anastasia
Le temps ne fait rien à l'affaire
Le 30/04/2013
Le temps ne fait rien à l’affaire…
Serait-ce le manque de lumière (extérieure, intérieure ?) ou tout simplement suis-je arriver au trop plein ? Trop plein de tout, mon corps âme incluse est comme un œuf, pas la place de mettre un gramme de quoi que ce soit, bonheur ou malheur…
Au fait, en quoi se mesure tout cela ? Des centimètres j’en perds pratiquement tous les jours subrepticement parce que ce que je perds en hauteur je gagne en largeur… Bientôt je vais rouler pareille à une boule de pétanque…
Par la même occasion j’embarque dans cette dégringolade mes rêves enfantins, bon débarras ! Alors ? Je fais de la place ? L’œuf aura-t-il un trou ? Attendons, attendons…
Entre temps les marronniers ont fleuri comme si rien ne se passait dans ce monde à l’envers !
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Amoureuse
Le 22/04/2013
Amoureuse…
Cela continue…Il fait beau et finalement les marronniers ont décidés de montrer leurs feuilles … Cette renaissance chaque année au rendez-vous du printemps est vraiment bienfaisante !
On se réconcilie avec la mort, oui, oui, la Mort, la Grande Faucheuse ou n’importe quelle insulte on veut lui jeter – elle sera toujours là et pourtant la Nature s’en moque ! Cette fille aimée de Dieu ne s’en lasse pas de tout recommencer dans la Joie et l’insouciance ! On ne peut pas dire cela de nous, n’est-ce pas ?
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Changer de crémerie
Le 20/04/2013
Ras le bol !
De toute cette folie environante ! J'ai joué au touriste, Paris c'est une merveille en soi ! Pas besoin de voir autre chose ! Et pourtant en deux jours, deux expos ! L'Allemagne au Louvre assez surprenante...l'histoire de l'art ressemble à un boulevard avec des allers et des retours. J'aurais jamais pensé qu'on exposera des peintres du XIXe siècle qui peignaient comme au XVII e ! ou que bien avant Max Ernst il y avait des collages, de l'abstraction etc.. Allez la voir ! Vous ne perderez pas votre temps !
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Ca se bouscule...
Le 17/04/2013
Ca se bouscule au portillon
Loin de moi l’idée même de cynisme, ce serait non seulement méchant mais aussi grotesque (parce qu’imbécile).
Mais avouez que les confessions la larme (artificielle ?) à l’œil d’un ministre dont le moindre pêché est celui d’orgueil et le pire le mépris absolu de sa fonction, l’attentat plongeant de nouveau L’Amérique dans les affres d’une menace inconnue (l’est-elle vraiment, inconnue ?), le désespoir des gens rejetés tout fraichement dans la tristesse d’un chômage presqu’irrémédiable du moins pour l’instant et les images insoutenables mais devenues pain quotidien des carnages planetaires cela remplit à ras bord nos esprits déjà bien entamés par d’autres images de la veille !
Parce que tout cela dans une seule journée ! Bon sang, la terre tourne-t-elle rond ou pas ? Sommes-nous devenus tous fous ou…surinformés ? Et quel pouvoir avons nous réellement et sur quelle pédale appuyer pour compter pour quelque chose ?
J’arrive –honteusement – à croire que la seule vertu qu’il faut cultiver c’est la patience… Demain ça va de nouveau se bousculer au portillon… Il suffit d’allumer l’écran, c’est tout !
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Bine ca a trecut...
Le 14/04/2013
Bine ca a trecut…
Ziua de 13 …stiu, sunt o primitiva, prima superstitie aruncata în creier s-a prins... Nu-mi place ziua asta si ca un facut totdeauna mi se întâmpla ceva neplacut (câteodata chiar mai rau).
Ieri a început la 7.13 fix ! Dormeam ca deobicei la ora aia si aud un glas barbatesc – usor imperativ – strigându-ma pe nume ! Tare, clar, imposibil sa nu raspunzi ad hoc ! Am sarit ca arsa în mijlocul camerei ... nimeni ! Deschid usa... nimeni ! Toti dormeau. Stiu, sa zicem ca am visat. Dar asa vis cu atâta claritate NU mi s-a mai întâmplat. Deci ? Sunt chemata…unde ? pentru ce ? glasul nu prevestea ceva bun si basta.
Am încercat în restul zilei sa îngrop senzatia asta de panica si...m-am dus la un muzeu (Chagall, am mai vorbit...)
Un fel de insula sau chiar alta planeta... Soare, plante, oameni necunoscuti dar familiari mie (sunt o populatie speciala astia care bat muzeele greu accesibile mai ales când au si alte solutii pe Coasta într-o zi însorita) si salile...nu pline, nu goale. Destul sa te poti izola cu trairile tale.
Si iata-ma în sala cu câteva pânze mari (tardive în creatia artistului) nu neaparat frumoase dar încarcate de Amor. Dedicate câtorva versuri din Cântarea Cântarilor. Sa încerc sa traduc ? din ce limba veche via franceza au ajuns la sufletul meu cele mai frumoase si eliptice declaratii de extaz ?
“Iubitul meu e ca un colier de mirt, înnopteaza între sânii mei, sarutul lui e mai dulce ca vinul...”
“Eu dormind, inima mea vegheaza. O voce : iubitul meu bate la usa : deschide-mi sora, amanta, porumbita, unica mea viata ! Fata mi-e inundata de roua, parul cu buclele pline de dulceata noptii “
Plecaciune Marc Chagall, pentru câteva clipe mi-ai deschis poarta spre Fericirea Totala ! Unirea cu Iubitul chiar daca el nu exista... Ba nu, exista în sufletul meu, o imagine creata cu atât mai bogata cu cât pot sa o încarc cu tot ce car ca dorinte de când m-am nascut, si poate chiar mai dinainte...Din vremurile Cântarii Cântarilor ? Paradisul pierdut ? Ieri, pentru o clipa si printr-un miracol l-am regasit.
Cu atât mai dureroasa întoarcerea la realitatea mea de ieri, de azi, de mâine. Dureri, neputinta de a ajuta, totul în jur se naruie si eu agatata de nimeni si nimic... Când spun ca 13... bine ca a trecut ! Sunt ca înecatul care mai ia o ultima gura de aer...
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