Le Baiser du Soleil
Cela m’est arrivée, oui ! Sur mes lèvres un baiser fort, appuyé, long, comme pour me rappeler que je lui appartiens ainsi que la terre entière ! J’étais sur la plage essayant désespérément de « brunir » pareil aux autres – hommes et femmes – aplatis comme des méduses sur la plage presque automnale.
Mon corps chauffait doucement sans entrain sous Ses rayons  calmés par des nuages de passage quand soudain j’ai senti sur ma bouche Son baiser troublant, et rien que sur la bouche comme si j’étais d’un coup disparue en laissant derrière moi des lèvres et rien d’autre…
Non, ce n’était pas un baiser d’amoureux, mais ce n’était pas asexué non plus. Définitivement le Soleil est masculin et possessif et il tient à me le faire savoir non pas avec tendresse mais avec détermination. Je fus « possédée » dans le sens magique du mot et – je le soupçonne – pour toujours.
C’est vers lui que je vais partir un jour, juste pour rétablir l’équilibre. Pour confirmer l’appartenance. Et aussi je vous l’avoue en douce, parce que je n’aime pas le Froid.

Ça y est ! Il l'a ce tournoi des États Unis si convoité ! Et j'entends d'ici les envieux, les sceptiques, les "intelligents et connaisseurs" à qui on l'a fait pas  : il est dopé, fait de la gonflette avec des stéroïdes et des bulles magiques ! Et alors ? Faites autant ! Seriez-vous là à sa place ? Petit gosse bosseur et tenace devenu un Grand de ce monde qui a tant besoin de héros, des vrais ! Chapeau bas mon petit et bon vent ! T'es pas à ta dernière tempête !

Meanwhile….
 
Un ami s’étonnait l’autre jour comment font les gens pour vivre ensemble…Il trouvait qu’il y avait tellement de fous ! Mille preuves tous les jours que nos actions sont complètement irrationnelles, nul besoin d’être fou pour cela !
Je lui ai répondu : « c’est la force gravitationnelle qui nous lie sinon on volerait comme des mouches étêtées ! » Il a trouvé cela drôle et surtout plein de bon sens…
Je suppose de plus en plus que c’est cette attraction terrestre qui nous colle les uns aux autres. Parce qu’à part cela, rien ne tient vraiment la route. En tout cas pas assez longtemps…L’espace d’une vie humaine – et ce n’est pas beaucoup – je ne vois autour que bagarres (façon de parler, peu ont le courage de s’y lancer pour de bon), ruptures, clivages, malentendus…Des accords éphémères oui, des consensus point !
Et la tendresse bordel ! (titre vulgaire d’un film  qui ne fait qu’illustrer fortement mes propos) Ephémère elle aussi ? Ben oui, si on attend juste un peu, le temps d’une contrariété ou mince déconvenue…On abandonne, on divorce, on rompt et illico presto s’il vous plaît ! Et après ? Un petit tour chez les mouches  pour retomber dans la gadoue !
C’est la faute à Newton vous dis-je ! La pomme aurait dû lui tomber sur la tête !
N.B.  Bonne blague : pomme,  tête… ma pomme, vous voyez ?! Sinon révisez vos classiques !

La preuve que le ridicule ne tue pas même dans des situations explosives…Hier on poussait  à l’unisson  un cri de guerre mais seulement pour se faire peur j’ai l’impression vu le rétropédalage presque unanime d’aujourd’hui…
Encore une occasion de perdue de voir les muscles de nos chers militaires ! Avouez que vous salivez pas mal Mesdames lors des parades bien huilées pour nos 14 juillet ! Et dire qu’ils n’y sont pour rien dans toutes ces déclarations tonitruantes  de nos viriles chefs qui nous gouvernent (ou nous poussent, c’est selon…)
Je ne peux que me réjouir du prolongement que j’espère le plus long possible de cet état de paix, enfin de non-guerre…C’est toujours les peuples, les sans grade qui trinquent donc rétropédalons joyeusement. N’empêche que les « tu veux ou tu veux pas » à si brève échéance me donne le tournis. A vous non ?
Savent-ils au moins quelle sauce sont-ils en train de nous concocter ? D’un autre côté je ne suis pas trop pressée de le savoir non plus ! Encore quelques jours de soleil, s’il vous plaît !

c'est décidé, la moitié de la planète montre ses crocs à l'autre moitié...Aucune nouveauté, même celle que l'histoire a la mémoire courte et les hommes sont bouchés de la cervelle. Apparemment l'innocence ne compte pas, ni les sacrifices. Espérons qu'il restera quelqu'un pour raconter. Mais à qui ? une autre paire de manches....