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anastasia

Changer de crémerie

Le 20/04/2013

 

Ras le bol !

De toute cette folie environante ! J'ai joué au touriste, Paris c'est une merveille en soi ! Pas besoin de voir autre chose ! Et pourtant en deux jours, deux expos ! L'Allemagne au Louvre assez surprenante...l'histoire de l'art ressemble à un boulevard avec des allers et des retours. J'aurais jamais pensé qu'on exposera des peintres du XIXe siècle qui peignaient comme au XVII e ! ou que bien avant Max Ernst il y avait des collages, de l'abstraction etc.. Allez la voir ! Vous ne perderez pas votre temps !

 

Ca se bouscule...

Le 17/04/2013

Ca se bouscule au portillon

Loin de moi l’idée même de cynisme, ce serait non seulement méchant mais aussi grotesque (parce qu’imbécile).

 Mais avouez que les confessions la larme (artificielle ?) à l’œil d’un ministre dont le moindre pêché est celui d’orgueil et le pire le mépris absolu de sa fonction, l’attentat plongeant de nouveau L’Amérique dans les affres d’une menace inconnue (l’est-elle vraiment, inconnue ?), le désespoir des gens rejetés tout fraichement dans la tristesse d’un chômage presqu’irrémédiable du moins pour l’instant et les images insoutenables mais devenues pain quotidien des carnages planetaires cela remplit à ras bord nos esprits déjà bien entamés par d’autres images de la veille !

Parce que tout cela dans une seule journée ! Bon sang, la terre tourne-t-elle rond ou pas ? Sommes-nous devenus tous fous ou…surinformés ? Et quel pouvoir avons nous réellement  et sur quelle pédale appuyer pour compter pour quelque chose ?

J’arrive –honteusement – à croire que la seule vertu qu’il faut cultiver  c’est la patience… Demain ça va de nouveau se bousculer au portillon… Il suffit d’allumer l’écran, c’est tout !

 

Bine ca a trecut...

Le 14/04/2013

Cantique des Cantiques illustré  pa Chagall série sur Cantique des Cantiques (Les Amants)

 

Bine ca a trecut…

Ziua de 13 …stiu, sunt o primitiva, prima superstitie aruncata în creier s-a prins... Nu-mi place ziua asta si ca un facut totdeauna mi se întâmpla ceva neplacut (câteodata chiar mai rau).

Ieri a început la 7.13 fix ! Dormeam ca deobicei la ora aia si aud un glas barbatesc – usor imperativ – strigându-ma pe nume ! Tare, clar, imposibil sa nu raspunzi ad hoc ! Am sarit ca arsa în mijlocul camerei ... nimeni ! Deschid usa... nimeni ! Toti dormeau. Stiu, sa zicem ca am visat. Dar asa vis cu atâta claritate NU mi s-a mai întâmplat. Deci ? Sunt chemata…unde ? pentru ce ? glasul nu prevestea ceva bun si basta.

Am încercat în restul zilei sa îngrop senzatia asta de panica si...m-am dus la un muzeu (Chagall, am mai vorbit...)

Un fel de insula sau chiar alta planeta... Soare, plante, oameni necunoscuti dar familiari mie (sunt o populatie speciala astia care bat muzeele greu accesibile mai ales când au si alte solutii pe Coasta într-o zi însorita) si salile...nu pline, nu goale. Destul sa te poti izola cu trairile tale.

Si iata-ma în sala cu câteva pânze mari (tardive în creatia artistului) nu neaparat frumoase dar încarcate de Amor. Dedicate câtorva versuri din Cântarea Cântarilor. Sa încerc sa traduc ? din ce limba veche via franceza au ajuns la sufletul meu cele mai frumoase si eliptice declaratii de extaz ?

“Iubitul meu e ca un colier de mirt, înnopteaza între sânii mei, sarutul lui e mai dulce ca vinul...”

“Eu dormind, inima mea vegheaza.  O voce : iubitul meu bate la usa : deschide-mi sora, amanta, porumbita, unica mea viata ! Fata mi-e inundata de roua, parul cu buclele pline de dulceata noptii “

Plecaciune Marc Chagall, pentru câteva clipe mi-ai deschis poarta spre Fericirea Totala ! Unirea cu Iubitul chiar daca el nu exista... Ba nu, exista în sufletul meu, o imagine creata cu atât mai bogata cu cât pot sa o încarc cu tot ce car ca dorinte de când m-am nascut, si poate chiar mai dinainte...Din vremurile Cântarii Cântarilor ? Paradisul pierdut ? Ieri, pentru o clipa si printr-un miracol l-am regasit.

Cu atât mai dureroasa întoarcerea la realitatea mea de ieri, de azi, de mâine. Dureri, neputinta de a ajuta, totul în jur se naruie si eu agatata de nimeni si nimic... Când spun ca 13... bine ca a trecut ! Sunt ca înecatul care mai ia o ultima gura de aer...

 

Aujourd'hui Chagall

Le 14/04/2013

Aujourd’hui Chagall…

Une journée rêvée (et non de rêve, c’est très différent)… Partie sur le sentier d’une petite pause bien méritée sous le soleil niçois longeant les orangers gorgés de fruits (pas très comestibles mais beaux à regarder) j’ai décidé d’aller voir encore une fois le Musée Chagall.

A pied il y a depuis chez moi une petite montée, des maisons charmantes, peu de voitures et aucun être humain en balade malgré le temps magnifique qui nous a tellement  manqué. Mais bon, cela est presque magique d’avoir la sensation que tout ce décor est pour vous. Curieux, la solitude avait soudainement des vertus bienfaisantes.

Modestement je dois avouer que j’en ai vu « des Chagall », comme on dit, dans ma vie disons professionnelle. Donc je n’y allais pas pour « découvrir » ni l’œuvre ni l’artiste.  Non plus la prétention pour dire  « rencontrer un ami ». Chagall ne peut pas être ami avec moi, il est surdimensionné dans le noble sens du mot.

Et pourtant…en regardant dans la pénombre d’une salle des toiles illustrant quelques vers du Cantique des Cantiques je fus pour un instant sa semblable, sa sœur ! Comment ne pas vibrer d’une même corde de lyre devant les amants enlacés pour l’éternité ! La bien-aimée songeant au baiser plus doux que le vin « mon amant est comme un sachet de myrrhe ; il nuite entre mes seins ».

 Les couleurs flamboyantes qui tournent et embrassent les sujets des toiles, les traits appuyés de l’artiste pressentant l’urgence de tout dire, du moins d’essayer avant la fin… Il y a beaucoup d’œuvres d’inspiration mystique mais dans toutes respire, suinte l’Amour universel et la Joie qui va avec ! Pas celle stupide, benoite, contente d’elle-même, non, la Joie d’entrer par toutes les portes possibles – en occurrence l’art- dans le secret des Dieux ou de Dieu tout court.

Hélas ! Il faut quitter cet oasis, la vie « normale » nous rattrape tous et vite. Mais Chagall va rester avec ses êtres étranges suspendus dans l’espace et le temps. Il va continuer de les faire voler au-dessus des autres terriens avec l’aisance et l’élégance des génies. Pour le bonheur de tout un chacun.

Pour me permettre à moi humble marcheuse sous le soleil printanier de Nice de flotter ne serait-ce qu’un petit instant avec eux !

 

Picasso

Le 09/04/2013

Picasso…

Humblement je vous demande de m’excuser… ce n’est pas mon peintre préféré…Je sais, je sais crime de lèse-majesté !

Ce n’est pas possible de ne pas rester ébaubi devant tant de talent… Il a tout fait, tout inventé dans l’art du XXe surtout l’exploitation de la gourmandise des gens… Gourmandise d’argent, de gloire, de vantardise, de spéculation. Dépassé et de loin Van Dongen et autres peintres mondains, enfoncé  (avec panache il faut le reconnaître Dali et ses facéties), aux chiottes les autres petits surréalistes devenus bancables  longtemps après que le marché soit devenu hypertrophié.

Un film et une émission de Tv étale aujourd’hui surtout sa vie privée, un éclairage un peu réductif (audience oblige) sur les démons du créateur.

Je ne juge – Dieu m’en garde – son itinéraire sentimental. Il l’a assumé dignement (enfin, presque) ce qui n’est pas très courant même de nos jours (à moins de tomber dans le désastre juridique).

Ce qui m’importe vraiment c’est l’émotion que je ressens ou pas devant l’une de ses toiles. Et bien, nenni ! On me rabat les yeux avec les périodes : bleue, rose, cubiste, etc. N’empêche, mon cœur (ou ventre ou ce que vous voulez, là où vous situez vos émotions, chez moi ça se balade selon quoi ? va savoir !) reste muet malgré les coups de butoir du cerveau : c’est beau, fantastique, unique, géniale !

Et alors ? Je n’oublierai jamais le poignard que j’ai reçu au coin d’une salle de musée en voyant « Vue d’une rue de Delft » de Vermeer…

Peut-on expliquer cela ? Pourquoi l’air vibrait autour, pourquoi tout d’un coup j’ai eu peur du mystère de cette rue paisible ou néanmoins TOUT pouvait arriver… Le semblant et l’évident…

C’est peut-être cela… C’est évident chez Picasso (du moins c’est ainsi que je le perçois, je sais, je suis une des nombreuses idiotes qui lit au premier degré) et très, très insidieux chez Vermeer…Ma capacité de lecture s’est arrêtée aux « classiques », je ne le nie pas… (mais je vénère Max Ernst, j’adore Tanguy et tant d’autres moins chers et connus comme Hantaï ou Chaissac)

L’Art ne se discute pas, du moins ne devrait se discutait… Mais depuis qu’il a perdu sa dimension sacré (où il était lisible pour beaucoup) il te faut toute une préparation, souvent artificielle, pour ressentir « pour de vrai » quelque chose… Tant pis.  

Je t’aime Picasso, moi non plus !

 

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