je me souviens de la phrase de Max Gallo il y a bien 40 ans de cela : Messieurs les censeurs salut ! en quittant un plateau de télé qui ne lui était pas favorable !
Jour d'élection - pas pour moi coincée comme je suis à côté de maman souffrante et je cite encore Camus : entre la France et ma mère, je choisis ma mère ! Donc en observateur impuissant je scrute l'écran en zappant ferme pour apercevoir entre les mots une petite étincelle d'espoir, de changement, de mutation, enfin du nouveau quoi ! Que nenni !
La même chanson seule la tonalité diffère ! Je sais qu'on est tellement liés les uns aux autres planetairement parlant (je peux inventer des mots n'est-ce pas ? tout le monde le fait !) que changer pour de bon c'est utopique... On n'est pas à une utopie près, d'ailleurs ! Que faire ? se demandait le cher camarade Lénine ! Sa réponse fut le couperet ! La nôtre ? Le pot au feu probablement...Je crois que j'ai encore louper une occasion de me taire, non ?

Je rate beaucoup dernièrement, c'est ma seule qualité qui se manifeste avec constance ! Par exemple, j'ai raté avant-hier la journée du bonheur ! je donnerais cher pour savoir qui décide de célébrer le bonheur par les temps qui courent ! Un con ? un cynique? un rêveur ?
Et encore plus cher pour vivre ne serait-ce qu'un petit instant ce bonheur dont personne n'a donné une vraie définition, enfin, une valable. Alors ce bonheur ? ça vient ? oui ?

Faut pas croire tout ce que j'écris... Je suis encore furax mais contre...moi ! J'ai un caractère de cochon (pauvre animal, si doux, si utile, pourquoi on dit de mal de lui ?! pas la première injustice...) Je lutte pour ma survie psychologique pas toujours avec entendement ni élégance... Que voulez-vous ? On se refait pas....

Je suis pas restée coite trop longtemps... Mais de temps en temps la soupape qui bouche mes nerfs lâche quelques vapeurs... Cette fois ci je me fiche complètement des référendums à tout va ou des particules cancérigènes qu'on respire à plein nez ! C'est de ma vie à moi qu'il s'agit bon sang ! Non contente de couper mon existence en petits morceaux sans intérêt, ma génitrice me pique de temps en temps une de ses crises dont elle a le pouvoir et elle ne s'en prive pas ! Trop c'est trop...J'ai pas envie d'étaler pour l'éternité mon itinéraire ici bas depuis mon premier areu areu... Je dont je suis sûre c'est que je me suis débrouillée - du moins psychologiquement - seule et vaille que vaille j'ai pu faire face sans trop de dégâts à toutes les vacheries servies - d'ailleurs à tout le monde - par cette conne de vie ! Justement, il m'arrive qu'en ce moment je ne puis faire pareil... Sur mes épaules pas si larges que ça, tombent logis, personnes, animaux et la respiration vient à me manquer sous un si grand fardeau... Le plus terrible - il n'y a pas d'issue du moins dans l'immédiat...Le navire ne voguant plus, nage ma fille, nage et pour la énième fois tais-toi ! (si tu peux !)

Rester coi ... Que dire devant tant de confusion ? Les moulins à paroles que sont devenus tous, politiques et médias confondus moulinent comme de bien entendu... Mais je n'ai pas autant de circonvolutions qu'il faudrait pour mouliner à mon tour submergée par les infos qui se contredisent,se superposent, se chevauchent ....J'ai déjà proposé l'autisme comme bouclier... Suis-je entendue ? Je doute...Suis-je écoutée ? Ah, là, faut pas rêver...Restons cois donc.