anastasia
Pauvre Don Quichotte
Le 12/10/2013
Pauvre Don Quichotte…
Cela fait une éternité que rien que de prononcer son nom les larmes pointent dans mes yeux… J’ai relativement peu lu dans ma vie, je veux dire que je connais mes classiques, un bout de quelque chose d’autre, comme tout un chacun j’ai des idées sur beaucoup de divagations littéraires.
Heureusement qu’il y a ce blog (super confidentiel !!! puisque personne ne le lit) où j’ose avouer un crime de lèse-majesté : je tiens ce personnage, ce vieux fou sorti de l’imagination d’un autre pour de loin plus « élevé » spirituellement parlant que les personnages shakespeariens. Oh ! Je sais que je commets tous les péchés non pardonnés par tous les « intellectuels » du monde ! Qu’on me jette des noms d’oiseaux (cela tombe bien, je les aime), où qu’on m’affuble d’ignorance, d’aller trop vite en besogne, je m’en tape !
Je me justifie la tête haute : Hamlet, Lear, Roméo, Juliette et tutti quanti avaient des raisons très concrètes, hautement répandues parmi nous pour justifier leurs actions, sentiments, pensées, (accessoirement- je blague évidemment- cela leur a rapporté le succès que l’on sait !) . Même Prospero (quoique lui est le seul qui se rapproche de ce que je vais dire) est au départ un exilé de l’envie, un déchu involontaire du Pouvoir social et politique…Quel être est plus humainement compréhensible et touchant précisément pour cela que Shylock ?
J’ai cité Shakespeare non seulement considéré comme le plus grand écrivain de tous les temps mais justement parce qu’il était contemporain de Cervantès.
Cependant ce cher Miguel de Saavedra a magiquement sorti de sa tête ainsi Minerve issue de la tête de Jupiter une espèce d’alter ego pas fou du tout ! Un Génie, un génie d’un Absurde irréalisable ! Oui mais d’un absurde beau ! Où le mot clé est Amour ! Rare, non ? Unique peut-être ?
A ce grand dégingandé de Don Quichotte courant après des chimères somme toutes « normales » on lui reconnait volontiers le courage et la gratuité de ses actions. Mais enveloppé de ridicule, parsemé de dérision. Cela a été dit, rabâché et perpétrer sa renommé dans un immense et injuste malentendu.
Ignorée son unicité, son envoûtant charme, unique parce qu’exprimé (des gens vivent cela mais ils sont comme Monsieur Jourdain ils le font sans le savoir). C’est que sa motivation, son but final est l’ILLUSION ! Pure, incontestable, incontesté par lui-même en train de mourir. Quoi de plus touchant que de tout donner pour des mirages ?
Vie et mort pour des songes ! Attention, des songes de Preux pas des rêves d’épicier ! Et finalement lucide, élevant jusqu’au Sacre cette aptitude humaine de rêver l’Impossible, l’Impalpable ! C’est aussi simple, aussi merveilleusement lumineux ! Rien ne vaut la vie si on ne la vit en rêve !
Dieu ! Si cela pouvait être vrai ! Nous avons des rêves, il n’y a pas à dire, mais on les ramène à nos petites réalités, nos petits (ou parfois grands mais c’est toujours concret en diable) désirs de petits humanoïdes.
On a dit (qu’est-ce qu’on n’a pas dit ?!) que Cervantes se moquait des romans chevaleresques sur le déclin, que prévalait le bon sens de Sancho Panza, que cela marquait un passage vers une autre forme de littérature, bref des vertes et des pas mûres.
En survolant d’un air désinvolte ce qui suinte de cet écrit : le hurlement désespéré de l’Etre de ne pas pouvoir toucher le bonheur divin ultime : faire tout pour et par Amour !
Pauvre Don Quichotte, tu hantes nos pâturages artistiques seul, mal compris, objet de rire ou de compassion. On devrait se réjouir, au moins Un qui rêve sa vie sans nourrir grassement psy et gourous, qui la vit entièrement, jusqu’au bout. Cela oui c’est vrai, avec le courage du Fou !
P.S. Et pauvre Miguel – bien conscient que son personnage est exceptionnel - a dû exactement comme dans sa vie tumultueuse faire (encore) une ultime concession aux convenances : rendre son héros un fou repenti à la fin. Je suis sûre qu’il n’y croyait pas un mot. Et vous ?
Cela fait une éternité que rien que de prononcer son nom les larmes pointent dans mes yeux… J’ai relativement peu lu dans ma vie, je veux dire que je connais mes classiques, un bout de quelque chose d’autre, comme tout un chacun j’ai des idées sur beaucoup de divagations littéraires.
Heureusement qu’il y a ce blog (super confidentiel !!! puisque personne ne le lit) où j’ose avouer un crime de lèse-majesté : je tiens ce personnage, ce vieux fou sorti de l’imagination d’un autre pour de loin plus « élevé » spirituellement parlant que les personnages shakespeariens. Oh ! Je sais que je commets tous les péchés non pardonnés par tous les « intellectuels » du monde ! Qu’on me jette des noms d’oiseaux (cela tombe bien, je les aime), où qu’on m’affuble d’ignorance, d’aller trop vite en besogne, je m’en tape !
Je me justifie la tête haute : Hamlet, Lear, Roméo, Juliette et tutti quanti avaient des raisons très concrètes, hautement répandues parmi nous pour justifier leurs actions, sentiments, pensées, (accessoirement- je blague évidemment- cela leur a rapporté le succès que l’on sait !) . Même Prospero (quoique lui est le seul qui se rapproche de ce que je vais dire) est au départ un exilé de l’envie, un déchu involontaire du Pouvoir social et politique…Quel être est plus humainement compréhensible et touchant précisément pour cela que Shylock ?
J’ai cité Shakespeare non seulement considéré comme le plus grand écrivain de tous les temps mais justement parce qu’il était contemporain de Cervantès.
Cependant ce cher Miguel de Saavedra a magiquement sorti de sa tête ainsi Minerve issue de la tête de Jupiter une espèce d’alter ego pas fou du tout ! Un Génie, un génie d’un Absurde irréalisable ! Oui mais d’un absurde beau ! Où le mot clé est Amour ! Rare, non ? Unique peut-être ?
A ce grand dégingandé de Don Quichotte courant après des chimères somme toutes « normales » on lui reconnait volontiers le courage et la gratuité de ses actions. Mais enveloppé de ridicule, parsemé de dérision. Cela a été dit, rabâché et perpétrer sa renommé dans un immense et injuste malentendu.
Ignorée son unicité, son envoûtant charme, unique parce qu’exprimé (des gens vivent cela mais ils sont comme Monsieur Jourdain ils le font sans le savoir). C’est que sa motivation, son but final est l’ILLUSION ! Pure, incontestable, incontesté par lui-même en train de mourir. Quoi de plus touchant que de tout donner pour des mirages ?
Vie et mort pour des songes ! Attention, des songes de Preux pas des rêves d’épicier ! Et finalement lucide, élevant jusqu’au Sacre cette aptitude humaine de rêver l’Impossible, l’Impalpable ! C’est aussi simple, aussi merveilleusement lumineux ! Rien ne vaut la vie si on ne la vit en rêve !
Dieu ! Si cela pouvait être vrai ! Nous avons des rêves, il n’y a pas à dire, mais on les ramène à nos petites réalités, nos petits (ou parfois grands mais c’est toujours concret en diable) désirs de petits humanoïdes.
On a dit (qu’est-ce qu’on n’a pas dit ?!) que Cervantes se moquait des romans chevaleresques sur le déclin, que prévalait le bon sens de Sancho Panza, que cela marquait un passage vers une autre forme de littérature, bref des vertes et des pas mûres.
En survolant d’un air désinvolte ce qui suinte de cet écrit : le hurlement désespéré de l’Etre de ne pas pouvoir toucher le bonheur divin ultime : faire tout pour et par Amour !
Pauvre Don Quichotte, tu hantes nos pâturages artistiques seul, mal compris, objet de rire ou de compassion. On devrait se réjouir, au moins Un qui rêve sa vie sans nourrir grassement psy et gourous, qui la vit entièrement, jusqu’au bout. Cela oui c’est vrai, avec le courage du Fou !
P.S. Et pauvre Miguel – bien conscient que son personnage est exceptionnel - a dû exactement comme dans sa vie tumultueuse faire (encore) une ultime concession aux convenances : rendre son héros un fou repenti à la fin. Je suis sûre qu’il n’y croyait pas un mot. Et vous ?
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Am pierdut firul...
Le 08/10/2013
Nu stiu a cui e ziua azi, a pietrelor ? a bozonilor ? Azi s-a decernat premiul de fizica ...unui bozon, nu chiar exact, descoperitorului lui. Ca s-o fac scurta si pe întelesul meu, plutim cu totii într-un fel de...zapada când de ani de zile suntem împinsi sa credem ca stam pe...gol adica pe un fel de stadion unde diverse particule cunoscute pâna acum se învârt atât de repede ca ne dau impresia plinului ca sa uitam de goliciunea restului...
Ce simt eu astazi e cum ma golesc, bozoni sau nu înjur, dre tot ce a fost frumos în lunile astea...soare, mare, pescarusii infideli, florile, apusurile incandescente si... visele care vin "avec"... Mai cade o bucatica de zid...dar daca e facut din bozoni, nu-i grav, am înteles ca sunt multi....
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Slava Domnului
Le 06/10/2013
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BLa bla bla
Le 05/10/2013
Émission TV ce soir : on parle de tout, choses graves, essentielles. Mais vite s'il vous plaît, timing oblige ! Alors les fonctionnaires sont-ils trop nombreux ? Par rapport à qui, à quoi ? pas de réponse claire mais moult palabres, chiffres, PIB, statistiques en veux-tu en voilà ! Puis les drogues : faut dépénaliser, "fumer" et "sniffer" à tout va pour éliminer "le problème ? Tel pays a une solution, cela marche tellement bien que le tourisme a explosé en conséquence, chez nous à ce qu'on nous dise c'est bigrement plus complexe ! Tu parles ! faut bien faire passer la gnôle par quelques bouffées de pétard, non ?
On a laissé pour la fin et pour même pas dix minutes la question ;"le monde est-t-il de plus en plus laid ?" Là mes amis, c'est simple !!! OUI !
On a laissé pour la fin et pour même pas dix minutes la question ;"le monde est-t-il de plus en plus laid ?" Là mes amis, c'est simple !!! OUI !
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Remember
Le 05/10/2013
Astazi (cica prima vineri din luna octombrie în fiecare an) e ziua surâsului ! Numai asta mai lipsea ! Eu as vrea sa stiu când e ziua laptelui, tocmai ca sa nu beau atunci !
Explodeaza bombinete peste tot, se înneaca bieti fugari în apele mitice ale mediteranei, ne sufoca aerul îmbatat de noi însine cu miesme otravitoare...
Altii, mai norocosi fiindca s-au nascut pe gropi pline cu petrol îsi bat capul cum sa invente noi distractii : uite acum vad o cursa de dromaderi calariti nu de jockey ci de...roboti electrizati care biciuie animalele cu nuieluse comandate de la distanta de proprietari din jeepurile lor. Ingenios, nu ?
Au zapat spre o crescatorie de vaci mai înghesuite ca dromaderii de adineauri dar mulse tot electronic si supravegheate (ca noi pe strazile noastre devenite adevarate coupe-gorge) de ordinatoare care calculeaza rentabilitatea si le îndoapa cu mâncare în consecinta ! Toate astea într-o tara minuscula in peninsula arabica (eu când eram mica cunosteam numai guma arabica, ne servea ca lipici).
Ce conteaza, zâmbiti va rog ca pâna sa efectuati rictusul asta trece ziua !
Explodeaza bombinete peste tot, se înneaca bieti fugari în apele mitice ale mediteranei, ne sufoca aerul îmbatat de noi însine cu miesme otravitoare...
Altii, mai norocosi fiindca s-au nascut pe gropi pline cu petrol îsi bat capul cum sa invente noi distractii : uite acum vad o cursa de dromaderi calariti nu de jockey ci de...roboti electrizati care biciuie animalele cu nuieluse comandate de la distanta de proprietari din jeepurile lor. Ingenios, nu ?
Au zapat spre o crescatorie de vaci mai înghesuite ca dromaderii de adineauri dar mulse tot electronic si supravegheate (ca noi pe strazile noastre devenite adevarate coupe-gorge) de ordinatoare care calculeaza rentabilitatea si le îndoapa cu mâncare în consecinta ! Toate astea într-o tara minuscula in peninsula arabica (eu când eram mica cunosteam numai guma arabica, ne servea ca lipici).
Ce conteaza, zâmbiti va rog ca pâna sa efectuati rictusul asta trece ziua !
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