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anastasia

Encore la nostalgie

Le 02/04/2013

Encore et encore la nostalgie…

Je l’ai répété maintes fois : je déteste la nostalgie et tout ce qui lui ressemble. Jusqu’il y a très peu de temps j’évitais comme la peste les gens qui avaient comme habitude d'abreuver  toute oreille complaisante de souvenirs lointains, de commémorations larmoyantes.

Et me voilà…Baignant dans mon passé, entremêlant les époques et les faits, regardant d’un œil humide les photos collées sur le carton jauni d’un album…Toute une vie derrière moi, je n’arrive pas à la concevoir ! Comment  j’ai pu arriver ici – à la vitesse d’un boulet de canon – me semble-t-il et néanmoins accumuler tant d’images, de sensations, de kilomètres,  de bouffe, d’alcool, des moments d’amitié ? Je devrais avoir une giga-mémoire pour entasser tout cela !

Mais je dois avoir le disque dur encrassé ou alors mon ordi intérieur refuse de démarrer le programme parce que je coince souvent – pas toujours, pas toujours – sur les mêmes peurs, les mêmes regrets, les mêmes culpabilités.

C’est ça ! C’est pour cela que je l’ai en horreur, cette fichue nostalgie ! Je revois le même film à chaque fois, j’en ai marre du rôle ou de la partition, c’est selon…

T’es idiote ou quoi ? Il n’y a pas de répète, c’est représentation unique ! Ça passe ou ça casse …et je me sens comme une vieille poupée abandonnée dans un coin de grenier. Et dire que par-dessus le marché aucune des maisons que j’ai habitée n’en avait pas ! Bluffant, non ?

 

 

 

Le 30/03/2013

 

Il pleut...

Le 29/03/2013

Il pleut il pleut bergère …

C’est devenu la norme ! Il pleut tout le temps, il pleut partout, enfin dans nos terres comme on dit …

Sous le pont Mirabeau coule la Seine, de mes amours je ne dis plus rien parce qu’il n’y a rien à dire…J’en suis arrivée à penser au passé et cela m’est intolérable, je l’ai déjà dit. Je hais la nostalgie et j’y suis jusqu’au cou ! La misère vous dis-je, le naufrage tant redouté est là, ce qui est encore plus triste c’est qu’il est banal, supportable, presque empreint de douceur.

La voilà la petite vieille trottinant péniblement d’un banc public à un autre pour récupérer ce qu’il lui est resté de souffle…Avec pour seule compagnie les mouettes (c’est encore heureux, il y d’autres oiseaux de mauvais augure) les chiens des passants, les vieux du coin – quel bonheur de les voir plus décrépits que soi !

Le seul moment palpitant est devenu la rentrée d’argent à la banque (la retraite) ! Maigre mais d’après les promesses de notre cher président avec beaucoup, mais alors beaucoup de chances qu’elle devienne plus maigre encore ! Cure de rajeunissement ? Tous les sages du monde et de toutes les cultures le disent : il faut manger peu pour vivre…vieux ! La belle affaire ! Vivre où ? Est-ce que la fameuse « crise » mondiale, planétaire, globale et surtout diablement coriace a laissé un petit coin de paradis ?

Un paradis pour vieux avec plein de chiens, chats, oiseaux et bancs publics ou un enfer pour jeunes à la dérive sans job, sans but, le portable collé à l’oreille et le shit à la bouche ?

Ni l’un, ni l’autre ma vieille, tu déconne grave ! Il pleut, c’est tout !

 

En retard...

Le 26/03/2013

En retard…

Comme d’hab ! je ne me souviens pas qui m’a conseillé de regarder un « vieux » film (1998) que les américains s’imaginent surréaliste ! Mais comme ils ne sont pas cons ils appellent cela  « fantastique » ! (Parce que « surréaliste » depuis que Salvador Dali les a pas mal visité ils en ont une bonne idée !)

Je n’aime pas les acteurs médiocrement bons – et d’un ! Il se peut que Robin Williams soit un artiste remarquable dans tellement de domaines qu’il ne sait plus exactement ce qu’il faut faire et où…D’autant plus que j’ai eu par le plus pur des hasards l’occasion de le connaitre personnellement. C’est un type charmant, de commerce agréable et modeste de surcroît. Je me sens donc gênée (un peu, un peu) de dire de mal de lui…Enfin, n’exagérons rien, je ne médis pas, simplement là dans ce film (les autres je ne les regarde pas j’avoue) il n’est pas mauvais, il est ridicule ! Avec ses grimaces mimant la sensiblerie, il flotte littéralement tout le long de cette histoire confuse se voulant poétique  prêchant le rêve comme alternative à l’absurdité de la Mort. Bon sang, ils visaient haut le metteur en scène, le scénariste et tutti quanti ! Et de deux !

Le reste ne mérite même pas trois lignes ! Oscarisé pour les effets visuels (c’est vrai, depuis 1998 que de progrès dans la catégorie « mensonge virtuel » !) qui font légèrement carton pâte et acrylique gluante, je ne sais quelle a été la cote au box office de ce film, franchement je m’en tape !

Qu’on se le dise, je n’ai rien contre les séries B, les navets, les productions modestement banales etc. Au contraire, j’en consomme avec plaisir, même les larmoyantes, les mauvaises adaptations puisant dans le riche tonneau de la littérature universelle ! Quel délice, des fois même des vraies découvertes : un minuscule chef d’œuvre égaré parmi les DVD des bazars !

Mais vouloir tout dire à la fois : la Mort n’est pas la mort, l’amour est eternel et rédempteur, l’amour maternel sauvé par l’amour tout court des âmes sœurs, le Paradis et l’Enfer coexistent et le comble sont  (par le pouvoir de nos rêves s’il vous plait) exactement comme on les imagine  alors là ! C’est too much !

P.S. Qu’est-ce qu’un acteur comme Max Von Sydow  vient faire dans cette galère ? Le bifteck est si dur à gagner ?

Je me dois aussi de donner le titre par honnêteté et concéder l’occasion à qui l’a aimé de me jeter des tomates à la figure ! (façon de parler) :

« Au-delà de nos rêves » ou en anglais :

« What Dreams May Come » - 1998

 

La Nuit

Le 24/03/2013

La nuit

La nuit n’est plus mon amie…Une amie vous aime, du moins vous écoute, épaule, rassure…

Ce n’est plus du tout ce qu’elle me réserve.  Elle m’attend derrière le coucher du soleil pour m’habiller de panique. Elle sort un miroir pour me renvoyer  ce que je suis devenue, ce qui m’attend (rien de bon). Elle souligne malicieusement mon impuissance, elle déploie  la carte des malheurs à venir et comble de méchanceté coupe à la racine tous mes rêves  dans lesquels j’essaie maladroitement de m’évader.

Adieu mon sommeil réparateur ou forcé, même la chimie n’a plus aucun pouvoir  sur mes angoisses, je suis obligée de nager vaille que vaille dans l’eau glauque où flotte mon quotidien tristounet et où surnagent de temps en temps mes espoirs anéanties par le temps impitoyable juste ce qu’il faut pour me narguer et empêcher ne serait-ce que l’ombre d’un repos pas désiré mais subi éventuellement…

Mes nuits sont plus belles que vos jours ? La bonne blague …

                                                                             

 

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