anastasia
In corpore
Le 20/02/2014
In corpore sano
Bah, je suis arrivée finalement à un âge où l’attraction terrestre ne me fait plus peur. Tout tombe vers le bas depuis un temps certain, la colonne vertébrale, mon ventre rondouillet, (mes fesses tiennent encore le coup ou alors il se peut que je ne vois pas bien en arrière), mes joues, mon (léger) double menton, enfin, passons. Je l'ai accepté, ai-je le choix ?
La seule chose dont je n’ai pas abdiquée c’est la promenade quotidienne avec mon chien. Le Bois est en avance (réchauffement climatique oblige), c’est donc parmi des bourgeons et des fleurs printanières que je guide mes pas.
En semaine le Bois semble être mon pré particulier, il n’y a pas âme qui vive ou presque. La solitude en pleine nature ne me fait pas peur, au contraire je me dis souvent que je mourrais sans regret au pied d’un arbre amical.
Mais les week-ends mes amis, alors là ! Une flopée de coureurs jeunes, moyennement jeunes ou vieillissant cavalent tous à tombeau ouvert c’est le cas de le dire ! Certains, plus résistants gardent le rythme, d’autres, le visage cramoisi, sont au bord du gouffre de l’Enfer ! Ils me font rire, d’un rire pas toujours sympathique, tant ils sont comiques et tragiques à la fois ! Soyons précis, il y a aussi des cyclistes mais c’est à peu près le même scénario par tranche d’âge. Je me demande in petto ce qu’ils cherchent à martyriser ainsi….La « mens sana ? » Allons donc… Avec tout ce qu’on vit aujourd’hui ?! Le stress, la bouffe, le manque de tout : sentiments, croyances, idéaux…. Le culte du plaisir du corps qu’ils disent… C’est cela ? Non, il n’y a rien de positif dans ce qu’ils font, tout est négation : du temps qui passe, du corps qui a ses lois propres et qu’ils n’écoutent point, du paysage alentour… Ils ne le regardent même pas, ils comptent les km, le temps, la performance. S’ils vous rencontrent en chemin ils sont furax, faut vite déguerpir, céder le passage, disparaitre sous terre si possible… On n’est pas du même club, parbleu !
Alors mens sana in quel « corpore » ? ou corpore sano moins les méninges ? Je dis ça, j’en sais rien au fait. Ils courent tellement vite…qu’ils vont tomber de l’autre côté ! Ha ! Ha !
Bah, je suis arrivée finalement à un âge où l’attraction terrestre ne me fait plus peur. Tout tombe vers le bas depuis un temps certain, la colonne vertébrale, mon ventre rondouillet, (mes fesses tiennent encore le coup ou alors il se peut que je ne vois pas bien en arrière), mes joues, mon (léger) double menton, enfin, passons. Je l'ai accepté, ai-je le choix ?
La seule chose dont je n’ai pas abdiquée c’est la promenade quotidienne avec mon chien. Le Bois est en avance (réchauffement climatique oblige), c’est donc parmi des bourgeons et des fleurs printanières que je guide mes pas.
En semaine le Bois semble être mon pré particulier, il n’y a pas âme qui vive ou presque. La solitude en pleine nature ne me fait pas peur, au contraire je me dis souvent que je mourrais sans regret au pied d’un arbre amical.
Mais les week-ends mes amis, alors là ! Une flopée de coureurs jeunes, moyennement jeunes ou vieillissant cavalent tous à tombeau ouvert c’est le cas de le dire ! Certains, plus résistants gardent le rythme, d’autres, le visage cramoisi, sont au bord du gouffre de l’Enfer ! Ils me font rire, d’un rire pas toujours sympathique, tant ils sont comiques et tragiques à la fois ! Soyons précis, il y a aussi des cyclistes mais c’est à peu près le même scénario par tranche d’âge. Je me demande in petto ce qu’ils cherchent à martyriser ainsi….La « mens sana ? » Allons donc… Avec tout ce qu’on vit aujourd’hui ?! Le stress, la bouffe, le manque de tout : sentiments, croyances, idéaux…. Le culte du plaisir du corps qu’ils disent… C’est cela ? Non, il n’y a rien de positif dans ce qu’ils font, tout est négation : du temps qui passe, du corps qui a ses lois propres et qu’ils n’écoutent point, du paysage alentour… Ils ne le regardent même pas, ils comptent les km, le temps, la performance. S’ils vous rencontrent en chemin ils sont furax, faut vite déguerpir, céder le passage, disparaitre sous terre si possible… On n’est pas du même club, parbleu !
Alors mens sana in quel « corpore » ? ou corpore sano moins les méninges ? Je dis ça, j’en sais rien au fait. Ils courent tellement vite…qu’ils vont tomber de l’autre côté ! Ha ! Ha !
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Encore et toujours... Mozart
Le 16/02/2014
J'ose à peine parler de cet extraterrestre... Oui, je sais, tout le monde connaît l'Andante du 21e Concerto... beauté indescriptible tellement galvaudée que même forcée, je refuse de l'écouter, cela me donne la nausée...On lui a tout fait à celui-là : piétiné, adoré, humilié, décortiqué sa vie, son oeuvre, son crâne retrouvé (ou pas ?), oublié parfois, ignoré jamais !
Que peut-on dire de plus sans tomber dans le ridicule ? Mais oui, j'ai trouvé quelque chose : l'utilisation politique ! Wagner par les nazis, Beethoven, Schostakovitch par les communistes (enfin, certains et certaines oeuvres) mais Mozart nenni ! Il échappe à toute définition, il fuit comme les elfes dans les forêts magiques. Il vole trop haut le bougre, impossible de l'attraper par les basques ! Il doit bien rigoler là dans la brume qui cache les vrais Dieux ! Allumer pour lui rendre hommage une bougie n'importe où et si vous voulez le trouver cherchez dans vos âmes !
Que peut-on dire de plus sans tomber dans le ridicule ? Mais oui, j'ai trouvé quelque chose : l'utilisation politique ! Wagner par les nazis, Beethoven, Schostakovitch par les communistes (enfin, certains et certaines oeuvres) mais Mozart nenni ! Il échappe à toute définition, il fuit comme les elfes dans les forêts magiques. Il vole trop haut le bougre, impossible de l'attraper par les basques ! Il doit bien rigoler là dans la brume qui cache les vrais Dieux ! Allumer pour lui rendre hommage une bougie n'importe où et si vous voulez le trouver cherchez dans vos âmes !
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Que ouïe-je ?
Le 14/02/2014
On tombe de haut (enfin, j'exagère, j'habite au rez-de-chaussée) sous la pluie de bonnes nouvelles : la croissance (laquelle ? cela ne nous est pas vraiment explicité) est là, le rechauffement mondial bat son plein (ne désire-t-on tous des vacances perpétuelles ? eh ben, on est servi !) notre président enfin tranquille peut voyager en solo, l'oeil paternel du ministre (celui-là plus à l'exterieur qu'à l'intérieur) le veille avec amour (là j'y vais un peu fort) les tempêtes nous balayent les basses cours quand elles n'innondent pas nos caves à vin, que peut-on demander plus ? A ! oui ! de l'amour ! et puis quoi encore !?!?
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E pur si muove...
Le 21/01/2014
Abandon…
Le comportement à la mode sans qu’on le dise franchement… On abandonne ses principes, ses maîtresses, les chiens et chats non conforme au standing, ce en quoi on croyait hier, bien sûr demain ce à quoi on s’agenouillait aujourd’hui, etc.
Pour ne pas faire comme tout le monde, j’ai décidé de partir dans l’autre sens : je recueille ! Les anciens amours, un chien errant, les problèmes des autres, enfin dit comme ça j’ai l’air d’une sainte que je ne suis pas !
A longueur des soirées télévisées j’entends un peu de tout : vie privée à respecter en la piétinant allégrement, dévotion en tout genre, religieuse ou pas, révoltes, soumission, de tout vous dis-je.
Le seul mot disparu du vocabulaire tous azimuts est le mot responsabilité. Mon beau Petit Prince, toi qui te sentais responsable de ta rose… Ferme les yeux et passe ton chemin vers d’autres pâturages, nous on est dans la gadoue…
Le comportement à la mode sans qu’on le dise franchement… On abandonne ses principes, ses maîtresses, les chiens et chats non conforme au standing, ce en quoi on croyait hier, bien sûr demain ce à quoi on s’agenouillait aujourd’hui, etc.
Pour ne pas faire comme tout le monde, j’ai décidé de partir dans l’autre sens : je recueille ! Les anciens amours, un chien errant, les problèmes des autres, enfin dit comme ça j’ai l’air d’une sainte que je ne suis pas !
A longueur des soirées télévisées j’entends un peu de tout : vie privée à respecter en la piétinant allégrement, dévotion en tout genre, religieuse ou pas, révoltes, soumission, de tout vous dis-je.
Le seul mot disparu du vocabulaire tous azimuts est le mot responsabilité. Mon beau Petit Prince, toi qui te sentais responsable de ta rose… Ferme les yeux et passe ton chemin vers d’autres pâturages, nous on est dans la gadoue…
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Un voeu
Le 01/01/2014
Je fais un vœu
Moi aussi insignifiante personne j’ai le droit à cette expression, je fais un vœu – c’est le moment non ?
Je demande, j’exige de cette garce de vie qu’elle m’accorde au dernier, mais vraiment au dernier moment un peu d’Amour. Pas de simulacre, ni de malentendu, pas de chichi, non, le vrai, le pur, le biblique. On peut encore rêver, non ?
Si je le mérite ou pas, je ne me pose pas la question. Une fois posée (la question) on est cuit. Bien sûr qu’on ne le mérite aucunement. On est tous moches intérieurement (Dostoïevski) et avec le temps le « dehors » passablement avachi. Pourtant, ne dit-on que l’amour est aveugle ? J’y compte beaucoup. A bon entendeur salut !
Moi aussi insignifiante personne j’ai le droit à cette expression, je fais un vœu – c’est le moment non ?
Je demande, j’exige de cette garce de vie qu’elle m’accorde au dernier, mais vraiment au dernier moment un peu d’Amour. Pas de simulacre, ni de malentendu, pas de chichi, non, le vrai, le pur, le biblique. On peut encore rêver, non ?
Si je le mérite ou pas, je ne me pose pas la question. Une fois posée (la question) on est cuit. Bien sûr qu’on ne le mérite aucunement. On est tous moches intérieurement (Dostoïevski) et avec le temps le « dehors » passablement avachi. Pourtant, ne dit-on que l’amour est aveugle ? J’y compte beaucoup. A bon entendeur salut !
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