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anastasia

Encore Rembrandt

Le 16/07/2013

 
Encore Rembrandt
Un regard curieux vers la célèbre « Leçon d’anatomie »… Des tonnes ont été écrites sur ce tableau. J’avoue humblement ne pas les avoir lues ou alors j’ai oublié. Le privilège de l’âge, au moins un…J’exagère un peu, je sais à peu près l’essentiel : peinture commandée, le fameux chirurgien Tulp donnant aux autres (chirurgiens ou bourgeois se voulant portraiturer !) une vraie leçon de fonctionnalité musculaire et tendineuse.
Oui mais il y a sept personnages autour d’un cadavre plus le professeur et il n’y a pas un qui regarde vraiment le sujet ! Il existe des explications, les critiques d’art ne laissent rien au hasard, ils fouillent, ils dénichent, ils commentent, bref ils savent, quoi ! Les noms des protagonistes, leurs fonctions, on suppose leurs motivations aussi. On connait même le nom du cadavre, un vulgaire voleur condamné à mort et de toute évidence déjà exécuté !
Mais ce cadavre, superbement bodybuildé paraît être le vrai meneur de l’histoire ! Lui il est là, en pleine lumière malgré ses yeux clos et son air de l’au-delà! Les autres, avec leurs regards éparpillés un peu dans toutes les directions…
Le génie du jeune homme de 26 ans qui tenait les pinceaux ! Composition savante, insolite audacieuse pour l’époque on a tout lu, tout entendu !
Et pourtant, regardez bien ! Le mystère est encore là tout entier, inexprimable et néanmoins exprimé ! Allez, agitez vos méninges, secouez votre âme ! Et crachez les profondeurs inexplorées de vos craintes les plus inavouées ! Enfin, libérons nos frayeurs et oublions l’histoire de l’art pour l’Art tout court !

 

Le Moulin de Hollande

Le 15/07/2013

 
Le Moulin de Hollande
Pas de jeux de mots stupide (quoique…) je parle bien entendu des Pays Bas et de Rembrandt  qui fête aujourd’hui ses 407 ans !
C’est moi qui voit des mystères partout ou  le génie nous met à l’épreuve ? Ce moulin perché sur une espèce de colline paraît presque inabordable…Pas commode pour moudre son blé …D’ailleurs on a l’impression que ce n’est pas fait pour ! Il y a une femme et son enfant dévalant la pente, une autre lavant son linge, une barque à voile, mais des gens avec des sacs de farine nenni ! Le moulin est là haut, isolé, silencieux, presque inhabité…Hanté peut-être…Par le génie lui-même tout aussi solitaire. Les apparences sont trompeuses nous dit-il, vous ne savez pas voir, donc vous ne pouvez pas comprendre.
Pour notre plus grand bonheur on a l’autre, notre Hollande à nous. Lui n’est pas silencieux, au contraire.  On le comprend – trop bien –  il sait moudre son blé là où il faut ! Oui, mais le nôtre ?
Ce n’est pas un génie solitaire et malgré ses efforts –louables- ses apparences ne trompent plus.
On a les génies qu’on mérite, n’est-ce pas ?

 

Le Retour de l'Affaire du Bouledogue

Le 12/07/2013

Le Retour de ou des Affaires  du Bouledogue

Remarquez, moi j’aime les chiens, y a pas plus fidèle, enfin sauf quand ils s’énervent et cela leur arrive parfois…
Bon, cela étant éclairci, je passe au retour du plus médiatisé des clowns jongleurs avec la morale et surtout nos sous. Ne me dites pas, je le sais qu’il a bossé à sa façon pour avoir de l’argent, beaucoup d’argent. Pas compétente pour dire où est l’escroquerie dans son univers qui je l’avoue m’intéresse peu. Je le trouve vulgaire, violent et…triste son univers de riche tombé de haut  en pauvreté, se vengeant et mettant joyeusement d’autres dans – passez moi l’expression – la mouise ! Pour récupérer des sous, beaucoup de sous !
Il fut, je le lui accorde, beau gosse et excellent bonimenteur ! Moi je m’en tape s’il redevient riche ou de nouveau détenu pauvre, ou riche détenu devenant libre mais pauvre, on s’en perd et pour beaucoup moins !
Ce que je trouve vraiment dégoûtant  c’est nous mentir  - tous autant qu’ils sont – et nous prendre  pour des attardés de la cervelle ! Mon œil qu’ils ne se font pas la courte échelle, mon œil qu’ils ne jouent pas à la « tu me tiens, je te tiens par tes comptes (bancaires, de campagne, en sous-main, tout est bon à prendre, rien à laisser !) Comment ne pas perdre sa fidélité, je vous le demande ?
De toute apparence ce bouledogue tombe toujours sur ses pattes, un dirait un chat ! Cela n’a rien à voir mais il la mérite cette petite méchanceté : le bouledogue a les bajoues tombantes (malgré le lifting) le nez en patate et l’œil qui est en train de rapetisser dur signe de vieillesse ! Et je me demande si des fois il pense au fait que le linceul (que je lui souhaite habiller le plus tard possible) n’a pas de poches. Du moins ainsi nous l’a promis le nouveau Pape !

 

Encore la Mort...

Le 10/07/2013

Furtive, traitresse...Non pas parce qu'elle vient, depuis notre naissance elle rôde autour, mais elle prend un malin plaisir à nous surprendre... Le père d'un être cher est parti comme ça, emporté sans prévenir, juste quand il se voyait installer encore un petit moment pour souffler...Ironique non ? C'est exactement ce qu'elle a fait, lui couper...le souffle. En nous faisant comme à son habitude un clin d'oeil pervers, who's next ?

 

Le 4th of july

Le 04/07/2013

Le Jour de l’Amérique
C’est le 4 juillet aujourd’hui ! Déjà ! Le temps-traître se faufile comme un malpropre pour nous faire glisser plus vite vers la sortie…
Mais oublions cela…si possible ?! C’est un jour de fête outre-Atlantique comme on dit,  je me demande s’ils fêtent vraiment et quoi ? Une nation – non semblable à toutes les autres, pour nous en tout cas européens… Capable de compassion jusqu’au sacrifice de ses fils pour d’autres qui ne leur rendent aucune justice ni la moindre once de reconnaissance, faisant jaillir avec la même violence  élans patriotiques  et massacres absurdes, pratiquant la repentance avec démesure, d’ailleurs tout est démesure sur ce continent ! 
En ce jour il y a un Sacre, ils le respectent tous à peu près de la même façon : BBQ  ! J’ai appris encore un mot (comme quoi on apprend à tous les âges, n’est-ce pas ?). Je suis méchante et injuste ! Ils lancent aussi des feux d’artifices, boivent de la bière…Pas si différent de nous un 14 juillet, non ? Et pourtant…

Là-bas on dirait la planète Mars tellement on a l’impression d’un danger vital non explicable, complètement irrationnel et faux par-dessus le marché ! Je sais, je sais qu’il y a une flopée de jeunes (et de moins jeunes d’ailleurs) qui rêvent d’y vivre, qui y vont et chose surprenante y restent !  Cela ne veut pas dire que l’Amérique est moins étrange, cela veut dire qu’on ne se rend plus compte de rien…Gommées nos identités, œillères bien calées pour ne rien remarquer, on se balade sur la Terre comme en forêt de Brocéliande, prenant ce qu’on voit pour de la fiction télé, rien de plus.
Suis-je bien claire ? Je ne juge, ni condamne, ni nie cette autre réalité que les américains à coup d’ingénieuse imagination ont construit en dehors de nous ! Je dirais même en dépit de tout !
Au contraire, avec humilité je reconnais le regard d’une bonté naïve avec laquelle ils nous abreuvent bienveillants toujours, arrogants jamais. Je m’incline devant les tombes qui remplissent une bonne partie des cimetières d’ici… Ils viennent quand on en a besoin et même quand on n’en a pas ! Ils payent de leurs vies ce désir de répandre leur « chère liberté », leur idée de la démocratie oubliant – mais on leur pardonne – que la démocratie c’est les grecques qui l’ont inventée ! Ils ont acheté quand nous voulions plutôt leur dollars qu’eux notre Art ce qu’on  avait de mieux produit pendant des siècles…Et ils les ont bien rangés dans des splendides musées que dis-je presque des temples pendant que nous rions bêtement sûrs de les avoir bernés !
Je n’oublie pas cependant que je fais partie de la génération « tu vo fa l’americano » ! Le tardif après-guerre où on dansait le rock and ‘roll tout en rêvant de gros frigidaires, de grosses bagnoles, de motos pétaradantes ! C‘est là qu’on a quitté notre route et on est parti hébétés à battre les autoroutes de l’impossible ! Parce que là-bas, rien ne nous attache à quelque chose de connu, de familier… Pas de passé rempli d’histoire (le lieu commun que j’avance là, mais bien réel) pas de souvenirs, pas de nourriture « de chez nous », rien… La planète Mars vous dis-je… On peut aimer ou pas. On peut être ravi ou effrayé, mais on n’est pas en pays de connaissance, cela non !
Bon, est-ce qu’on peut  se passer d’eux ? Aujourd’hui comme hier… That is the question…

 

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