anastasia
Retour dans le futur ?
Le 04/08/2013
Hier émission TV sur les hôtels de luxe. Bon, envie de changer du décor F4 ? Rien de plus facile (ou non ?) Pour 11.000 euros et des poussières la nuit, à vous les suites royales style Empire ou Philippe Stark pour votre bon plaisir. Faut aimer…mais ce n’est surement pas des coins à faire la fine bouche pour des gens lambda ! Rassurez-vous, personne ne vous propose d'y aller ! Sauf si vous avez gagné au loto et encore...
Jusque là rien d’extraordinaire, enfin façon de parler…J’ai connu quelques lieux magnifiques (villa palladienne incluse avec des fresques de Tiepolo sur les murs s’il vous plaît !) qui sentaient plutôt l’Art que le Business mais passons… C’est pas parce que je suis pauvre (relativement bien sûr) que je veuille à tout prix la jouer snob et critiquer le luxe des riches d’aujourd’hui. Je trouve plutôt touchant que dès qu’on a de l’argent, beaucoup d’argent, on veuille tout avoir d’un coup : grosses voitures, grosses montres, vieilles demeures, femmes jeunes ! Et exhiber tout cela dans le plus des endroits chic possibles…C’est ridicule et humain.
Mais ce que j’ai vu par la suite, alors là, cela n’est pas seulement grotesque, c’est carrément insultant pour nos méninges et notre sensibilité de gens ordinaires. Figurez-vous que les susmentionnés se sont lassés des jacuzzis remplis de champagne, des massages au caviar et des préposés attentionnés prêts à satisfaire leurs caprices les plus fous (ex : un couple fortuné, très fortuné a demandé et obtenu deux lionceaux vivants pour que leurs bambins puissent s’amuser avec l’espace d’un après-midi !) Ils veulent toujours « plus », toujours « autre chose » ! Qu’à cela ne tienne !
Pour contenter le chaland suant l’or – et le lui soutirer le plus subtilement possible – l’inventivité des professionnels est en pleine ébullition ! Et voilà on trouve : on part dans le désert habiter un jour ou deux comme des indigènes (mais confortablement comme de bien entendu !) Les pauvres riches sont si contents de vivre « des sensations authentiques » quand un éléphant furieux d’être embêté par des plus « bêtes » que lui viennent lui piétiner le peu d’herbe qui résiste au soleil dardant se met à secouer menaçant ses oreilles ! On se taille vite fait mais heureux, « ressourcés » !!! On en redemande !
Le pompon : quelque part au Portugal (ou en Espagne, ou entre les deux) des huttes tout ce qu’il y a de primitif avec des hôtes qui vous servent dans des paniers usagés des tomates et autres légumes cultivés ad hoc à manger illico sur des draps posés à même l’humus !
Visiblement ils ne connaissent pas mon voisin, Don Miguel, paysan et fier de l’être qui nous offre sans autant de chichi les mêmes tomates gratos ! Parce que tout ce petit monde de nantis paie évidemment la peau des fesses pour des expériences pareilles ! Rigolo ou démence précoce ? Le futur est-il en train de nous rattraper par la queue ? En tout cas chapeaux aux uns et aux autres d’avoir à ce point perdu le sens du ridicule et ouvert large leurs porte-monnaie en oubliant que tout cela est depuis belle lurette à deux pas de leur vie d’antan et pour deux sous ! Oui mais comme dit une pub (qui ne sait pas à quel point elle est pertinente) « ce n’est pas assez cher mon fils » !
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Labirintul
Le 02/08/2013
Conceptul asta ma împaca cu umanitatea… Din preistorie, omul a înteles ca…destinul nostru e sa ne pierdem pe carari care nu duc mai nicaieri, sau ba da, duc spre ineluctabila iesire din decor dar asta dupa multe rataciri, spaime, suferinte si câteva popasuri mai calme, asa sa ne îndulceasca periplul cu minuscule acadele...
Dedal s-a crezut ingenios încercând sa încolteasca Minotaurul...Primul care a sfârsit-o prost a fost el !
Ce e bine când esti în labirint e ca habar n-ai daca esti aproape de iesire sau nu. Te învârti constiincios sau smechereste dar rezultatul e acelasi : te învârti pe loc. Degeaba cauti firul Arianei, e o legenda, nu exista decât în imaginatia noastra. Se cheama SPERANTA !
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De câte ori ?
Le 28/07/2013
De câte ori poti plânge pentru acelasi lucru ? O pierdere, o tradare, o deceptie, cât de mici ar fi ele (sau mari, mari) fac gauri, ce spun gauri, prapastii în suflet ...Cu câte lacrimi le poti umple ? Desi stii, cât de bine stii, ca multe, aproape toate la un moment dat ti se vor parea derizorii, ridicol de neînsemnate, continui sa-ti urli durerea ca si când de undeva vine alinarea ! Asi ! Culmea e ca vine ...tot din tine, rabdare sa ai suficienta ! Nervii tari, dintii strânsi si memoria înghiontita sa readuca pe ecran toate argumentele contra ! Evident ca exista, altfel nu ai fi în situatia de azi, nu ?
Ne credem atât de sus ca nu ne poate ajunge "jumatatea" (dorita ? visata ?) si ce sa vezi ? avem înaltimi variabile, dupa timp si spatiu...Brusc devenim caraghios de mici, neobservati. Legi universale, uitate ad hoc spre nenorocul nostru. Ba suntem prea jos, ba zburam ca potârnichile la primul vânt, ba tocmai ne ratacim pe carari obscure uitând sa aruncam pietricele de cale întoarsa.
Stii ce ? Vine Ea, Doamna cu coasa, si ne secera când nu ne asteptam. Intâi sperantele, apoi picioarele, apoi mintile...
Culmea, totul va continua fara noi. Nu lasam nicio gaura, nicio buba care nu se va vindeca. Si înca foarte repede. The show must go on ? WHY ???
Ne credem atât de sus ca nu ne poate ajunge "jumatatea" (dorita ? visata ?) si ce sa vezi ? avem înaltimi variabile, dupa timp si spatiu...Brusc devenim caraghios de mici, neobservati. Legi universale, uitate ad hoc spre nenorocul nostru. Ba suntem prea jos, ba zburam ca potârnichile la primul vânt, ba tocmai ne ratacim pe carari obscure uitând sa aruncam pietricele de cale întoarsa.
Stii ce ? Vine Ea, Doamna cu coasa, si ne secera când nu ne asteptam. Intâi sperantele, apoi picioarele, apoi mintile...
Culmea, totul va continua fara noi. Nu lasam nicio gaura, nicio buba care nu se va vindeca. Si înca foarte repede. The show must go on ? WHY ???
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Casandra ?
Le 20/07/2013
Ne ramâne sa plângem prosteste dupa Paradisul Pierdut.
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Encore Rembrandt
Le 16/07/2013
Un regard curieux vers la célèbre « Leçon d’anatomie »… Des tonnes ont été écrites sur ce tableau. J’avoue humblement ne pas les avoir lues ou alors j’ai oublié. Le privilège de l’âge, au moins un…J’exagère un peu, je sais à peu près l’essentiel : peinture commandée, le fameux chirurgien Tulp donnant aux autres (chirurgiens ou bourgeois se voulant portraiturer !) une vraie leçon de fonctionnalité musculaire et tendineuse.
Oui mais il y a sept personnages autour d’un cadavre plus le professeur et il n’y a pas un qui regarde vraiment le sujet ! Il existe des explications, les critiques d’art ne laissent rien au hasard, ils fouillent, ils dénichent, ils commentent, bref ils savent, quoi ! Les noms des protagonistes, leurs fonctions, on suppose leurs motivations aussi. On connait même le nom du cadavre, un vulgaire voleur condamné à mort et de toute évidence déjà exécuté !
Mais ce cadavre, superbement bodybuildé paraît être le vrai meneur de l’histoire ! Lui il est là, en pleine lumière malgré ses yeux clos et son air de l’au-delà! Les autres, avec leurs regards éparpillés un peu dans toutes les directions…
Le génie du jeune homme de 26 ans qui tenait les pinceaux ! Composition savante, insolite audacieuse pour l’époque on a tout lu, tout entendu !
Et pourtant, regardez bien ! Le mystère est encore là tout entier, inexprimable et néanmoins exprimé ! Allez, agitez vos méninges, secouez votre âme ! Et crachez les profondeurs inexplorées de vos craintes les plus inavouées ! Enfin, libérons nos frayeurs et oublions l’histoire de l’art pour l’Art tout court !
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