anastasia
Isn't it Nina ?
Le 12/03/2013
Isn’t it Nina ?
Revin…Tot Nina… stim, stim, sentimentele « cela fait vendre » …Tocmai ! DE CE ? Se cânta, se scrie, se urla, se plânge si nimeni n-a rezolvat nimic… Sau aproape nimeni, sau mai corect foarte multi rezolva dar nu sunt multumiti…
Et alors ? Toti nemultumitii lumii n-au decât sa urle la luna… Am o teorie care se dovedeste a fi din zi în zi mai autentica : fiecare avem ce meritam chiar nitel mai mult. Si totusi muncim din greu sa ne chinuim unii pe altii. Fiind siguri ca dreptatea e de partea noastra, ca suntem victime, nu-i asa ?
Afara de Nina ?
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Feelings For Nina
Le 11/03/2013
Feelings for Nina
Imi permit sa dau un sfat : ascultati cei putini care ma cititi, cântecul super cunoscut “Feelings” ... Mi-e lene sa caut autorul dar cântecul a fost este si va fi cântat în nenumarate interpretari dar cautati-o pe Youtube pe cea cu Nina Simone din concert (la Montreux cred)...
Cine, ma întreb cine nu avut macar odata în viata un “feeling” enorm, inexplicabil, sarindu-i mult dincolo de granitele pielii, ale creierului, ale inimii si altor organe implicate în cataclismul asta neasteptat poate nici dorit, sigur necontrolabil si cu siguranta rasturnator de valori, credinte, linisti sau certitudini.
Stiu ca exista prudentii care încearca sa-l ignore, ticalosii care lupta sa-l omoare în fasa, ipocritii care-l ascund dupa fereastra ochilor, timizii vopsindu-l cu roseata obrajilor, dar si naivii care-l rostogolesc între cuvinte sperând ca vor fi nu numai întelesi dar si acceptati.
Nu vreau, nu stiu sa fac analiza nenumaratelor forme de « feeling », am o singura certitudine : ca am trait câteva dintre ele, unele devastatoare, alte exaltante si altele caldute (cele mai numeroase).
Dar nu cu capacitatea mea de a înghiti, digera si eventual regurgita ceea ce destinul mi-a aruncat ca hrana pentru suflet vreau sa va rapesc din timpul modest acordat unei persoane anonime ca mine.
Vreau sa va vorbesc de Nina si de interpretarea ei. Nu demult, cineva la care tin si tocmai de aceea am tendinta – ca toate îndragostitele – sa iau drept litera de lege vorbele aruncate poate prea repede de jumatatea mea de portocala mi-a spus : “îsi bate joc de cântecul asta”....In paranteza fie zis nu cred (sau nu stiu) ca acest cântec sa fie o pasiune pentru cineva-ul meu...A fost poate neatent, sau prost dispus sau “out of tune” în momentul ascultarii...Dar mi-a ramas clar ca n-a înteles, pur si simplu nu a înteles.
Nina, la început are aerul ca mimeaza un “slagar” plictsita ca “ataca” o bucata arhicunoscuta, deci e obligata sa-i gaseasca nu numai o noua varianta dar si un nou sens.
Nina era o artista speciala, e inutil sa însir anecdote, rautati sau laude desuchiate despre ea. N-are (nu mai are) nevoie de nimic, a murit de suficient timp ca lumea sa nu o uite daca a fost, si a fost, autentica în puternicul sens al cuvântului.
In concertul respectiv nu stiu unde si-a gasit locul “Feelings” ... Sa fi fost deja usor plutind în aburii diferitelor ierburi consumate sub variantele foarte inventive ale oricarui interpret de jazz care se respecta sau pur si simplu ideia de a cânta tocmai cântecul asta sa o fi atins ceva mai agresiv, Nina a început prin a-l îngâna plat, ca si când ar fi dorit sa se debaraseze cât mai repede de un poncif rasuflat... Dar a fost numai un truc, un gimmick ca sa introduca – brusc – revolta ! Da, revolta cum nu se poate mai înduiosator de omeneasca DE CE mai e nevoie sa se reaminteasca omenirii întregi existenta sentimentelor ? De ce ea si toti predecesorii au cântat nevoia de sentimente si iata-ne tot aici adica fara sa fi rezolvat nimic ? O simti navalita de o revolta spontana, viscerala continuata de o scânceala de animal ranit... Dar din nou artista din ea, face cu ochiul spre complicitatea publicului, înglobându-l în neputinta noastra generala de a învinge lasitatea cu care inevitabil dam drumul ca unui lest deranjant sentipmentului care ne macina momentul acela precis al existentei : unde suntem pusi sa alegem, sa luptam pentru ce am ales si greul greului sa pastram flacara aprinsa !
Perfect constienta de stupiditatea unei asemenea pretentii, de inutilitatea revoltei ca si de a perpetuarii unui mit imposibil, sare cu dezinvoltura dintr-un registru serios într-altul derizoriu spre...stupoarea portocalei mele dar nu si a unei sali întregi care atunci asista la o mesa rituala prin care si-au facut catarsisul din plin ! Cum a plecat acasa fiecare, si ce a facut dupa cu diversele feelings-uri întâlnite pe cararea vietii putem banui.NIMIC. A fost un moment si atâta tot.
Tocmai ASTA a vrut sa sublinieze si Nina cu aparenta ei dezlânare, deznodare o unui slagar rasuflat. Nu pentru ca nu ar fi frumos ci pentru ca e ca si multe, multe,multe altele INUTIL.
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Les choses ne se passent jamais comme on les imagine...
Le 06/03/2013
Les Choses ne se passent jamais comme prévu…
Suis-je bête pour l’avoir oublié ? Suis-je épuisé par les innombrables défaites qui rôdent autour de moi comme les Augures (les mauvais évidemment) me les annoncent en perspective ?
Bref, le vaisseau familial tient la tempête avec ce noble courage qui ne se montre pas, qui se vit tacitement au jour le jour pour faire face à l’indélicat manque de douceur du quotidien.
Et ma chienne s’accroche à ses biscuits, ses pénibles promenades de chute en chute, mais dort à côté de moi pour me rassurer que tout va encore bien, qu’elle est là et qu’elle se sait indispensable.
Et moi, pleurnicharde et affaiblie par des anciennes et non digérées défaites, qui était prête à l’enterrer déjà ! Allons ! Ne te prends pas pour le Bon Dieu, t’es loin d’être une fière amazone, pauvre femmelette restée avec ton cerveau chevalin et encore au stade de poulain ! Les Parques des autres ne t’ont pas mis en confidence, alors oust, du vent ! et tiens ta gueule !
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FANTOMAS
Le 06/03/2013
FANTOMAS
Je pourrais rappeler la formule –oubliée depuis – « un fantôme hante l’Europe »… Karl Marx avait raison sauf qu’il y a plus d’un de fantômes…
Tiens, le 5 mars c’est un anniversaire : il y a 60 ans mourait Iosif Vissarionovitch Djugashvili. Ce nom ne vous dit rien ? Est-ce possible ? Suis-je si vieille déjà ? Mais Staline cela vous dit ? Bien sûr que si ! Les surnoms des tyrans c’est immortel !
Les hommes sont merveilleux quand même ! Tellement imprévisibles ! Il y a 20 ans tous les soviétiques haïssaient Staline heureux – ceux qui y avaient survécus – d’en finir avec une époque maudite. Ces jours ci il y a non seulement des nostalgiques (cela peut s’expliquer : l’oubli propre de l’homme, l’ignorance des jeunes, la gêne des autres, j’en passe des plus inavouables) mais des épigones, des émules, des fans comme on dit. C’est mentionné dans les livres d’histoires des petits russes qui vont sagement à l’école.
Sacré bonhomme ! Tu prends ta revanche sur la stupidité des masses, tu dois bien rire – si le rire est permis en enfer, mais j’ai bon espoir que si – des éloges qu’on te prodigue tous, absolument tous solidement basés sur un immense malentendu !
Non, il n’était pas patriote, il avait envoyé au casse-pipe des millions sans aucun état d’âme, envahi et soumis des peuplades entières sans se soucier ne serait-ce qu’un moment de la haine tenace qui va tomber pour des décennies sinon des siècles sur son peuple idolâtre (mais à coups de knout quand même) !
Non, il n’aimait pas les enfants en commençant par les siens qui en ont souffert jusqu’au suicide…
Non, il ne respectait pas l'armée dont il s'est servi avec cinisme pendat la deuxième guerre, ayant pris grand soin auparavant de décimer l'élite qui lui faisait ombrage.
Non, il n'aimait pas les juifs, ni les intélectuels, ni les médecins, ni sa patrie d'origine (la Georgie), ni les russes ni aucun étranger d'où qu'il vienne. Il n'aimait ni les cadres de son parti ni le parti lui même. Bref il n'aimait personne et basta !
Non, il n’aimait ni les bêtes, ni les hommes, il méprisait tout et tout le monde sauf à un court, très court moment (de faiblesse je suppose), un seul être ! Je vous le donne en mille : Le beauf Adolf, le ridicule Führer, l’abominable Hitler ! On est en bonne compagnie en enfer ! Rien que pour m’épargner cela je tacherai de me lancer dans les bonnes œuvres ! A bon entendeur salut !
Petit supplément : aujourd’hui Hugo Chavez est mort ! Je ne crois pas qu’il aura une place à côté des autres biscornus de notre époque…Il était par trop surréaliste !
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Où va-t-on ?
Le 23/02/2013
Où va-t-on ?
Il y a quelques jours une famille partait en vacances… pour voir, visiter apprendre, connaître… Très honorable, humain, merveilleux même étant donné l’endroit choisi : réserve naturelle pleine d’animaux, végétation abondante et sauvage, bref un des paradis possibles quoique terrestres.
Mais un hic, il y a toujours un hic : l’endroit aussi paradisiaque soit-il est dans une zone qu’on appelait « sensible ». La famille en question y est allé quand même, pourquoi ce n’est pas à moi d’en juger ni de prendre connaissance de leur motivation. Jusqu’à ce jour on est libre (mais est-on responsable ?) de ses actes. Je ne peux pas m’empêcher toutefois de rappeler que dans cette aventure il y a aussi 4 enfants et même de très jeunes.
Mais voilà, à l‘improviste la zone en question prend d’autres appellations (non-contrôlées ? pour faire une mauvaise blague au mauvais moment) ! Elle passe de « à risque » à « dangereuse » en un saut d’antilope !
Et la famille disparue armes et bagages (les armes du côté des méchants) dans la nature soudainement pas si accueillante que ça !
Un fait dramatique (et s’il était tragique ?) mais presque banal sur les lieux géographiques en question.
Je n’ose pas dire du mal d’un père pour le moins désinvolte avec sa famille, je veux bien croire à sa naïveté, à son amour de la nature et de sa famille qu’il aurait voulu enrichie d’expériences nouvelles.
Mais qu’au moins trois pays soient englués dans cette malheureuse aventure, cela devient vraiment bizarre.
Je n’oublie pas les trois mousquetaires (qui étaient comme tout le monde le sait, quatre) : « un pour tous, tous pour un ». Que ce programme sonne beau, noble et humain !
Soulevons un peu le couvercle …quand même…Combien de sous-entendus, sous-intérêts sociopolitiques et économiques sont brusquement jetés dans cette marmite ?
On nous dit tout et on ne nous dit rien comme disait la chanson…C’est de bonne guerre, c’est le résultat qui compte, n’est-ce pas ? D’acc sur toute la ligne !
Mais alors la cacophonie des déclarations ? « Ils sont sains et saufs, libres et joyeusement en route vers leur maison » mais non « ils sont en lieu sûr sous contrôle, rentreront sous peu » puis très vite « pas du tout, le processus (lequel s’il vous plaît si déjà on a commencé à nous en parler ?) est en marche (forcée ? à pied ? à dos de chameau ? encore ? une mauvaise plaisanterie !) et …finalement – ce qu’il fallait faire dès le début - le silence !
Silence ou confusion ? Solidarité ou déroute ? Chacun voit comme il veut ? Comme il peut ? Pire, je crois qu’à peu près tous s’en fichent. Non pas du sort de la pauvre famille mais du chemin qu’on prend tous à nous fourvoyer sur des sentiers improbables balayés par des bourrasques d’imprévu ! Et vogue la galère dans n’importe quelle direction, de toute façon on ne veut aller nulle part ! Agrippés à nos petites (ou grandes, c’est selon) situations et tant pis pour le reste. Demain ? Qui s’en soucie ? Et bien vous dis-je on a tort !
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En effet on a tord...