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anastasia

Dieu, pourquoi cette épreuve ?

Le 15/06/2023

Suis-je faite de quel bois ? Tendre ou dur ? Durable ou éphémère ? Je crois  je ne l’ai jamais su. Mais je passe épreuve après épreuve et j’arrive à  survivre,  comme tout un chacun je suppose. Aujourd'hui j’ai enterré pour l’éternité,  enfin celle qu’on puisse concevoir, mes êtres les plus chers,  les seuls qui donnaient un sens à ma vie qui n’a plus de sens désormais. Et je survis. Tant bien que mal. Il y a l’olivier qui leur sert de boussole,  je prie Dieu qu’il ait bien  pris le relais. Dorénavant je suis en sursis,  ce qui va suivre c’est du bonus.  J’exagère pas mal, ce bonus ressemble à  une punition.  Douce mais punition quand même. J’essaye en mode théâtrale d’en faire une réussite. Je me démène quoi....Semblable à un oiseau  chasseur j’essaye  d’attirer l’attention ailleurs pour mieux ferrer mes illusions. Il n’y a que Dieu qui puisse m’épauler.  On verra bien. 

 

Unde esti tu Țepeş Doamne ?

Le 09/06/2023

Notre Shakespeare à nous.... On invoque "Dracula" - en vérité un voïvode valach des  temps jadis - pour nettoyer les écuries d’Augias. J’abrège, je saute  par dessus les temps et les faits historiques. Mais la complainte est la même. On voudrait un sauveur,  un vrai héros qui nous sorte du trou immonde où on plonge de plus en plus.  Que nenni, y en a pas. Faut s’y faire mes potes,  regardons nous dans le miroir des contes de fées, celui qui ne ment pas. On est tous moches, vieux,  mous. Ce n’est que justice , la justice immanente de la Nature qui nous punit
Comment est-on arrivé  là  ? De compromis en compromis pour préserver notre petit nid douillet.  
Je suis loin de jeter la première pierre. Je fais l’autruche et je m’endors le soir dans mon sommeil chimique.  C’est bon, ça masque les remords. D’abord est-ce que j’en ai ? Blottie dans mes excuses de vieille,  j’y pense un peu  et puis j’oublie Dutronc était un visionnaire,  celui qu’on mérite. Et encore...

 

Souffrir d’amour

Le 15/05/2023

Ou souffrir d’aimer ? Pas pareil. En quête d’amour c’est notre dû  dès la naissance.  On pleure  après sa mère,  sa chaleur douce, son parfum,  notre premier amour. Un amour qui n’est pas donné d’office, j’en sais quelque chose.  Dire que  de cette  première expérience réussie ou ratée découle nos perceptions de l’amour,  sentiment si simple  et si complexe à la fois j’affirme que c’est pousser loin le bouchon.  Tellement  de variantes se présentent devant nous tout le long de la vie...Les reconnaissons nous ? Aucune certitude non plus.  Ma mémoire en garde des bribes,  des traces,  par ci par là .
Mais souffrir d’aimer ça oui, je  connais et comment ! J’ai l’impression que  je suis en état amoureux en permanence.  Ne croyez pas que la joie  m’accompagne pour autant.  Juste le contraire.  Un oiseau qui vole au loin c’est un peu d’amour qui me quitte. Pour une éblouissante rose caressée par un lourd soleil je pleure  dejà  sa détresse le soir de sa déchéance .Là oui, on parle de nouveau de bribes,  de souffrance cette fois ci. Si je regarde bien en arrière mon histoire n’est faite que de ça. Il y en a  eu des longues, des merveilleuses, des pénibles, des plaies encore ouvertes. Dur de les avoir vécues,  dur de les avoir vues  me glisser entre les doigts. 
Je ne saurais vous  recommander un état d’âme ou un autre. Ce que le temps m’a appris c’est qu’il faut tout vivre quitte à en mourir.  Ça nous pend au nez de toute façon ! Ha ! Ha !

 

Mad about the boy....

Le 04/05/2023

Une superbe chanson mille fois interprétée,  pleine des sous-entendus insoupçonnés. (auteur Noel Coward, lui aussi paraît-il  était  "mad about  the boy") Détails  insignifiants pour moi puisque  je veux avouer ma tendresse frisant celle maternelle pour un joueur de tennis mais surtout homme d’exception. Il a eu ses années de gloire, de luttes lui imposant sacrifices et souffrances à  la pelle. Jamais pris la grosse  tête,  toujours gentil et lucide dans sa modestie. Bon, il a mangé son pain blanc et l’âge,  les blessures,  la fatigue sont arrivés en cortège sans prévenir  du moins son âme. Le corps,  son corps  le savait depuis les premiers pas sur un court de tennis,  on n’a rien sans crever d’effort, de constance, sans recevoir sans rechigner son lot d’humiliations.  Il n’a rien laisser paraître,  l’élégance d’un prince sans royaume.
Oui je l’aime pour sa parfaite éducation,  pour  son amour  de la famille, pour le respect  des autres, public  et collègues, pour  le courage d’affronter et vaincre  les gros bobos qui ne l’ont pas épargné. Aujourd'hui plus que hier je l’aime parce que - c’est clair maintenant- il ne sera jamais le champion qu’il fut. Sûre qu’il en est conscient,  qu’il en souffre.  La chute n’est jamais glorieuse,  le passé ne montre aucune reconnaissance. Ainsi va le sort des grands,  c’est triste  à en mourir. La vague descendante  donne  à tous  le tournis.  J’espère pour lui qu’il sautera par-dessus le chagrin. Il y a une vie après  une vie, crois-y mon bonhomme ! 

 

De découverte en découverte

Le 03/05/2023

Pourtant je connais  mon corps par le menu depuis le temps qu’on vit ensemble.... Étonnamment je me surprends  en regardant une partie, en occurrence mes mains, que j’en tombe  amoureuse chaque jour un peu plus. C’est pas qu’elles soient jolies,  cela empire et pas qu’un peu....... mais  plus elles se déforment, se tordent,  se bossent plus je les aime.   Le journal intime de mon vécu, mille souvenirs... Des carresses, des bobos, des claques, elles furent liées à mon âme et elles lui ont donné la voix. Oui, de la voix parce que les mains  sont la partie la plus bavarde du corps. 
Peut-être pour cela que je regarde en premier les mains chez quelqu'un.  Ça en dit long sur la personne.  Des fois on a envie  de les toucher des fois non. Ha ! Ça en dit long sur moi aussi,   n’est pas ? Et les mains  qui m’ont touché elles, vous ne me croyez  pas mais je les ai oubliées chemin faisant.
Mais il y a des mains  éternelles, une icône accrochée à ma mémoire,  celles , sublimes , de mon père jouant sur les cordes de son violoncelle . L’instrument s’en souvient je suis convaincue,  il doit "chanter " quelque  part sous  les doigts de quelqu'un d’autre l’âme de mon père.  Sans le savoir et c'est tant mieux. 

 

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