Célébrer quelque chose, n'est-ce pas ? Ouvrir le coeur ? Il est ouvert depuis longtemps, malade, exsangue...Et pourtant en attente... "Le Divin Enfant" a grandi pendant 2000 ans, essayant de nous apprendre au moins l'amour...Savons-nous aimer ?Comme on dit  : bonne question ! Je me sens cent, mille fois coupable d'avoir été si mauvaise élève...Et pourtant je vous jure, je suis sure que ce Rabbi là est le seul qui a le pouvoir de me rendre la dignité de l"âme. Est-il le bien venu ? Le fut -il vraiment ? Pour moi, OUI.

Cela fait longtemps que j'ai accepté ma connerie. Donc je me permets de dire ce qu'il me passe par les méninges !
Belle découverte que j'ai faite aujourd'hui : étant donné qu'il nous est impossible, savants et manants, de sortir de notre boîte crânienne, nous sommes irrémédiablement et définitivement notre seul univers, enfin celui qui nous est accessible.
Quelle idée amusante de voir animal, végétal et minéral se promener (ou non, selon ses moyens de locomotion) avec son univers à la façon des escargots ! Voilà, cela explique tout : des milliards d'univers se croisant à tout instant sans pouvoir se rencontrer vraiment, échanger ne serait-ce que quelques propos de comptoir ! Seuls et uniques à la fois vivant chacun dans notre petit monde fabriqué sur mesure ! Et comme de bien entendu incompatible avec tous les autres !
Cela vous paraît triste ? Mais non, sots que vous êtes ! Libératoire ! Confinés à jamais dans notre propre bouilloire, on peut VIVRE et surtout IMAGINER TOUT ! Avez-vous compris ? Vous pouvez construire vos envies, vos besoins, vos ignominies, votre lâcheté, vos bonheurs comme bon vous semble ! De toute manière PERSONNE ne sera au courant !
On n'entre pas chez le voisin, il n'y a pas de porte ni de fenêtre, ni la moindre petite ouverture. La bonne nouvelle c'est que c'est pareil pour eux !
Du coup je suis inondée d'une joie immense ! Je peux gambader dans mes prairies, prier mes Dieux, m'accoupler avec mon Soleil, enfin, cracher le peu de venin qu'il me reste, la seule empoisonnée se sera toujours moi ! Cette ignorance des univers des autres me rend finalement libre ! Au diable si ma trajectoire de bozon minuscule est d'avance calculée par je ne sais quelle intelligence superbement supérieure ! La promenade n'est pas importante tant que mon petit monde reste tel quel.
SOIE HEUREUSE ET TAIS-TOI !

Nu chiar asa demult, luna decembrie aparea într-o lumina fasta ! Ma uitam uimita la altii care o detestau, aureolata cum mi se parea de coroane de bucurii : întâlnirile cu prietenii, întorsul sub aripa parinteasca, totul prevazut, dorit si asteptat cu nerabdare copilareasca.
Nu stiu când s-a întors timpul pe dos... Dar deodata s-a întunecat, si orice efort chiar ignorând ridicolul sau trecând foarte aproape de prostie, e zadarnicit sistematic fara sa pot sa ma tin bat si sa opresc avalansa. Avalansa coboara, nu ? Pe deasupra si devasteaza, omoara, îngroapa. Pâna si timpul fugii a trecut. Nu mai am unde...si precis, nici de ce.
Singura idioata ideie e sa ajung în ianuarie. Si sa înghet deabinelea. Locul si timpul. Morti dar pe loc. Happy New Year !
 

Mon cœur…
Mon cœur en charpie, pour de bon je crois…Il a pris le chemin de travers qui mène droit à un trou noir. Au propre comme au figuré. Ma tension fait  la balançoire, la tête a le tournis et le reste suit.
Oui, le jour du grand départ, enfin j’exagère dans l’espoir qu’un être miséricordieux vienne me sortir de là avec n’importe quel moyen. Je sens que je pourrais tout accepter pour faire du sur-place. Mais nenni, zip, zéro ! J’ai signé « la possibilité », la probabilité même de mon décollage. Et illico je suis tombée  en morceaux, je n’arrive pas à les recoller, je crois que cette fois-ci c’est pour de bon.
Serait-ce la Petite ou la Grande Mort ? Une Renaissance ? Vous savez quoi ? Je n’ai pas envie de savoir…Comme un pressentiment que cela me sera insupportable et à plus ou moins longue échéance fatal. Big deal, faut finir d’une façon ou d’une autre, n’est-ce pas ? A la limite, l’endroit n’a plus d’importance…
Pourquoi alors ce sentiment qu’ici  je suis invulnérable ? Eternellement vivante ? Une idée vague, non définie comme quoi je pourrai faire partie d’un monument insignifiant, une plante au Bois de Boulogne ou le petit chien de la voisine… Aimer une ville à ce point ? Ou alors je fais comme tout le monde ? Je confonds allégrement le temps et l’espace ?

Mai am jumatate de ora sa-i spun La Multi Ani în Glorie Mariei Callas.... Zeii n-au fost prea clementi cu ea, darnici da, buni nu.
Ascult pâna la surzenie sentimentala imprimarile si mai iau înca o lectie dura de viata : un asemenea fenomen  nu apare nici des nici usor. Din scremetele ursitoarelor iese asa din când în când o bizarerie ... Nici prea frumoasa, nici voce prea placuta, sa fim sinceri si jocul de scena - daca o vezi în putinele ei aparitii  peliculizate (iertati barbarismul dar azi toti îsi permit de toate, eu de ce nu ?)- e discret demodat. Timpul necrutator, ce sa-i faci... In dar...un destin de tragedie greaca si o glorie pe masura.
As putea apasa pe pedala intelectuala zicând ca de la ea încoace opera se face altfel. Sau ar trebui sa fie asa. Ca a introdus obligativitatea esteticii cântaretului, perfectionismul, munca aproape stahanovista ca sa urce treptele abrupte ale Artei totale la care nici ea nu a ajuns. Las balivernele la altii, mai ales dupa moartea ei, a plouat cu elogii, cu întepaturi, cu mahalagisme, pe scurt cu multe si de toate. E suficient de tare sa le suporte.
Ce va propun e sa închideti ochii mintii, poate chiar si urechile de zi cu zi si sa ascultati macar un rol întreg abandonându-va dramei pe care vocea  vi-o desfasoara bucatica cu bucatica pâna la sfârseala ei (si a voastra). Si atunci, daca v-ati lasat dusi  în aerul rarefiat al eternitatii o sa întelegeti : La Divina stie sa reînoiasca minunea de fiecare data ! Sunteti, suntem acolo cu ea si traim unicitatea nefericirii fericite. Poate si un fel de moarte momentana sau transa sau cum o simtiti. Zeitatile nu mor, însa noi da, Ea nu.