anastasia
Albert Camus
Le 08/11/2013
On vous a décortiqué, analysé, blâmé, encensé, oublié, remis à l'ordre du jour arrosé de toutes les sauces bien pensantes ou pas. Allez, vous êtes tellement grand, intangible, vous survivrez sans l'aide de personne, surtout de la mienne la plus insignifiante de tous. On reviendra vers vous parce qu'on est de plus en plus vides de sens, vivant dans le coton mou de l'absence. Nous manquons de tout : rêves, morale, idées. Au secours !
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SE POATE ?
Le 06/11/2013
Se poate explica oare ? Durerea pierderii… A unei fiinte umane e de înteles. Asa se zice, asa cred cei mai numerosi desi în fond habar n-au. Nu le pasa, le lipseste fibra aceea subtire care leaga inima de creier. Nu se poate sti de altfel ce au exact în creier dar în inima, nu mare lucru. Ma rog, nu se vede, poate ceva ceva tot o fi.
Dar pierderea unui câine ? Banal : iubesti câinele fiindca nu ai copii. Nici nu ma obosesc sa gândesc ce vrea sa zica prostia asta. Ca si când poti compara un copil cu un alt companion oricare ar fi el. Ca si când nu poti iubi si florile si pe bunica... Mai putin banal : fii rezonabila, un sfârsit vine la tot, ba unii care vor sa te si culpabilizeze adauga : si eu o sa dispar într-o zi ! La belle affaire, si eu asisderea ! cu totii, o planeta întreaga doar timmingul va fi diferit.
Las banalitatile, le-am fumat de atâtea ori ...MIE, ACUM, îmi vine sa urlu…Din zeci, sute, mii de fibre în care inima îmi e încurcata curge o durere ascutita vecina cu revolta. De ce ? de ce e obligatoriu sa îngrop odata cu un animal îndragit si care m-a rasplatit înzecit o bucata buna (una din cele mai bune fiindca pura, neparazitata de niciun fel de gând nemarturisit) din viata mea (si toata a lui) ?
Alta banalitate servita în abundenta : va trece, vei uita, o sa-ti iei altul...Li se confera si aceasta ultima calitate : pleaca în vârful picioarelor si cu delicatete involuntara lasa locul gol pentru altul...
Altul care vine ca o prisnita peste o rana repede închisa...
Draga mea stiu ca ai facut tot ce ai putut sa stai cu mine cât de mult, ai fost în felul tau o eroina considerata centenara dupa calculele noastre de maimute evoluate (desi...cine traieste mult cu animale, oricare ar fi ele stie ca sunt CEL PUTIN tot atât de inteligente ca noi; dovada ? au supravietuit pâna azi...noi, nu e sigur, suntem bine plecati pe calea disparitiei speciei) Nu stiu sa-ti spun , nu pot înca sa-ti spun adio...asa ca plâng ca proasta privind culcusul tau gol...
Vreau sa te am în filmul amintirilor asa, tânara, jucausa, singura ta bucurie era sa-mi înseninezi viata ! si ai facut-o la bine si la rau ! pentru asta ti-ai câstigat un loc privilegiat în Raiul blajinilor ! Sper sa-ti gasesti acolo ceva prieteni de joaca ! Si sa-mi ierti rândurile astea tâmpite care au banalizat (din durere) legatura magica între noi doua !
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Stand By
Le 29/10/2013
Des fois j'ai l'impression qu'il n'y a pas de temps, tout simplement il n'existe pas...Suis-je un morceau de chair surgelée en attente d'être bouffée ? Par qui ? Par quoi ? Du pourquoi je n'ose même pas en penser...
Pourtant je ne suis pas complètement idiote, je sais que des choses inévitables et terrifiantes vont forcément venir comme dans la vie de tout un chacun... Je n'arrive pas à m'y faire pareil à ma chienne qui lutte, lutte mais tombera un de ces jours. Mon coeur est devenu une mosaïque de douleurs, couleurs, intensités se mélangeant confusément. Vous savez ce qui me peine le plus ? C'est que je vais survivre à tout cela...j'en ai déjà la nausée post-souffrance et je vais continuer à geindre sans gloire et surtout sans résultat. Quelle horreur !
Pourtant je ne suis pas complètement idiote, je sais que des choses inévitables et terrifiantes vont forcément venir comme dans la vie de tout un chacun... Je n'arrive pas à m'y faire pareil à ma chienne qui lutte, lutte mais tombera un de ces jours. Mon coeur est devenu une mosaïque de douleurs, couleurs, intensités se mélangeant confusément. Vous savez ce qui me peine le plus ? C'est que je vais survivre à tout cela...j'en ai déjà la nausée post-souffrance et je vais continuer à geindre sans gloire et surtout sans résultat. Quelle horreur !
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Le bonheur interdit
Le 24/10/2013
Avez-vous remarqué que vivant à côté d'un être souffrant le moindre bonheur qui vous effleure vous le sentez comme une honte, un manquement à vos devoirs les plus immédiats ? Irrémédiablement, le remords s'en suit si par mégarde vous vous laissez aller aux plaisirs insignifiants ou tellement microscopiques que même vous les percevez à peine...
Une lassitude insidieuse s'empare de vous, le remords revient, vous renoncez alors à (presque) tout en vous accrochant à l'idée du devoir, de l'amour qu'on a partagé (c'est vrai donc d'autant plus pénalisant) tout en rêvant en douce à "l'après" qu'on s'imagine forcément heureux...
Sot qu'on est tous, qui a un contrat avec Dieu pour croire dur comme fer à la survie de l'autre ? N'empêche, on vit un espèce de "contre-façon", on devient la doublure de soi, pas loin d'un zombie...Et le temps coule sous le Pont Mirabeau... Je me demande comment fait la Seine à ramener encore et encore cette eau boueuse sans perdre courage.. Allons, la sortie, Ta sortie n'est pas loin non plus, tais-toi et nage !
Une lassitude insidieuse s'empare de vous, le remords revient, vous renoncez alors à (presque) tout en vous accrochant à l'idée du devoir, de l'amour qu'on a partagé (c'est vrai donc d'autant plus pénalisant) tout en rêvant en douce à "l'après" qu'on s'imagine forcément heureux...
Sot qu'on est tous, qui a un contrat avec Dieu pour croire dur comme fer à la survie de l'autre ? N'empêche, on vit un espèce de "contre-façon", on devient la doublure de soi, pas loin d'un zombie...Et le temps coule sous le Pont Mirabeau... Je me demande comment fait la Seine à ramener encore et encore cette eau boueuse sans perdre courage.. Allons, la sortie, Ta sortie n'est pas loin non plus, tais-toi et nage !
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Absurdia
Le 19/10/2013
Il y a des jours comme ça où je me sens (et suis) imbécile ! Je ne vois autour que le Chaos gentillement emballé dans des louables intentions mais le Chaos quand même ! On fait des lois, on les vote et puis des tas de personnes groupées par affinités momentanées les piétinent allègrement sans aucun état d'âme ! Pour être contre, il sont contre, contre qui ? Mais contre eux mêmes parbleu, puisque se sont leurs propres volontés qu'ils oublient le temps d'une petite révolte, histoire de se dégourdir les jambes et fortifier les cordes vocales ! Légère pirouette et puis s'en vont ! Voyez-vous une logique dans tout cela ? On a déjà creusé un trou profond dans le respect de nous mêmes ! Au chiottes nos décisions d'hier, aujourd'hui c'est un autre jour, n'est-ce pas ?
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