anastasia
Encore et toujours... Mozart
Le 16/02/2014
J'ose à peine parler de cet extraterrestre... Oui, je sais, tout le monde connaît l'Andante du 21e Concerto... beauté indescriptible tellement galvaudée que même forcée, je refuse de l'écouter, cela me donne la nausée...On lui a tout fait à celui-là : piétiné, adoré, humilié, décortiqué sa vie, son oeuvre, son crâne retrouvé (ou pas ?), oublié parfois, ignoré jamais !
Que peut-on dire de plus sans tomber dans le ridicule ? Mais oui, j'ai trouvé quelque chose : l'utilisation politique ! Wagner par les nazis, Beethoven, Schostakovitch par les communistes (enfin, certains et certaines oeuvres) mais Mozart nenni ! Il échappe à toute définition, il fuit comme les elfes dans les forêts magiques. Il vole trop haut le bougre, impossible de l'attraper par les basques ! Il doit bien rigoler là dans la brume qui cache les vrais Dieux ! Allumer pour lui rendre hommage une bougie n'importe où et si vous voulez le trouver cherchez dans vos âmes !
Que peut-on dire de plus sans tomber dans le ridicule ? Mais oui, j'ai trouvé quelque chose : l'utilisation politique ! Wagner par les nazis, Beethoven, Schostakovitch par les communistes (enfin, certains et certaines oeuvres) mais Mozart nenni ! Il échappe à toute définition, il fuit comme les elfes dans les forêts magiques. Il vole trop haut le bougre, impossible de l'attraper par les basques ! Il doit bien rigoler là dans la brume qui cache les vrais Dieux ! Allumer pour lui rendre hommage une bougie n'importe où et si vous voulez le trouver cherchez dans vos âmes !
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Que ouïe-je ?
Le 14/02/2014
On tombe de haut (enfin, j'exagère, j'habite au rez-de-chaussée) sous la pluie de bonnes nouvelles : la croissance (laquelle ? cela ne nous est pas vraiment explicité) est là, le rechauffement mondial bat son plein (ne désire-t-on tous des vacances perpétuelles ? eh ben, on est servi !) notre président enfin tranquille peut voyager en solo, l'oeil paternel du ministre (celui-là plus à l'exterieur qu'à l'intérieur) le veille avec amour (là j'y vais un peu fort) les tempêtes nous balayent les basses cours quand elles n'innondent pas nos caves à vin, que peut-on demander plus ? A ! oui ! de l'amour ! et puis quoi encore !?!?
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E pur si muove...
Le 21/01/2014
Abandon…
Le comportement à la mode sans qu’on le dise franchement… On abandonne ses principes, ses maîtresses, les chiens et chats non conforme au standing, ce en quoi on croyait hier, bien sûr demain ce à quoi on s’agenouillait aujourd’hui, etc.
Pour ne pas faire comme tout le monde, j’ai décidé de partir dans l’autre sens : je recueille ! Les anciens amours, un chien errant, les problèmes des autres, enfin dit comme ça j’ai l’air d’une sainte que je ne suis pas !
A longueur des soirées télévisées j’entends un peu de tout : vie privée à respecter en la piétinant allégrement, dévotion en tout genre, religieuse ou pas, révoltes, soumission, de tout vous dis-je.
Le seul mot disparu du vocabulaire tous azimuts est le mot responsabilité. Mon beau Petit Prince, toi qui te sentais responsable de ta rose… Ferme les yeux et passe ton chemin vers d’autres pâturages, nous on est dans la gadoue…
Le comportement à la mode sans qu’on le dise franchement… On abandonne ses principes, ses maîtresses, les chiens et chats non conforme au standing, ce en quoi on croyait hier, bien sûr demain ce à quoi on s’agenouillait aujourd’hui, etc.
Pour ne pas faire comme tout le monde, j’ai décidé de partir dans l’autre sens : je recueille ! Les anciens amours, un chien errant, les problèmes des autres, enfin dit comme ça j’ai l’air d’une sainte que je ne suis pas !
A longueur des soirées télévisées j’entends un peu de tout : vie privée à respecter en la piétinant allégrement, dévotion en tout genre, religieuse ou pas, révoltes, soumission, de tout vous dis-je.
Le seul mot disparu du vocabulaire tous azimuts est le mot responsabilité. Mon beau Petit Prince, toi qui te sentais responsable de ta rose… Ferme les yeux et passe ton chemin vers d’autres pâturages, nous on est dans la gadoue…
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Un voeu
Le 01/01/2014
Je fais un vœu
Moi aussi insignifiante personne j’ai le droit à cette expression, je fais un vœu – c’est le moment non ?
Je demande, j’exige de cette garce de vie qu’elle m’accorde au dernier, mais vraiment au dernier moment un peu d’Amour. Pas de simulacre, ni de malentendu, pas de chichi, non, le vrai, le pur, le biblique. On peut encore rêver, non ?
Si je le mérite ou pas, je ne me pose pas la question. Une fois posée (la question) on est cuit. Bien sûr qu’on ne le mérite aucunement. On est tous moches intérieurement (Dostoïevski) et avec le temps le « dehors » passablement avachi. Pourtant, ne dit-on que l’amour est aveugle ? J’y compte beaucoup. A bon entendeur salut !
Moi aussi insignifiante personne j’ai le droit à cette expression, je fais un vœu – c’est le moment non ?
Je demande, j’exige de cette garce de vie qu’elle m’accorde au dernier, mais vraiment au dernier moment un peu d’Amour. Pas de simulacre, ni de malentendu, pas de chichi, non, le vrai, le pur, le biblique. On peut encore rêver, non ?
Si je le mérite ou pas, je ne me pose pas la question. Une fois posée (la question) on est cuit. Bien sûr qu’on ne le mérite aucunement. On est tous moches intérieurement (Dostoïevski) et avec le temps le « dehors » passablement avachi. Pourtant, ne dit-on que l’amour est aveugle ? J’y compte beaucoup. A bon entendeur salut !
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2014
Le 01/01/2014
Il paraît qu’on a sauté à cloche pied dans 2014… Loin de moi d’être de mauvaise augure, de jouer les malaimées Cassandres, je suis faite pour la joie et l’insouciance.
Mais… on dit qu’il y a toujours un « mais » et je crois qu’on a raison ! Tout à l’heure j’observais la rue vide, il n’est que 1 heure du matin, le premier jour de l’An et tout semble triste, morne, sans vie…Même le petit jouvenceau qui cherchait en vain de forcer le distributeur des préservatifs ne le faisait pas avec conviction.
Suis-je moi au seuil du départ ? Pour plusieurs départs d’ailleurs ce qui pourrait être plutôt optimiste. Mais moi je vois cela d’un œil mélancolique, paupière tombante sur un présent laborieux, mémoire pleureuse sur un passé forcément bon puisque lointain et cœur battant la chamade pour l’avenir –le mien du moins – qui ne s’annonce guère brillant.
Où sont parties mes flèches d’amour ? Tirer au hasard c’est rarement bon. Essayer de rattraper quelques unes ? Sois pas ridicule ! T’as –reconnais-le – pas du tout envie.
Miroir, mon beau miroir, tu me vois telle que je suis devenue : grincheuse mais incapable d’une révolte, la seule vraie possible, celle de tout, absolument tout chambouler. Retourner la vie à l’envers, finalement la quitter pour de bon, quoi ! On dit ça, on ne le fait jamais. C’est pour cela qu’on reste des estropiés de l’âme, des unijambistes courant le marathon de cette pourriture de vie.
Comme si j’étais la seule…Et alors ? Une cohorte d’imbéciles guidés par un aveugle ? Le vieux Bruegel en savait plus qu’il ne disait dans son tableau, c’est sûr !
Évangile selon Saint Mathieu: «Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou.»
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