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anastasia

Tomorrow

Le 07/04/2013

Tomorrow…

Is my turn – credea Nina… Acuma depinde ce întelegea cu adevarat prin asta… Ca rândul la trasul perdelei peste “calatoriile” noastre ne vine, ne vine...

Daca spera într-o revansa, într-o noua întorsatura a vietii, elle pouvait toujours courir ! Nu e un deget de manusa viata… nu sufli în ea si a revenit la capatul firului sa o împletesti din nou cum îti convine.

De altfel Slava Domnului ! Sa o iau de la primul strigat (sau plâns ?), sa învat sa merg pe carbuni aprinsi, sa trag exact la tinta despicând îndemânatec marul pus pe capul ursitoarei mele ? Non, merci, j’ai déjà donné ! nu ma mai prinde cu vrajile astea…

Tomorrow is my turn dar pentru cu totul altceva. Ce credeati ? Ca trag Cortina ? Nici gând ! Ma arunc pe câmpul bataliei, macar sa mor cu “urâtul” de gât ! Si vesela pe deasupra ! 

 

 

 

Azi

Le 06/04/2013

Azi… 

O zi asemanatoare celorlalte ? Sa ma gândesc nitel : am atacat biblioteca nu ca sa o citesc ci ca sa sterg praful de pe atâta întelepciune...Cum am putut sa zbor cu ochii peste ele (macar si o parte importanta) si sa uit mai tot ? Stiu, stiu, fraza atribuita unor ilustri scriitori (sau erau filozofi ?) : cultura este ceea ce-ti ramâne dupa ce ai uitat totul... Asta sa însemne ca daca ma plezneste mâine Alzheimerul devin cu adevarat culta ?

Blague à part câta hârtie cuprinzatoare si toleranta (ca mai sunt si prostii chiar multisoare printre carti) se poate consuma fara prea mult spor vad...

Azi ni s-a mai prezentat un mincinos (la tv) un rabin, nu mai stiu care, fara titulatura strecurata în cv-ul lui si pe deasupra si non-autorul unei carti (sau mai multe ?) pline si ea de sfaturi întelepte...

Pe cine sa mai crezi ? Dar vrea cineva adevarul ? Il poate îndura ? Am mari îndoieli, de aceea cred ca si Dumnezeu e mut... L-am mutit noi cu nimicnicia noastra...

Nu prea înteleg indignarea aproape generala în fata coruptiei politicienesti uniform repartizata cu toate protestele ipocrite ale unora si altora. Aflaram ceva nou?

Cred ca ce sperie oamenii nu e amoralitatea ci scoaterea ei în vazul tuturor ! Eram corupti, hoti si mincinosi dar pe sub masa ! Cum asa, sa ne vada toti ? Le roi est nu deci...Uite ca ne loveste pudicitatea !

Si ? Cât de greu atârna toate balivernele astea în fata ireversibilitatii mortii ? Am pierdut un frate  (nu-l prea gasisem, e drept, efortul a fost mic si tardiv) si brusc realizez ca-mi va lipsi. Definitiv. Imposibil sa mai aflu daca ne lega ceva si ce. Imposibil sa-i mai pun întrebari, sa mai sper raspunsuri. Definitiv. Ideia iremediabilului e insuportabila. Criminala chiar.. Ne ucide cu bucatica...De fapt murim încetul cu încetul, mijotam în moarte, ca muraturile. Când suntem buni de “plecare” ? Daca ne ia necopti ? Parca ne întreaba ? Vine când vrea ea... Deci nu mai închideti usi, rasuciti zeci de chei, zadarnic. Nu-i rezista niciun blindaj, niciun tertip, nicio pirueta nu ne poate scapa.

Strenght and honor ! ca tot Ea e Victor !

 

 

Il était...

Le 04/04/2013

Il était mon frère…

Pas tout à fait…Il était mon semblable…Pas tout à fait.

Et pourtant maintenant qu’il se trouve entre les deux passages, entre les deux mondes, définitivement coupé du mince filet  génétique qui nous unissait…il me manque.

Non pas comme ami, on n’a pas eu le temps de le devenir, non pas comme frère, le destin nous l’a interdit aussi, comme quoi je me demande ? Franchement je ne connais pas la réponse. Compte-elle cette réponse ? Cela vaut la peine de la chercher ?

Mais  je sais aujourd’hui que mon cœur a reçu un sacré coup et qu’il mettra un temps  à s’en remettre.

Pas de savantes analyses, pas de fausses explications, tout simplement C’EST !

 

Peace&Love

Le 02/04/2013

J’aimerais écrire ce soir quelques lignes sur un homme envers lequel je n’ai éprouvé aucun sentiment quoique l’ayant fréquenté quelques années au nom d’une amitié supposée mais en vérité  fausse. Pourquoi en parler alors ? A cause de ma nostalgie peut-être…

C’est rare, très rare que je fréquente des gens pour lesquels je ne ressente rien. Je trouve que c’est une perte de temps pour eux et pour moi. Nous nous évitons poliment d’un commun accord et cela nous est très agréable.

Ce n’est pas juste de dire que je n’éprouvais pour lui aucun sentiment. Les premiers temps je lui attribuais tous les défauts possibles (et entendus dans des commérages ou des témoignages de première main), je m’en méfiais donc tout en m’amusant copieusement, l'homme avait l'humour ravageur !. Il y avait par-dessus tout entre nous la complicité générationnelle et le partage des lieux de naissance et de prime jeunesse, cela compte pour quelque chose quand même, non ? Dans la foulée j'ai réussi même à lui trouver du charme mais sans plus.

Ce n’est que plus tard que  j’ai réalisais qu’il m’inspirait de la…pitié. Oui, je le dis sans crainte, sans honte et sans remords. De la pitié.

Et pourtant …il venait d’une famille artistique aisée mais ballotée par les ironies dont notre Histoire contemporaine a le chic absolu. Ils se sont retrouvés lui et toute sa famille immigrés poussés vers des endroits planétairement aussi différents que possible, relativement pauvres et paumés. Comme il se doit chaque membre a pris des options différentes et le destin les a éloigné ayant grand soin de bien les cabrer les uns contre les autres.

Nulle intention de ma part de parler de l’histoire de leur famille, je ne la connais pas bien ou alors par des bribes, et franchement je ne la trouve pas plus intéressante que celle de mille autres ayant vécu à peu près dans les mêmes endroits et conditions. A ce que j'ai entendu dire les autres membres  se sont finalement bien débrouillés et c'est tant mieux.

Ce qui m’intrigue – et je tente timidement une explication – c’est pourquoi tout d’un coup j’ai ressenti le besoin de parler ne serait-ce que peu de lui…

Peut-être, je dis c’est possible – que je le perçoive comme une espèce de symbole d’une génération, la mienne en occurrence, symbole pouvant être interprété de mille façons, avoir mille facettes, avoir des principes et n’en respectant aucun, désireux et demandeur d’un Savoir Universel tout en étant trop paresseux pour l’acquérir, de bien le digérer et surtout de ne pas savoir qu’en faire !

Je sais jusqu’ici cela ressemble à s’y méprendre à toute la jeunesse des temps immémoriaux. Mais nous tous le savons, n’est-ce pas ? On est chacun unique, donc lui aussi. Et ce soir parce que je lis un livre rappelant une période démente d’une grosse partie de notre bénie Europe, je pense soudainement à lui.

Il n’a rien fait de spécial de sa vie malgré une acuité mentale remarquable doublé d’un sens hautement corrosif d’observation d’autrui. Il a eu des femmes, des enfants, sans pouvoir dire qui et si il a aimé quelqu’un…Il a beaucoup voyagé, connu une flopée de gens pas forcément intéressants mais célèbres ou du moins bien placés dans la Haute sans accrocher aucun à sa personnalité remplie à ras bord  d' un charme vénéneux.  Il était capable, juste pour le plaisir de fusiller d’une épithète quiconque lui passer devant  et presque toujours tomber juste ! Méchant et visionnaire, ce n’est pas incompatible, presque le contraire dirais-je !

Voguant entre petites escroqueries et gros mensonges, disparaissant à l’anglaise s’il sentait un courant d’air qui lui était  contraire, mais fin analyste des phénomènes humains ou artistiques, de bonne compagnie parce qu’ayant toujours un mot d’esprit au bout de sa langue, j’en passe et vraiment des meilleures cette fois-ci.

Et pourtant il a mal fini, malade, passablement abandonné au seuil de sa mort par ses proches, des femmes n’en parlons plus, elles ont toutes filé pas du tout à l’anglaise en lui gardant une tenace rancune.
Ce n’est pas pour cela qu’il m’inspire de la pitié…Il était méchant, d’une méchanceté inefficace et inutile  puisque le seul être qui en a souffert ce fût lui-même.

Je crois, je suis presque sûre, que c’est pour cela que je pense aujourd’hui à lui et je ressens de la pitié : seul victime de sa méchanceté traversant  une vie qui lui fut hostile et personne n'est là pour lui  pour s’en souvenir…

Je lui souhaite là haut ou il se trouve, ce qu’on dit maintenant dans le milieu artistique chébran : Peace and Love !

 

 

Encore la nostalgie

Le 02/04/2013

Encore et encore la nostalgie…

Je l’ai répété maintes fois : je déteste la nostalgie et tout ce qui lui ressemble. Jusqu’il y a très peu de temps j’évitais comme la peste les gens qui avaient comme habitude d'abreuver  toute oreille complaisante de souvenirs lointains, de commémorations larmoyantes.

Et me voilà…Baignant dans mon passé, entremêlant les époques et les faits, regardant d’un œil humide les photos collées sur le carton jauni d’un album…Toute une vie derrière moi, je n’arrive pas à la concevoir ! Comment  j’ai pu arriver ici – à la vitesse d’un boulet de canon – me semble-t-il et néanmoins accumuler tant d’images, de sensations, de kilomètres,  de bouffe, d’alcool, des moments d’amitié ? Je devrais avoir une giga-mémoire pour entasser tout cela !

Mais je dois avoir le disque dur encrassé ou alors mon ordi intérieur refuse de démarrer le programme parce que je coince souvent – pas toujours, pas toujours – sur les mêmes peurs, les mêmes regrets, les mêmes culpabilités.

C’est ça ! C’est pour cela que je l’ai en horreur, cette fichue nostalgie ! Je revois le même film à chaque fois, j’en ai marre du rôle ou de la partition, c’est selon…

T’es idiote ou quoi ? Il n’y a pas de répète, c’est représentation unique ! Ça passe ou ça casse …et je me sens comme une vieille poupée abandonnée dans un coin de grenier. Et dire que par-dessus le marché aucune des maisons que j’ai habitée n’en avait pas ! Bluffant, non ?

 

 

 

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