Astazi (cica prima vineri din luna octombrie în fiecare an) e ziua surâsului ! Numai asta mai lipsea ! Eu as vrea sa stiu când e ziua laptelui, tocmai ca sa nu beau atunci !
Explodeaza bombinete peste tot, se înneaca bieti fugari în apele mitice ale mediteranei, ne sufoca aerul îmbatat de noi însine cu miesme otravitoare...
Altii, mai norocosi fiindca s-au nascut pe gropi pline cu petrol îsi bat capul cum sa invente noi distractii : uite acum vad o cursa de dromaderi calariti nu de jockey ci de...roboti electrizati care biciuie animalele cu nuieluse comandate de la distanta de proprietari din jeepurile lor. Ingenios, nu ?
Au zapat spre o crescatorie de vaci mai înghesuite ca dromaderii de adineauri dar mulse tot electronic si supravegheate (ca noi pe strazile noastre devenite adevarate coupe-gorge) de ordinatoare care calculeaza rentabilitatea si le îndoapa cu mâncare în consecinta ! Toate astea într-o tara minuscula in peninsula arabica (eu când eram mica cunosteam numai guma arabica, ne servea ca lipici).
Ce conteaza, zâmbiti va rog ca pâna sa efectuati rictusul asta trece ziua !

Il y a des moments comme ça qui stoppent le temps, congèlent les émotions…Privilégiés dirais-je… On n’est pas mort, vivant oui mais dans une autre dimension. Je sais cela sonne follement banal, archi-connu mais quand cela vous arrive pour de vrai je vous assure que ça fait bizarre…Je n’ai jamais pris de drogue (à part les milliers de pilules donnés par des médecins, autant de poisons mi-bénéfiques) mais je m’imagine que ça fait cet effet. Suspendue dans le non-être, creuse des sentiments, amputée des sens et pourtant dans un équilibre insoupçonnable et juste dans ces moments –là, définitif.
Oh, combien je vais en avoir la nostalgie… La vie qui fuit dans ma sablière avec autant de régularité que d’ennui…Ou alors de temps en temps les coups de malheurs sonnant la récré … Vlan, en pleine  tronche et bouffe-moi ça si tu tiens la route ! Vaille que vaille…
Je me demande: aurai-je du moins le droit d’évoquer « ces moments-là »…Juste pour ne pas me noyer, respirer un bol de nuages roses et faire du funambulisme sur mes souvenirs…Qui sait ? Qui sait ?

Ecologiste que moi !
 Cela fait des années que je protège à ma peur défendant les chauve-souris nichées dans les poutres de ma terrasse, que je nourris – et bien nourris – les mouettes, les pies, l’âne de mon voisin avec de carottes écologiques aussi, que je peste contre les ordures jetées n’importe où par des peuplades de touristes qui par ailleurs dans leurs pays vous font brutalement la morale tout en vous soutirant illico des sous pour la moindre incartade, j’en passe et de meilleurs !
Quelle fut ma surprise en voyant ce matin mon ex-journaliste de Mamère  (pas mon ex, Dieu m’a épargné  pareil châtiment) claquer la porte de sa boutique politique. Bon, il a sans doute ses raisons, raisonnables ou moins…
Incontestablement  il peut avoir de  bonnes idées sinon sincères de temps en temps, mais Dieu qu’il les pollue avec son air suffisant et moralisateur ! Jamais heureux, jamais content, cela ne m’étonne pas qu’il finisse par perdre…ses places, ses sympathies, son fond de commerce. Pauvre moustachu va, je suis sûre qu’on te reverra et pas plus tard que demain…Mais toujours écologiste ?!

Cela me paraît inouï qu’en appuyant juste sur un bouton, enfin plusieurs, on zappe tous à mort n’est-ce pas ? on a en direct le spectacle de notre petite planète en pleine turbulence ! Cela boue de partout, c’est vrai distinctes soupes dans moult marmites ! C’est peu dire qu’on reste pantois !
Pour parler « fleuri » je dirai que les éléphants qui normalement ne doivent craindre personne trébuchent tragi-comiquement sur tous les petits cailloux  jetés méchamment par des garnements, égarés eux sur des chemins de travers… Enfin, si on peut dire… Egarés, pas du tout ! Finement préparés et poussés en pions dociles, ils font un travail de sape drôlement efficace en savourant les tenants et les aboutissants  de leurs basses besognes…
Les pauvres éléphants n’ont pas compris encore qu’ils sont une espèce en extinction, ils se réunissent en nombreux conclaves, remuent de la trompe, poussent de cris moralisateurs, se font des politesses (entre éléphants grands, les petits sont en attente, mais ils attendront longtemps !) et hop ! un caillou par ci par là qui sème non plus la pagaille, cela est dépassé il y a belle lurette, mais la franche panique, éléphantesque comme de bien entendu !
Et nous dans cette ménagerie ?
On a beau essayer  changer de canal, l’horreur, la stupeur et ce sentiment insupportable d’impuissance  vous ronge les coronaires. Il n’y a plus le moindre petit coin non contaminé par ce voyeurisme impotent …C’est à vous dégoûter de l’apéro du soir, n’est-ce pas mes comparses ?

Vasul Fantoma
Prefer si înca cum pe Olandezul Zburator ! Deci olandezii pe care i-am cunoscut nu mi-au lasat o impresie frumusica !
Dar  alta poveste am în gând acuma...Am fost – în sfârsit- la plaja...una adevarata, ca în copilarie unde poti face castele de nisip desi suntem în Spania, sau poate tocmai de aceea...cine stie...
Cântecul marii cu instrumentele ei de vânt si eu împinsa de nu stiu ce dorinti neîmplinite cu urechile înnabusite de castile Ipodului ! Ce ideie ! sa vii la dânsa, care cânta din valuri asa de neasteptat cu muzica ta de acasa ! si totusi...am dat drumul idolului meu de moment, pianistul Perahia cu concertul de pian n°4 de Beethoven. Incercati formula, poate, poate vi se întâmpla si voua ce mi s-a întâmplat : am atins fara sa-mi dau seama o bucatica de Divinitate ! E? Nu-i rau, nu-i asa ?