomba d’assez haut et se fit très mal à la tête. « Et ? » « Eh ben, il rentra péniblement à la maison, monta en douce  dans sa chambre, s’allongea sur son lit et une demie heure plus tard on le retrouva mort »

Je ne me souviens plus du tout de ce que je fis de la soirée, ce que je sais c’est que je n’ai plus jamais adressé la parole à cet individu dont j’ai oublié jusqu’au nom.

Mais le petit garçon bien élevé qui tomba de son arbre, se traina jusqu’à la maison et sans rien dire à personne mourut de blessure et de chagrin est dans mon cœur comme une plainte vivante…

 

MON SOMMEIL

Le 16/09/2012

J’ai le sommeil en horreur ! le mien bien entendu, celui des autres, une aubaine, enfin la paix ! Ce qui me déplaît surtout depuis que j’ai pris de l’âge (et de la bouteille) c’est qu’il survient n’importe où sauf la nuit dans mon lit douillet où il serait enfin à sa place.

Donc je suis bien obligée, puisque tout le monde tombe dans un silence cataleptique, de sévir , suivre le mouvement, le plus tard possible, mais le suivre quand même sinon je suis foutue, carrément foutue.

ET je vous jure, mon endormissement chimique, à part les premiers moments modérément grisants, n’a rien d’une partie de plaisir. Projetée dans des endroits bizarres que je devrais connaitre mais nenni, je subis, je dis bien subis  situations, personnages et  dialogues imposés comme au théâtre sauf que c’en est pas un, de théâtre ! Plutôt une chambre de torture, oui ! La plupart je les connais à peine, le reste me met dans l’embarras, et puis qui peut être sûr de quelque chose ? Voyez-vous mais VOYEZ VRAIMENT les visages des gens dont vous rêvez ? Et les lieux vous sont-ils familiers ? Et bien, à moi  NON.

Tout cela me fout la trouille. Vis-je en deux, trois  mondes qui s’entrecroisent sans rien mais rien connaitre les uns des autres ? Lequel serait le réel ? Comment en être sûre ? Ai-je seulement envie ?etc. etc. …

Récemment j’ai eu connaissance des faits particulièrement déplaisants pour moi. Par le plus pur des hasards … Vraiment ? Ou est-ce mon ange gardien, mon tour de (sa) garde étant arrivé, m’a mis sous le nez ce qui soit dit entre nous me pendait au susnommé depuis belle lurette ?  Et oui, comme dit la chanson « je suis cocu, mais content » ! Billevesées ! Cocue sûrement mais contente, cela non ! Inadmissible, inconcevable, intolérable ! Est-ce dans quel des mondes ? Je sais évidemment, celui le moins fréquentable, le plus éloigné ! Excuse : comment aurais-je pu le soupçonner ? Mais voilà c’est arrivé et les questions avec : suis-je quelque chose pour quelqu’un (à part mon chien, mais lui ne conçoit  pas la trahison, ce n’est pas dans son patrimoine génétique), aurais-je le culot de surnager vers  des surfaces moins polluées, puis-je combattre avec les mêmes arguments (cela est exclu, depuis longtemps je les ai perdus) et que sais-je encore ? Ma tête bouillonne de questions sans réponses, mon cœur faiblit de plus en plus et descend vers l’apathie (donc vers la mort) mes os craquent, mon esprit aussi.  Je sens la révolte  tourner en défaite et CA c’est inacceptable.

Pas envie de m’attarder sur le côté anecdotique, c’est assez pitoyable pour tous, des fois carrément ridicule. Curieusement  en même temps que la gêne survient la pitié. Oh ! Pas pour moi, je mérite tout, j’ai complètement foiré TOUS mes choix, pas le droit de se plaindre ! Mais pour l’AUTRE, tombé dans les plus triviales des pièges , ne sachant plus comment s’en sortir  pour ne pas sombrer  dans la cuve remplie à ras bord de l’arrière gout qu’ inévitablement amène toute défaite.

Pour l’instant adieu mon sommeil aussi pauvre et tristounet que tu étais ! La chimie même ne m’aide plus,  pourtant mon pire ennemi ? Le JOUR !

Parce qu’en plein jour je me VOIS enfin comme je suis – ou mieux – ce que je suis devenue : presque (j’y tiens beaucoup à ce presque, il est ma bouée me gardant encore, du moins dans mon esprit , à la surface respirable du monde des adultes) une vieille dame indigne de celles qui s’habillent à contre-sens de leur âge, qui n’hésitent pas à user des gros mots (quand elles se sentent provoquées ce qui leur arrive très souvent, la susceptibilité étant encore un des privilèges de l’âge), qui savent boire un coup (même deux, trois) et manger plein de choses interdites à leur cholestérol, à leur goutte, à leur vessie défaillante, qui usent de leurs cannes non pas comme d’une troisième jambe mais comme un tomawak  pour se frayer un chemin aisé dans la jungle citadine. Narguant avec délice ce satané ÂGE dont évidemment elles ont oublié non seulement la quantité mais aussi le SENS ! Elles (donc moi) sont dans le déni total, voguant sans boussole vers le no man’s land des marginaux qui eux – comme de bien entendu- les réfutent  violemment ! De la dignité parbleu ! Vous y croyez vous à ce que je viens d’écrire ?  On ne va pas se compromettre avec ces « mochetés »  tout de même ! Non, mais !!!

Donc nous (me) voilà sur un terrain solidement miné et il n’existe aucun artificier prêt à se sacrifier pour nous (me) sauver !

De temps en temps au détour d’une image fugace traversant ma mémoire très capricieuse je sens m’envahir d’un seul coup tous les bonheurs passés ! Arpentant Venise avec maman et ma chienne adorée dont la beauté retombait aussi sur moi un peu, les gens –devant tant de grâce et de noblesse- me jetaient un regard complaisant  aussi, ou les fous rires sur la terrasse italienne de mes parents en bonne et joyeuse compagnie, notre complicité absolue et indéfectible  rompue brutalement par la disparition de l’un d’eux… Et hop, me revoilà dans le bain saumure de la triste nostalgie –mot que j’abhorre- et que je dois à tout prix éliminer de ma vie.

J’ai la solution du moins théorique : comme je n’ai aucun respect pour mon esprit (je peux expliquer plus loin) mais beaucoup pour mon corps (je m’explique tout de suite : le corps, n’importe lequel est une création divine de perfection ; tout est à sa place, fonctionne, est beau et obéissant MAIS jusqu’à un certain âge, point de non retour irrévocable mais pour moi inadmissible ! Dont acte !)

Pourquoi je ne respecte pas mon esprit ? Je ne le crois pas abruti, ni particulièrement  bouché, capable même de quelques fulgurances mais en gros il ne m’a mené nulle part, en tout cas pas au paradis promis de l’amour total et inconditionnel  que j’estime m’être dû en tant que femme normalement constituée. Bêtement (sans avoir lu Simone de Beauvoir, c’est clair !) je me voyais bien Cendrillon ou Blanche Neige plutôt (d’où mon attirance pour les nains ?)  finissant obligatoirement par trouver CELUI qui jouera (même modestement) le rôle du (Petit) Prince. Comme cela me semble ridicule ! Même l’envie de me moquer de moi m’est passée, tout se transforme doucereusement et prend la forme d’une tristesse dégoutante qui finira par m’avilir complètement. INACCEPTABLE donc.

Il me reste le corps : correct jusqu’à pas très longtemps, visage encore légèrement flatteur dans mon miroir domestique, qu’est qu’il lui a pris de changer avec cette  rapidité angoissante que reflètent  tous les autres miroirs ? Lui si fidèle, le seul, je dois l’admettre, j’en ai encore gros sur la patate de constater que je n’ai  jamais réussi dans ma vie de femme  à être mise ne serait-ce que temporairement dans l’écrin douillet d’une masculinité protectrice, si apparemment le même, survolant  le temps et les épreuves avec élégance, lui – le seul  MOI – mon unique compagnon devant le plus grand des tests : LA MORT. La mienne (pas grave) celle de mes parents (insupportable, dévastatrice, impossible de l’intégrer dans ce qu’il me reste de conscience consciente) je lui dois quelque chose de sérieux, de solide. Il peut compter sur moi pour finir en beauté (là je crois que je vise un peu haut) en tout cas en version intégrale, non en figue sèche, en rose défraichie, en patate au four. Je lui promets  de l’herbe verte sentant le printemps, le parfum des œillets sauvages, les lamentations des mouettes auxquelles il va manquer…ET BIEN SUR LE SOMMEIL ! LE VRAI, L’AUTHENTIQUE, LE…POUR TOUJOURS ENFIN !

 

Dieu es-tu là ?

Le 15/09/2012

Dieu, es-tu là ?

J’aurais mille questions…je reconnais une plus conne que l’autre…mais je suis telle que tu m’as faite, conne à souhait !

Et pourtant, on dit que les hommes préfèrent les connes ; cela pose moins de problèmes, on a l’impression qu’on peut les manipuler comme des pantins…Balivernes vous dis-je ! je connais des « connes » tellement débrouillardes et futées qu’elles sont en haut de l’échelle (laquelle ? choisissez !) pour de bon !

 Moi l’idiote du village j’y ai tâté pour de courts, très courts moments – franchement entre nous c’était pas le Pérou comme on dit – mais il y avait de quoi se mettre sous la langue – si on l’avait assez longue j’en conviens.

Mais non il a fallu que je joue les « moi je sais tout », les  « j’y arrive seule » et autres mensonges de guenon pour mordre à pleines dents dans la solitude, la vie à mâchouiller sans vraiment y plonger dedans (cela se fait forcément à deux si on veut avoir la sensation d’être vivante) en écoutant  de la part de tous la même rengaine : encore seule ? T’as jamais su choisir, un homme se gagne et se garde (on est au casino ? au chenil ? à l’abattoir ?) et autres billevesées auxquelles même ceux qui les régurgitent n’y croient pas…

Si faute (ou fautif) il y a, laquelle ? Où la chercher ? A qui demander conseil, aide, compréhension ?

Mais tu rêves ma foi ! IL N’Y A JAMAIS EU PERSONNE ! Peux-tu sortir de ta peau ? Du cerveau ce n’est même pas la peine d’y penser… D’ailleurs tu penses avec quoi ? Tes trippes ? Ton foie bien imbibé d’alcool ? Tes pieds…peut-être…même pas sûre…Prise au piège définitivement dès la sortie, tu restes dans ton enveloppe qui rabougrit à vue d’œil et ? ET ? ET DIEU DANS TOUT CELA ?

Je vais vous le dire puisque je le sais ! La vérité est IMPOSSIBLE à dire ! Personne ne la veut, ne l’accepte, ne la digère, ne la demande surtout ! C’EST POUR CELA QUE DIEU EST MUET ! Ce n’est pas sa faute, mais la nôtre !

 

S-ar parea...

Le 09/09/2012

S-AR  PAREA…

 

Ca vârsta aduce întelepciune ! poate la unii dar la cei mai multi întâlniti de mine nu ! sarmani neputinciosi tot atât de uimiti de vicisitudinile aruncate zilnic dinspre fereastra iluziilor lor cum erau când nu sosea la timp biberonul !

Si degeaba i-am aranjat pe caprarii, sexe, gusturi sociale sau maniere stilistice, toti au un numitor comun : obtuzitatea în fata evidentei !

Uite eu de exemplu : n-as zice ca nu mi s-au perindat prin fata retinei (si chiar ceva mai jos de retina) tot felul de exemplare de la care ar fi trebuit sa învat tot : furtisagul viselor, triseria limbajului dublu, triplu, multiplu în orice caz, simularile de orice fel pentru obtinere de obedienta totala (altfel nu merge, nu merge deloc) si la sfârsit   lupta pe teren lunecos cu primitul unei directe venita din spate si  în cel mai nepotrivit moment. Bun, o directa în masele nu e niciodata binevenita sunt de acord, dar stiind câte ceva mai ai timp de înbracat o manusa de box, macar sa fie meci  adevarat ! Si zip ; zero, n-am învatat nimic. Sunt la fel de bleaga precum petuniile mele neudate, la fel de dezorientata ca o busola ciunga, drumul pietros plin de renuntari si refuzuri mi se pare la fel de dureros ca atunci când mi se refuza jucaria poftita si neobtinuta din motive ramase pâna azi obscure… De altfel  totul mi se pare obscur, cetos,  evenimentele chiar cele anodin placute ma mira prin constanta cu care vor sa se repete pâna la greata… Sa raspund cu cele mai plate banalitati ? De mii de ori observate si totusi  reluate, un fel de munca lui Sisif acceptata (sau nu ?) cu resemnarea sclavului ? Da, cu mult curaj o afirm : nimeni nu învata din experienta celorlalti (ma refer la viata sentimentelor care se încapatâneaza sa traiasca în propria lor sfera ermetic închisa si definitiv impermeabila), aceleasi vaicareli, nepotriviri de pas, de timing, de dorinti, aceleasi dulcegarii asteptate si neprimite, acelas pat  strâmt, mult prea strâmt pentru vise –oricât ar fi ele de mici, de neînsemnate- aceiasi  melodie a nefericirii cântata pe mai multe voci, deobicei fals si întotdeauna alaturea de context.

Si totusi…iubirea cum spunea un poet coada de topor dar frunte de artist, e mai tare. Uimitor de tare ! si atunci realizezi ca esti  în genunchi  ca pentru rugaciune, ca primesti valul desi îti umple plamânii de apa si nu mai sti respira, ca inima a luat locul mintii si ca faci pluta pe un no man’s land fara colac de salvare în caz ca…SI CA MACAR  PENTRU UN SCURT TIMP, FOARTE SCURT, STII SA FII FERICIT.

 

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