anastasia
Monna Lisa
Le 19/04/2023
Va savoir pourquoi je pense maintenant à ce tableau. À cause d’un film du même nom (ou presque ) dont la seule qualité était le sourire à mille dents de Julia Roberts ? Bref, j’avais vu la première fois La Joconde dans les années soixante lors de mon voyage à Paris. Le choc de ma première sortie en occident m’avait anesthésié à tel point que le parcours du combattant obligé du touriste suivi pas à pas m’avait transformé en zombie. Une machine à ingurgiter lieux, images, bouffe dans un mélange donnant le tournis.
Je crois que l’ayant vue par dessus des têtes ou des couvre-chefs multicolores ne m’a pas bouleversé outre mesure. En plus mal éclairée, l’air ambiant étouffant, l’inévitable bousculade pour se rapprocher tant que faire se peut pour l’apercevoir m’avait donné la nausée. J’en ai gardé un mauvais souvenir déclarant sur le champ qu’elle n’était pas à la hauteur de sa réputation. Connerie d’une jeunesse ignare et confinée en marge du monde civilisé.
Avec mes yeux de vieille exploratrice d’un humanisme pas toujours à ma portée je la regarde de nouveau ébahie par la puissance qu’elle dégage. En toute simplicité- dame de la haute sans bijoux, sans vêtements d’apparat, peut-être assise, peut-être debout, dans un décor presque flou... voilà. Eh non, c’est loin d’être que cela. Moi ce qui me frappe en premier c’est son regard : un soupçon de strabisme convergent, vous êtes suivis de n’importe quel côté vous vous placez. Un regard indulgent mais prêt à scruter votre âme dans vos profondeurs, sombres ou songeurs cela dépendra de vous et vous seul. Moi j’ai compris - excusez ma présomption- que c’est le regard qui donne comme un cadeau le mystère à son sourire. On a écrit des tonnes sur ce sourire, déchiffré son sens, enfin on a essayé.
Dame Monna Lisa reste de marbre à nos élucubrations. C’est même pas sûr qu’elle sourit. Et c’est bien ainsi. Finalement elle n’a aucun mystère, c’est Leonardo qui le garde pour l’éternité.
Je crois que l’ayant vue par dessus des têtes ou des couvre-chefs multicolores ne m’a pas bouleversé outre mesure. En plus mal éclairée, l’air ambiant étouffant, l’inévitable bousculade pour se rapprocher tant que faire se peut pour l’apercevoir m’avait donné la nausée. J’en ai gardé un mauvais souvenir déclarant sur le champ qu’elle n’était pas à la hauteur de sa réputation. Connerie d’une jeunesse ignare et confinée en marge du monde civilisé.
Avec mes yeux de vieille exploratrice d’un humanisme pas toujours à ma portée je la regarde de nouveau ébahie par la puissance qu’elle dégage. En toute simplicité- dame de la haute sans bijoux, sans vêtements d’apparat, peut-être assise, peut-être debout, dans un décor presque flou... voilà. Eh non, c’est loin d’être que cela. Moi ce qui me frappe en premier c’est son regard : un soupçon de strabisme convergent, vous êtes suivis de n’importe quel côté vous vous placez. Un regard indulgent mais prêt à scruter votre âme dans vos profondeurs, sombres ou songeurs cela dépendra de vous et vous seul. Moi j’ai compris - excusez ma présomption- que c’est le regard qui donne comme un cadeau le mystère à son sourire. On a écrit des tonnes sur ce sourire, déchiffré son sens, enfin on a essayé.
Dame Monna Lisa reste de marbre à nos élucubrations. C’est même pas sûr qu’elle sourit. Et c’est bien ainsi. Finalement elle n’a aucun mystère, c’est Leonardo qui le garde pour l’éternité.
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Formez vos bataillons
Le 17/04/2023
Le peuple a décidé de prendre tout à l’envers..... Aucun discours aussi policé soit-il ne fait l’affaire. Ça gueule, ça brûle, ça remonte le chemin de la révolte à rebrousse poil. J’ai déjà vu les parisiens en colère, modérée ou agressive. Mais le pays sent le roussi de tous les côtés et cela pour moi c’est nouveau. Plus les cagoules noires qui cassent pour casser, enfin à ce qu’on dit...Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?
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Si j’étais sûre
Le 12/04/2023
que mourir c’est rêver je mettrais ma tête sur le billard illico ! J’aime rêver quoique - comme vous tous - je ne contrôle aucunement mes songes. Mais... Sait-on jamais ?!
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Anima
Le 04/04/2023
L’auriez-vous deviné ? Le philosophe qui a plus de cent publications à l’étalage s’occupe dans son dernier opus de l’âme. Entre autres choses évidemment. N’empêche, ça le turlupine. D’abord il ferraille avec l’intelligence artificielle, là je l’approuve entièrement. Les nouveaux fouineurs dans nos moindres agissements prétendent que l’âme est définitivement matérialisé dans les "data" nous concernant. Ou mieux, celles que en toute inconscience on a livré à ces cerveaux artificiels qui n’ont rien de virtuel hélas. Donc conclut-t-il : ceux qui n’ont pas touché de leur vie à un ordinateur, portable, etc n’auraient pas d’âme ?! Aberrant. Là où je commence à me poser des questions c’est sur sa définition. Le bonhomme se veut athée, hédoniste, nietschéen (ai-je dit juste ?). Pour lui l’âme c’est ineffabilité de notre être, ce que nous dégageons en charisme à travers nos actions. Une fois disparus pschit ! plus d’âme. Il y croit ferme, même qu’il en est fier de sa trouvaille le bougre. Je lui voue une admiration constante tout en niant sa doxa qu’il défend bec et ongles.
J’avoue humblement que je n’arrive pas à suivre le rythme de ses parutions donc mes opinions le concernant sont forcément tronquées.
Néanmoins je revendique mon droit de croire à l’immortalité de l’âme, tout en étant pas sûre de l’existence du paradis ou de l’enfer tels que la tradition judéo-chrétienne les conçoit. Je suis convaincue que tout cela existe sur terre et qu’on y goûte durant notre vie. Surtout je crois au purgatoire, il nous est donné d’y passer de temps en temps surtout en âge avancé. Enfin, débrouillez-vous avec ça.
J’avoue humblement que je n’arrive pas à suivre le rythme de ses parutions donc mes opinions le concernant sont forcément tronquées.
Néanmoins je revendique mon droit de croire à l’immortalité de l’âme, tout en étant pas sûre de l’existence du paradis ou de l’enfer tels que la tradition judéo-chrétienne les conçoit. Je suis convaincue que tout cela existe sur terre et qu’on y goûte durant notre vie. Surtout je crois au purgatoire, il nous est donné d’y passer de temps en temps surtout en âge avancé. Enfin, débrouillez-vous avec ça.
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Les nouveaux Hercules
Le 31/03/2023
Et oui, quoi qu'on dise on a soif de héros. Alors on essaye tout : les sportifs, les politiques et nouvellement les voyous que certains appellent militants. C’est un peu loin pousser la pudeur. Cherchez bien : un footballeur qui gagne six millions par mois ( en salaire s’il vous plaît, les honoraires des pubs et autres broutilles non comprises), plusieurs politiques perçus comme des sauveurs de l’humanité-rien que ça ! Pour ce qui est des voyous vous avez un grand choix. Ça brûle, ça saccage, tout près du crime, que dis-je sotte de moi, cela a été fait et bien fait un peu partout. Des petites guerres ça et là, accompagnées de beaux discours gueules grandes déployées.
La flemme ou le dégoût m’empêche de scruter tout ce chaos par le menu. Je jette un coup d'œil perplexe à la petite lucarne et je change de chaîne. Allez, notre jolie planète bleue en a vu de plus dur, elle s’en sort toujours. Nous, moins sûr...
La flemme ou le dégoût m’empêche de scruter tout ce chaos par le menu. Je jette un coup d'œil perplexe à la petite lucarne et je change de chaîne. Allez, notre jolie planète bleue en a vu de plus dur, elle s’en sort toujours. Nous, moins sûr...
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