Da ! Ma pun contra ei ! Natura zice ( cui ? parca astazi o mai asculta cineva !) : copiii urmeaza parintilor, cu alte cuvinte înghite-o pe asta : o sa-i pierzi. Mai devreme (nu a fost cazul meu, desi...) sau mai târziu, o sa ramâi singura sa astepti plecarea ta. Nu te va însoti nimeni.
Dar azi nu ma îngrijoreaza câtusi de putin disparitia mea, as zice chiar ca ma amuza, evident, o cred improbabila. Dar a parintelui care m-a facut e de neacceptat. Sunt într-atât de speriata ca m-am autoanesteziat. Stau bat împotriva si sunt convinsa ca voi învinge.
Mi s-a blocat discul dur pe ideia asta si o tin mortis ! Traiesc fiecare zi "normal" ca si când deasupra capetelor noastre nu atârna nimic. Am pus ochelarii de cal mintii si simtamintelor. E IMPOSIBIL sa sfârsim istoria noastra, sa ramân singura pe marginea prapastiei...IMPOSIBIL. DE NEACCEPTAT.
In speranta - absurda - ca nu voi fi pedepsita curând pentru pretentiile mele demiurgice...

Mes enfants, on est parti sur des chemins de travers...Violence, que dis-je crimes et déshumanisation, je ne ferai pas cette injure aux animaux pour dire qu'on est devenu comme eux ! On n'entend que cela : des individus, des tribus, des peuplades, des nations, tous les uns contre les autres à coup de n'importe quoi, le plus honnête (sans être excusable) restant quand même la bonne vieille kalachnicoff !
Dégoût de cette haine envahissante, mépris pour les mensonges éhontés qu'on nous déversent avec cynisme par toutes les voies (et voix) possibles...A quand le réveil ? Est-il encore possible ? Dieu où t'es-tu caché ?
Je n'ose plus le dire...et l'Amour alors ?

Loin de moi l'idée ou pire, le désir d'essayer une de ces maladies abhorrées, dégradantes et dont l'issue est prévue dans les plus brefs délais. Non ! je parle de ces maladies (qui n'en sont pas des vraies)  qui font de vous une éternelle geignante, une estropiée du ménage ou autres actions peu ragoûtantes et  cerise sur le gâteau, une manipulatrice de première !
J'en ai connu dans ma vie des épouses jouant à la perfection le chaton perdu, la grande soumise souffreteuse, pendue aux basques d'un mari presque flatté d'être à ce point important dans la vie de quelqu'un même si celui-ci lui pourrit la vie en lui coupant toute tentative d'évasion ne serait-ce qu'éphémère !
Mais que c'est bon de vivre allongée entre le lit et le fauteuil (façon de parler, on bouge et comment en étant malade, on ne fait que cela ou alors on fait bouger les autres, c'est pas le mouvement qui manque !), de NE pas demander,  de laisser sous entendre ce dont on n'a absolument pas besoin mais qu'on aimerait avoir quand même ! Et tous les autres, absolument tous comme aimantés par le désir de paraître bons samaritains jettent  leurs propres vies aux oubliettes là où les rêves sont enterrés à jamais !
Suis-je tentée de faire le grand saut ? (du fauteuil au lit ? mais lequel, le mien ou celui de quelqu'un d'autre ?)  On peut toujours rêver, non ?

Nu ca mi-ar pasa prea tare, în orice caz nu îndelung...dar am vazut astazi cazând în genunchi un razboinic. In sfârsit sa nu exageram...Un razboinic cu o racheta de tenis în mâna, cu Rolex si cine stie ce Maseratti pe lânga usa garajului, cu multi bani în banca (normal, e elvetian autentic) si -cel putin deocamdata- cazut temporar. Invins de un vlajgan ratacind de mai mult timp pe câmpul de lupta dând neta impresie ca nu prea stie pentru ce tabara se bate...O fi înteles azi ?
Astazi toate sunt temporare : decaderea politicianului corupt (revine el în scurt timp, nu-mi fac griji), dragostea, prietenia, masina de calcat (trebuie sa mearga comertul, nu ?), vremea frumoasa, si last but not least viata. A mea, a altora...
Vazându-l asa stins, apatic, plictisit ca functionarul de la posta dis de dimineata când deschide ghiseul (ca mai târziu devine si ala razboinic !), m-am gândit cât de greu trebuie sa-i fie sa bata mingea  de atâtia amar de ani si sa...câstige mereu. Sau aproape. Cât de singur trebuie sa se simta acolo sus pe creasta succesului cu zeci de mii de ochi împungându-l doar doar o sa cada si el odata !
Poate azi s-a hotarât sa coboare printre ceilalti, sa se înghesuie si el în multimea banalitatii, sa respire în sfârsit aerul prafuit al înfrângerilor. Cu alte cuvinte, cel putin în ochii mei, azi a devenit - poate pentru prima oara - un adevarat erou. Eroul "zilelor noastre" !

Je ne suis pas douée de patience encore moins de gentillesse ! Dommage d'ailleurs, mon parcours social aurait été largement facilité !

Mais je dois avouer que je suis épatée chaque jour que Dieu m'accorde encore par l'aigreur ambiante ! Tiens, les deux compères d'une émission chic et populaire (et oui, cela existe) ont pour SEULE mission l'écrasement du pauvre bougre (ou bougresse) qui de son plein gré s'installe en vis-à-vis et qui comme de bien entendu, s'attend au pire ! Et le pire est là, pile poil ! Souvent bête, méchant sans argument véritable (parce que mal préparé mais qui fait son boulot correctement dans ces métiers là ?) croyant sans doute que l'attaque tous azimuts est signe d'intelligence, le Monsieur végétarien dont il m'est impossible de retenir le nom, prend un air douceâtre pour décocher des vertes et des pas mures surtout si l'invité ne partage pas son camp d'idées ( en a-t-il vraiment?) ou s'il n'est pas trop haut perché sur l'échelon médiatique. Je ne l'ai pas vu une seule fois viser juste, à croire qu'il le fait exprès ou qu'il louche de l'intellect ! Mais il a des opinions sur tout, et en plus il croit ferme qu'elles sont excellentes !

C'est bien de remettre en question faits et gestes, agissements et décisions, c'est noble de tenir tête haute et bouche allègre mais n'est pas Zemmour qui veut !

Loin de moi de vouloir écouter et voir tous les pixelisés qui défilent devant nos yeux (et qui heureusement sortent par nos oreilles, demain c'est déjà oublié !) passer pour des Mère Térésa ! Une saine dérision gauloise nous sauve du désastre annoncé (et qui est déjà là !). Mais de grâce, trouvez quelqu'un qui mange de la viande, il aurait peut-être les neurones plus nourris !